LES ÉTATS-UNIS COMMANDENT 119 MILLIONS DE DOLLARS DE VACCINS CONTRE LA VARIOLE DU SINGE

Vaccin contre la variole du singe

Biden ouvre la voie

L’administration Biden a passé une commande de millions de doses d’un vaccin destiné à protéger contre la variole et le monkeypox, après que le premier cas de monkeypox aux États-Unis ait été confirmé dans le Massachusetts le 18 mai.

Joe Biden et la variole du singe
Le président Joe Biden prononce un discours à Buffalo, New-York, le 17 mai 2022. (Nicholas Kamm/AFP via Getty Images)

Le monkeypox, une maladie virale typiquement limitée à l’Afrique, a été signalé dans plusieurs pays avec plus de 25 cas confirmés depuis début mai.

Le groupe de biotechnologie danois Bavarian Nordic a annoncé la commande le 18 mai, ce qui incite la société à convertir son vaccin antivariolique liquide en vrac en versions lyophilisées, dont la durée de conservation est améliorée. Le vaccin en vrac a déjà été fabriqué et facturé dans le cadre de contrats antérieurs avec le gouvernement américain, a déclaré le Bavarian Nordic. Le vaccin est approuvé sous le nom de « JYNNEOS » aux États-Unis.

La commande représente 119 millions de dollars de vaccins Jynneos, qui seraient fabriqués et facturés en 2023 et 2024.

En vertu du contrat, l’administration Biden a la possibilité de passer une autre commande d’une valeur de 180 millions de dollars. Cela permettrait de fabriquer environ 13 millions de doses lyophilisées du vaccin contre la variole Jynneos d’ici 2024 et 2025 environ.

Bavarian Nordic a annoncé plus tard le 19 mai qu’il fournirait son vaccin à un « pays européen non divulgué ». Il est approuvé sous le nom « IMVANEX » en Europe pour la variole, mais a déjà été donné hors AMM pour le monkeypox, a indiqué la société.

La Food and Drug Administration (FDA, administration américaine des denrées alimentaires et des médicaments) des États-Unis a approuvé le vaccin Jynneos de la société en septembre 2019 pour la prévention de la variole et de la variole du singe chez les personnes âgées de 18 ans et plus. Le vaccin serait « disponible pour les personnes jugées à haut risque d’infection par la variole ou variole du singe ».

La FDA a déclaré à l’époque qu’il s’agissait du seul vaccin approuvé par la FDA pour la prévention de la variole du singe.

Peter Marks, directeur du centre de recherche biologique de la FDA, a déclaré à l’époque que « la libération intentionnelle » de la variole, un virus hautement contagieux, « pourrait avoir un effet dévastateur ».

Le président et chef de la direction de Barvarian Nordic, Paul Chaplin, a qualifié la situation actuelle concernant le monkeypox en Europe comme « nécessitant une approche rapide et coordonnée de la part des autorités sanitaires », ajoutant que la société est « heureuse d’aider dans cette situation d’urgence ».

En 2004, l’Institut national des allergies et des maladies infectieuses (NIAID) avait accordé à Barvarian Nordic un contrat de 100 millions de dollars pour la recherche d’un vaccin contre la variole, dans le cadre du projet BioShield, une initiative gouvernementale visant à inciter les entreprises privées à développer des vaccins et d’autres contre-mesures pour faire face aux menaces chimiques, biologiques, radiologiques et nucléaires.

variole du singe ou monkeypox
Les symptômes de l’un des premiers cas connus de virus de la variole du singe sont montrés sur la main d’un patient le 27 mai 2003. (CDC/Getty Images)

L’arrivée progressive du virus en occident

Selon les Centers for Disease Control and Prevention (CDC), la variole du singe chez l’homme présente des symptômes similaires à la variole, mais plus doux. Les personnes infectées peuvent avoir de la fièvre, des maux de tête, des douleurs musculaires et de l’épuisement, ainsi que des lésions cutanées pouvant durer jusqu’à un mois.

Après l’apparition de la fièvre, les patients peuvent également développer une éruption cutanée qui commence souvent sur le visage et se propage à d’autres parties du corps. Le monkeypox fait gonfler les ganglions lymphatiques alors que la variole ne le fait pas, déclare le CDC sur son site Web.

Les autorités de plusieurs pays ont signalé que la grande majorité des cas concernaient des hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes, mais n’ont pas encore confirmé comment les personnes ont été infectées. L’Organisation mondiale de la santé affirme que la variole du singe « peut être transmise par exposition à des gouttelettes expirées et par contact avec des lésions cutanées infectées ou des matériaux contaminés ».

Le 7 mai, le tout premier cas dans le monde occidental a été confirmé au Royaume-Uni. 

Nous voici maintenant moins de deux semaines plus tard et il y a maintenant des dizaines de cas confirmés et suspects dans douze pays différents en dehors de l’Afrique.  

variole du singe

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Source : ZeroHedge

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