MACRON CANDIDAT DU GREAT RESET ET LE PACTE DE LIQUIDATION

Macron le candidat du great reset
« En 2030, vous ne posséderez plus rien, mais vous serez heureux. »

La plupart d’entre nous ont en mémoire cette promesse des « chercheurs » du Forum économique mondial de Davos et son agenda 2030.

Nombreuses sont les analyses à avoir soulevé les principaux objectifs finaux du Great Reset, proclamé à la face du monde au cours de l’année 2020 par le désormais célèbre Klaus Schwab. Dans mon livre « le Grand Reset en marche » j’ai expliqué en reprenant une bonne partie de la littérature du FEM et d’autres entités mondialistes, qu’il existait un  véritable programme politique à imposer à toutes les nations et en particulier aux vieilles nations de l’Europe occidentale. Néanmoins actuellement nous sommes encore peu nombreux à donner des hypothèses sur le mode opératoire concret choisi par ces élites financières apatrides pour permettre cette abolition de la petite propriété privée.

Nombreux sont les lecteurs qui pensent que cette position est trop radicale et que la fin de la petite propriété privée n’est quand même pas pour demain. Ce qui est pourtant certain c’est que les derniers mois du mandat présidentiel d’Emmanuel Macron et le début programmé de son deuxième pourraient se révéler « sanglants ».

Car même si l’on met de côté la vaccination obligatoire qui nous tombera dessus un jour ou l’autre (sur le modèle imposé par le Premier ministre Mario Draghi en Italie.) L’année 2022 pourrait bel et bien nous révéler encore un peu plus les contours de cette « Bête de l’Événement »  annoncée en début d’année au Financial Times, par notre Golem de la finance internationale.

En effet, Macron freiné pendant presque deux ans par le mouvement des gilets jaunes (qui quoi qu’on en pense ne figurait pas dans le plan de l’establishment), n’a pas pu mener à bien sa mission de liquidation de la Nation France et en particulier le lancement d’offensives contre les restes de la classe moyenne française.

Ainsi, dans les mois qui viennent les fameuses « réformes » macroniennes promises depuis 2017, pourraient revenir sur la table dans ce contexte de durcissement sanito-totalitaire ; tout d’abord, il devrait y avoir une réactivation prioritaire de la réforme des retraites commandée par les gestionnaires d’actifs, BlackRock, Vanguard et consorts, mais aussi l’Union Européenne. L’hôte de l’Élysée s’est d’ailleurs exprimé sur ce sujet lors de son premier meeting de campagne lors de l’allocution du 9 novembre 2021.

La finalisation de la refonte de  l’assurance chômage devrait elle aussi arriver, même si la première partie vient seulement de s’appliquer en cette rentrée 2021. Puis deux démantèlements au combien symboliques devraient eux aussi être relancés dans les mois à venir : à savoir celui de la sécurité sociale et de la SNCF.

Mais ce qui va nous intéresser ici dans cet article, c’est bien la mise en place d’un réel plan de sabotage minutieux de nos infrastructures qui va toucher l’ensemble de la population française à une très brève échéance. Car en 2030 pour que nous ne possédions plus rien, l’hyperinflation et l’éclatement des différentes bulles (immobilières, action, crypto-actifs, Big Tech et obligataire) ne suffiront pas à liquider la valeur réelle et tangible de nos biens immobiliers (maisons, appartements, etc.…) qui paraissent difficiles à déprécier considérablement, pour ne parler que de leur fonction utilitaire.

L’hyperinflation, historiquement et dans un système financier classique, pourrait même servir à « éponger les dettes immobilières » de millions de ménages et entreprises.

Mais c’est mal connaitre l’hyperclasse car dans cette mise en place finale du Nouvel ordre Mondial et cette ère alchimique, la logique n’existe plus. L’hyperinflation en plus d’un effondrement va amener dans son sillage, les monnaies numériques de banques centrales (MNBC ou CBDC en anglais) à savoir l’esclavage financier total pour tous les individus… Et en réalité nos dirigeants-valets au service de la caste nomade mondiale ont même déjà tout prévu !

La gigantesque catastrophe financière qui vient ne sera évidemment pas l’occasion pour les plus travailleurs, chanceux, brillants d’entre nous de repartir à zéro. Non la Grande Réinitialisation est définitivement autre chose…

Et en particulier pour le cas de notre pays : la France, ou l’énergie, l’eau potable et la gestion des déchets sont encore relativement bon marché. L’oligarchie internationale dans ce contexte de restructuration verte et sanitaire du monde, s’apprête donc par des opérations financières agressives et réfléchies à liquider complètement notre appareil énergétique, c’est-à-dire nos infrastructures, en réalisant évidemment au passage de colossaux profits.

Ces mêmes infrastructures qui constituent la colonne vertébrale de nos biens immobiliers vont véritablement être progressivement liquidées dans les mois à venir. En effet, les projets des Smart City (développés à une échelle mondiale) sont déjà bien avancés (cf. le projet NEOM) mais en France il reste plusieurs étapes significatives pour ramener la quasi-totalité de la population à accepter de l’idée de vivre un jour dans les grandes villes.

Ainsi, qu’est-ce qui pourrait faire que des millions ou plusieurs centaines de milliers d’individus quittent leurs petites maisons individuelles pour se réfugier dans les immeubles collectifs des grosses métropoles que l’establishment nous réserve, avec pour objectif une société de contrôle et de surveillance totale. La question des Smart City fera d’ailleurs l’objet d’un dossier complet qui devrait arriver à la suite de cet article.

L’interrogation fondamentale que l’on doit aujourd’hui se poser est la suivante : « pourquoi irions-nous de nous-mêmes dans ces carcans qui faciliteront la domestication des individus ? » Mais surtout plus concrètement, qu’est-ce qui peut rendre un bien immobilier sans valeur du jour au lendemain par rapport à un autre ?

Peu de personnes ont réfléchi à cette question. La phrase du Forum économique mondial est crédible, mais alors comment les élites transnationales vont parvenir à cette prouesse ? Comme on l’a indiqué, l’hyperinflation qui vient pourrait au contraire régler les dettes immobilières des particuliers, mais qu’est-ce qui va faire que cette fois, les biens pour lesquelles la plupart d’entre nous se sont endettés, vont cette fois nous entraîner dans l’abîme du fameux Monde d’après ?

La réponse est en réalité extrêmement simple. L’oligarchie transnationale, via notamment le président Macron en France, s’apprête littéralement à liquider nos infrastructures. Ainsi, sans parler de l’aspect financier qui va nous impacter tous durement dans les mois et années qui viennent par de nombreux volets (effondrement du système financier mondial, crise de liquidités, crise de solvabilité gigantesque, hausse colossale de la taxe foncière et de la fiscalité en général comme l’a promis Klaus Schwab dans son ouvrage).

Ou encore pour rester dans le domaine de l’immobilier, l’application progressive de la réforme du DPE  empêchera un bon nombre de propriétaires de louer librement leurs biens immobiliers qui ne correspondent pas aux normes de la doxa verte. L’homme du Great Reset et du « pacte de corruption » Emmanuel Macron, débarrassé des entraves principales grâce à la dictature sanitaire, s’engage désormais vers l’application totale de son programme : c’est-à-dire la liquidation de notre nation avec comme motif principal : le Sauvons notre Planète ou encore le fameux Time to change de la COP26.

Ainsi, pour satisfaire les gens « qu’il couvre » mais aussi sa ministre Emmanuel Wargon (fille de Lionel Stoléru et compagne du médecin militant pro-vaccin Mathias Wargon) Emmanuel Macron, va relancer deux grandes opérations d’envergure pour contribuer à mettre fin à  « ce non-sens écologique » que constitue la maison individuelle.

Nos toits et nos murs, pour lesquels certains ont donné toute une vie de travail, vont bientôt faire l’objet de deux attaques en règle, comme ce fut le cas avant elles, avec notre industrie (qui fut pillée, puis détruite en l’espace de seulement 50 années).

L’affaire Alstom et le « Pacte de corruption » ayant bien été documentés et dénoncés ces derniers mois, sont évidemment des symboles de la disparition de notre appareil productif, mais désormais Emmanuel Macron et les ombres qui l’entourent vont s’attaquer maintenant encore plus concrètement à notre vie quotidienne par l’intermédiaire de notre électricité et notre eau potable notamment. Ces deux éléments sont essentiels pour l’urbanisation et la vie de la Cité. Donc vous l’imaginez bien, ces offensives oligarchiques vont encore nous impacter plus gravement et durement que la perte de notre industrie.

En effet, par l’eau potable, la gestion des déchets et l’électricité, l’oligarchie transnationale par l’intermédiaire de ses agents, va enfin réussir à nous prendre nos maisons, nos patrimoines et enfin le dernier bastion de notre liberté politique.

Mais pour entrer plus profondément dans le sujet, examinons tout d’abord ce qui se passe en haut lieu depuis plusieurs mois avec l’eau des Français. Pour cela, il faut nous intéresser au milieu des affaires et aux grandes fusions acquisitions de sociétés qui sont en train d’être mises en place par nos banquiers du gouvernement et par la haute finance particulièrement depuis la crise du coronavirus. Ainsi l’OPA de Veolia sur Suez est révélatrice de ce qui se trame en haut lieu.

La guerre de l’eau

« L’accord que nous avons conclu cette nuit est historique », c’est dans ces termes qu’un certain Antoine Frérot, Président-directeur général de Veolia, s’est exprimé le 12 avril 2021, au lendemain de l’annonce de l’accord entre Suez et Veolia, qui bouleverse l’histoire de la lutte féroce que se livrent les deux entreprises concurrentes depuis plus de 150 ans. Le rapprochement entre les successeurs de l’ancienne Compagnie générale des eaux (Veolia) et de l’ancienne Lyonnaise des eaux (Suez) est donc depuis quelque temps finalisé.

En effet, après avoir racheté 29,9 % des parts de Suez appartenant à la société ENGIE (ancienne Gaz de France) en octobre 2020,  les deux conseils d’administration sont tombés d’accord sur un rapprochement entre les deux groupes. Et afin de se conformer aux exigences de l’Autorité pour la concurrence, le groupe Veolia a annoncé renoncer à 6,9 milliards d’euros de chiffres d’affaires de Suez, dont 5,3 milliards correspondant aux activités françaises

Celles-ci sont reprises par un consortium d’actionnaires composé du groupe Meridiam, de la Caisse des Dépôts et Consignations, d’Ardian et GIP. Ainsi, ce nouveau schéma constitue un « nouveau Suez » qui se voit donc réduit à seulement 40% du capital initial de l’ancien groupe.

Cette absorption de fait est en réalité un réel triomphe pour le groupe Veolia, qui devrait voir son chiffre d’affaires passer de 26 à 37 milliards suite à la fusion entre les deux entités qui se déroule en ces derniers mois de 2021. Veolia estimée déjà comme deux fois plus importante que Suez, va se voir valorisée à hauteur de cinq fois la taille de sa rivale…

L’attaque de Veolia contre Suez a en réalité été permise par le refroidissement des relations entre ENGIE et SUEZ. Souvenons-nous qu’en 2018, il avait été question d’une fusion entre ENGIE et Suez, mais les deux groupes s’étaient éloignés suite à une « affaire » de 2017 sur le choix d’un consortium Suez et EDF par la métropole de Dijon pour un contrat de ville connectée, Dijon étant une des métropoles les plus avancées dans la structuration de son plan Smart City. Cette affaire avait fait grand bruit à l’époque, car elle illustrait la « guerre de l’eau » entre Veolia et Suez sur l’ensemble du territoire national.

C’est donc à partir de 2020 que le rival Veolia a décidé de proposer un projet de fusion des deux géants français. Cependant cette fusion n’allait être possible qu’en lançant une opération financière sur les actions détenues sur Engie celle-ci fut dénommée l’opération sonate, et fut l’initiative du PDG de Veolia. Elle devait avoir pour conséquence la facilitation de l’absorption du groupe Suez. Pour être honnête, tous les observateurs ont qualifié cette OPA comme étant clairement hostile. D’ailleurs selon le journal les Échos, une fois l’offre publique officialisée, les deux groupes rivaux Veolia et Suez se sont positionnés de manière agressive pour prendre le contrôle du conseil d’administration d’Engie.

Les collusions entre la haute finance et la haute administration

En réalité, cette guerre entre Veolia et Suez pourrait apparaître comme une rivalité saine dans notre monde capitaliste de la concurrence et des démocraties de marché. Les journaux nous présentant d’ailleurs chaque camp avec leurs soutiens politiques et techniques. Par cette affaire de fusion entre Veolia et Suez nous assistons en réalité à des manœuvres politico-financières pour prendre le contrôle de la gestion de l’eau et et des déchets à l’échelle nationale par un pouvoir politique oligarchique et central. Ces opérations sont d’ailleurs guidées et encadrées par une multitude de banques-conseils qui travaillent pour restructurer ces entreprises, les Suez, Veolia, Engie… et plus concrètement la réalité financière (capitaux, investissements, personnels) de leur secteur d’activité (eau, assainissement, gestion des déchets).

Évidemment l’État joue également un rôle, mais quand l’État a à sa tête Emmanuel Macron et Alexis Kohler (mis en cause dans plusieurs affaires dont une pour trafic d’influence avec la compagnie maritime MSC avec qui il a des liens familiaux et son arbitrage lors de la nationalisation des chantiers de l’Atlantique), on se dit que les dirigeants de la « Start-up Nation » n’ont pas forcément les intérêts de la population française en tête.

N’oublions pas également que des dizaines de millions de commissions sont en jeu pour les banques-conseils et aussi pour les politiques via des rétrocommissions. En réalité on peut explicitement dire que « la bataille de l’eau » est le « deal » de ce début de décennies pour les banques d’affaires.

Un petit rappel des montants engagés suffit à situer les enjeux : 3 milliards d’euros pour la part de 32% d’Engie dans Suez. Une offre publique d’achat (OPA) de 7 milliards d’euros. Frérot, le boss de Veolia a évidemment souligné qu’il la financerait par endettement et une augmentation de capital. Autant d’opérations financières qui participent à la prospérité des banques d’affaires. Au total, officiellement, ce sont plusieurs dizaines de millions d’euros de commissions qui sont à la clé.

Un deal à ne pas rater

Plus d’une dizaine de banques d’affaires sont donc rentrées dans la course pour profiter de cette juteuse affaire. C’est tout simplement un record. D’un côté Veolia qui est accompagnée par sept banques dont Messier Maris (Jean-Marie Messier et Erik Maris ancien de Lazard France et Morgan Stanley), Perella Weinberg Partners ou encore Citigroup. Ce qui est significatif c’est que l’ancien dirigeant de Vivendi Environnement Jean-Marie Messier ex-patron de la générale des eaux (ancêtre de Vivendi et Veolia), qui n’est pas resté dans les annales pour sa compétence et ses succès, épaule désormais Frérot son successeur. Pour ce qui est de Citigroup, Laurence Parisot, ancienne présidente du Medef, met à disposition de Veolia un réseau influent au sein du monde politique et des affaires. Et pour finir avec le camp Veolia, le groupe s’est également attaché les services de HSBC, Morgan Stanley, Bank of America Merrill Lynch et Crédit Agricole.

De l’autre côté dans le camp de « la victime expiatoire » : l’ancienne Lyonnaise des eaux : Suez, a également derrière elle de grandes banques-conseils. On retrouve la célèbre Rothschild and Co et le très convoité Grégoire Chertok, avec également la Société Générale. On retrouve aussi les banques américaines Goldman Sachs et JP Morgan, avec l’ancien de Deutsche Bank qui n’a, lui aussi, pas brillé pour ses résultats mais qui se trouve toujours dans les bons coups, un certain Marc Pandraud.

Du côté d’Engie (actionnaire de Suez), c’est la banque Lazard Frères qui a pour mission de valoriser au mieux la participation de 32%. Le Crédit Suisse et BNP Paribas complètent l’équipe. Dans cette affaire de fusion entre Veolia et Suez, on retrouve une multitude de « grands patrons » qui ont tous à leur échelle participé à la liquidation des fleurons industriels français. Après vous l’avez bien compris, dans ce milieu que certains désignent comme le « capitalisme de connivence », il n’est pas question de « compétence » mais en réalité de positionnement dans la distribution des parts du gâteau.

Ainsi, dans ce nectar du « capitalisme de connivence », on retrouve aussi un certain Henri Proglio, ancien PDG de Veolia, qui fait marcher son influence pour le compte de Suez. D’ailleurs, son frère, René Proglio boss de Morgan Stanley jusqu’en septembre 2021, a rejoint il y a peu PJT (la banque d’affaires issue de la scission de Blackstone).

Mais tenez-vous bien, les Proglio, Parisot, Messier ne sont pas les seuls. Anne Lauvergeon, celle qui a réussi à couler Areva, est également au conseil d’administration de Suez… Quand on vous parle de fine fleur des grands patrons….

Ces célèbres « grands patrons » capables de couler un bureau de tabac en 48 heures si on leur en confiait la gestion, sont donc à divers postes chargés d’influencer la restructuration des deux fleurons de la gestion de l’eau potable, de l’assainissement et des déchets.

Évidemment les Lazard Frères et Rothschild and Co, entraînent leurs sociétés affiliées les Publicis et Havas, Bredin Prat et BDGS, car la bataille des décharges et des stations d’épuration a beau ne pas être très reluisante, ces cabinets savent que cet événement stratégique pour l’establishment va les conduire vers d’énormes profits et peut les pousser à structurer le monde de demain…

Et face à la cupidité et l’appétit de ces « élites » du capitalisme financier apatride, il ne faut pas s’attendre à ce que l’État mette de l’ordre dans cette affaire. Bien au contraire, le ministre de l’Économie le plus soumis de la Ve république (après quand même E.Macron en 2015-2016) joue parfaitement sa partition médiatique.

Un valet nommé l’État français

À la signature des accords, le ministre de l’Économie Bruno Lemaire a indiqué : « Je me réjouis que Veolia et Suez soient parvenus à un accord à l’amiable, conformément au souhait exprimé par l’État depuis le début de cette opération industrielle ». Il n’est cependant pas anodin de rappeler qu’au début lorsque Veolia a lancé son offensive sur les actions détenues par Engie, Le Maire s’était opposé à ce projet par son vote en défaveur de cette prise d’action. Mais il est très probable que Le Maire, comme souvent, était là pour assurer le spectacle car l’État étant actionnaire d’Engie à une hauteur de seulement 23%, la position du gouvernement n’avait évidemment pas suffi à entraver la prise de contrôle de Veolia.

Pour véritablement s’opposer, il aurait fallu agir différemment et ne pas être dans une simple posture. L’État aurait pu mobiliser les autres actionnaires et mettre d’abord un veto médiatique. Bercy s’est au contraire rapidement posé comme l’intermédiaire du dialogue constructif entre les groupes, avec soi-disant la préoccupation de protection des actifs, des emplois, mais aussi du prix de l’eau à l’échelle nationale… une vaste blague !

Comme souvent avec « l’acteur » Bruno Lemaire nous sommes pleinement dans un rôle de composition qui vise à faire croire que l’État pilote et se pose en stratège. Alors qu’en vérité, sous le mandat présidentiel de Macron, l’État s’est comporté en pilote une seule fois : lorsque les intérêts familiaux du secrétaire général de l’Elysée Alexis Kohler (MSC) étaient menacés…

Dans cette guerre de l’eau, le gouvernement Macron-Castex-Lemaire laisse entendre qu’ils avaient validé la stratégie de Veolia qui permet au groupe de poursuivre son projet de constitution d’un « champion mondial de la transformation écologique » doté de 37 milliards d’euros de chiffre d’affaires avec les activités identifiées comme stratégiques. Alors qu’en réalité, ils obéissent aux différentes consignes et informations qui leur sont données en haut lieu, notamment par le mentor d’Emmanuel Macron (David de Rothschild).

Pour ce qui est de sa stratégie, Veolia a parfaitement rodé sa communication, disponible dans une note sur son site internet ; « Le marché des solutions pour la transformation écologique (lutte contre le réchauffement climatique, traitement des pollutions, recyclage et économie circulaire pour lutter contre la raréfaction des matières premières, digitalisation des usages, etc.) est à la fois en forte croissance, mais aujourd’hui très morcelé : à titre d’illustration, le nouvel ensemble combiné disposera d’une part de marché d’environ 5 % au niveau mondial ».

La fausse promesse d’un Veolia leader mondial

Évidemment cette opération, présentée comme la constitution ou le renforcement d’un fleuron français dans ce « Monde d’après » à la devanture verte, est vraisemblablement une simple opération de com’ doublée d’une opportunité financière colossale au profit de la petite caste parasitaire et nomade qui nous dirige. C’est également une énième liquidation d’un écosystème français de l’eau et des déchets, qui fonctionnait encore plutôt bien. Antoine Frérot, PDG de Veolia et principal soutien de Macron en 2017, expliquait au printemps dernier qu’il s’agissait d’une étape décisive pour le groupe car le marché multiple de la transition énergétique (eau, déchet, énergie) est selon lui dans une phase de commencement de concentration des acteurs.

En effet, selon lui la mutation de Veolia va permettre de répondre à la montée en puissance de la concurrence chinoise à l’heure où le développement durable fait partie intégrante du plan « Made in China 2025 » dans lequel l’empire du Milieu cherche à créer ses propres champions mondiaux de la transition énergétique, Beijing Entreprises Water group en est un exemple qui pèse déjà 16 milliards d’euros, bénéficiant des marchés intérieurs chinois, et ce groupe cherche à se développer à l’étranger.

L’argument pourrait ne pas être totalement infondé, mais on peut quand même se poser la question de la priorité, qui est de s’attaquer surtout à Suez, principal concurrent à l’échelle nationale et surtout groupe français. En vérité, il est très probable que par sa stratégie, Veolia démantèle simplement son concurrent et le revende à la découpe (certains secteurs d’activités) à la demande de la commission européenne. Ce qui aura pour conséquence d’ouvrir à la concurrence le marché français pour des groupes plus « low-cost » chinois, anglo-américains, etc. On peut donc en conclure que décidément, dans la plupart des secteurs, le modèle capitalo-communiste (socialisme corporatif) chinois fait des émules et peut servir d’excuse pour nos élites.

Entre soupçons de trafic d’influence et manipulations

Néanmoins, l’OPA de Veolia sur Suez est dans le viseur du parquet national financier. En effet, depuis le 18 juin 2021, à la suite d’une plainte de plusieurs syndicats du groupe Suez, le parquet national financier (PNF) mène son enquête, suspectant notamment (encore) le secrétaire général de l’Élysée Alexis Kohler (on l’a dit déjà mentionné dans un grand nombre d’affaires de trafic d’influence, conflits d’intérêts, etc.) et des responsables de Veolia et d’Engie de « trafic d’influence » autour de la fusion en cours entre les deux fleurons de l’eau et des déchets.

Les syndicats du groupe Suez ayant subi cette OPA ont dénoncé et fait état de plusieurs réunions « impliquant le gouvernement », d’un accord avec Meridiam « en amont de l’annonce du projet », de « l’intervention à différents niveaux de nombreux acteurs proches du pouvoir […] mais (de) surtout l’intervention directe d’Alexis Kohler en octobre 2020 auprès de représentants syndicaux » pour obtenir que, lors du conseil d’administration d’Engie, Veolia rachète les parts (29,9 %) détenues par Suez. Ce qui change complètement le récit officiel et démonte le jeu d’acteurs des différents responsables du gouvernement.

Mais ce n’est pas tout, au cours du mois de mai dernier, un mois après la plainte, l’Union syndicale (CGT-CFDT-CFTC) du groupe Suez, revendiquant 65 % de la représentativité du groupe, avait « décidé de mettre en demeure les sociétés Veolia, Engie, Meridiam et Suez de ne pas procéder à la destruction ou à l’altération des documents saisis le 26 novembre 2020 et actuellement sous séquestre ». « Les syndicats s’inquiétaient alors de voir disparaître ces documents (qui) pourraient se révéler être des éléments de preuve déterminants permettant d’identifier avec plus de précision le rôle de chacun des acteurs ayant été impliqués » dans le rachat.

« On ne peut que se réjouir que la plainte des syndicats ait été prise au sérieux par le PNF qui ouvre une enquête. Cette enquête doit faire la lumière sur les collusions entre le monde politique et le monde des affaires. C’est malheureusement une spécificité française », a réagi Maître Jean-Baptiste Soufron qui, avec maître Patrick Rizzo, représente les syndicats à l’origine de la plainte. Mais le scandale politico-financier relatif à cette fusion ne s’arrête évidemment pas là.

Un conflit d’intérêt au carré : le cas Baroin-Barclays

Pour en revenir au ministère de l’Économie, l’État a décidé de se faire aider dans la fusion Veolia-Suez. Évidemment l’État, actionnaire d’Engie (à hauteur de 24%), est un acteur très important dans la vente de sa participation dans Suez, que ce soit à Veolia ou à d’autres investisseurs. Ainsi, la célèbre Agence des participations de l’État (APE) que Kohler connaît bien puisqu’il en a été la voix à plusieurs reprises, a choisi la banque britannique Barclays dont le conseiller est un certain François Baroin, maire de la ville de Troyes et également anecdotiquement président influent de l’Association des maires de France.

Rappelons le poids considérable de l’AMF dans le champ politique et dans le monde des élus locaux. Certains acteurs du dossier et principaux concernés indiquent explicitement que « L’État a choisi Barclays avant l’offre de Veolia ». C’était il y a plusieurs mois, lorsqu’ Engie a engagé sa réflexion stratégique.

Évidemment dans une époque où les conflits d’intérêts et les délits d’initiés sont courants, la position de François Baroin pourrait ne plus choquer mais en réalité elle devrait poser question à un certain nombre d’élus locaux qui perdent pour la plupart (les petits et moyens) l’ensemble de leurs prérogatives et en particulier en ce qui concerne leurs attributions de gestion des ressources et l’urbanisation de leurs communes, sans parler des pseudos journalistes d’investigations ou encore des salariés du groupe Suez, qui vont payer prioritairement les pots cassés.

D’ailleurs, l’AMF est passée d’un silence étrange sur le projet de Veolia à une validation implicite (avec des conditions pour la forme), ce qui révèle un climat de corruption tacite généralisée et un lobbying intense parmi les grands élus locaux. En réalité, cette OPA hostile de Veolia envers son principal concurrent nous remémore une multitude d’affaires semblables. Gardons en mémoire les exemples de fusions des poids lourds bancaires et pétroliers en 1999 ou encore pharmaceutiques en 2004 qui avaient lutté de la même manière pendant des mois, pour finalement aboutir à un accord, notamment BNP, Société Générale et Paribas, Total et Elf ou encore Sanofi-Synthélabo et Aventis.

Médiatiquement Veolia, le gouvernement et les médias nous présentent cette absorption comme un accord gagnant-gagnant pour Veolia, Suez, les actionnaires, l’État français et nous vendent l’illusion de créer un « nouveau Suez », mais en vérité, il est à l’heure actuelle impossible de connaître les conséquences de cette opération. Assisterons-nous à une réelle extension de Veolia, ou bien s’agit-il simplement d’une opération de destruction d’un concurrent historique ?

Pour se faire une idée, on peut, pour une fois écouter les arguments d’un Arnaud Montebourg (ancien ministre de l’Économie et prédécesseur de Macron à Bercy) dans sa lettre adressée au Premier ministre Jean Castex à la fin de l’année 2020. En effet, Montebourg a explicitement dénoncé cette manœuvre financière avec l’expression «d’une collusion possible au sein de l’État». Il a même courageusement critiqué plusieurs proches d’Emmanuel Macron qui auraient intérêt à voir l’opération se réaliser. «Cette affaire ressemble à une distribution oligarchique d’avantages dans un cercle restreint d’amis privilégiés du pouvoir», ajoute-t-il tout en s’inquiétant de l’abandon par l’État de «l’intérêt général». 4 000 emplois menacés ?

L’ancien ministre dénonce ensuite le démantèlement d’une entreprise « dont l’implantation territoriale sur le sol français est pourvoyeuse d’emplois stables et qualifiés ». Il assure que les « experts des deux camps évaluent à 4 000 le nombre d’emplois mis en péril » en France. L’ancien tête de gondole socialiste ajoute ne pas être dupe de la promesse de Veolia de préserver 100% des emplois, dans la mesure où l’entreprise prévoit de « revendre la grande majorité des actifs de Suez et annonce aux marchés financiers 500 millions d’euros de réduction de coûts liée aux départs de personnel ».  Une « fusion forcée » qui, selon lui, conduira « à une augmentation des tarifs de l’eau », « gèlera l’innovation » et menacera de nombreux contrats internationaux, ainsi que le commerce extérieur de la France.

Seul l’avenir nous le dira mais il n’est pas impossible que la structuration d’un nouvel oligopole chargé de l’eau, de l’assainissement, et de la gestion des déchets soit un atout redoutable pour asservir les Français dans un contexte de mise en application des étapes de la Grande Réinitialisation.

La liquidation partielle de Suez et la mise en péril de certaines activités de Veolia (capacité à absorber la dette émise pour cette fusion) va en réalité remodeler considérablement le paysage de la gestion de l’eau potable, de l’assainissement et des déchets en France. Et comme souvent ces changements ne se feront pas au bénéfice du plus grand nombre. La fin de cette concurrence entre les anciens Veolia et Suez pourrait même conduire à une fin définitive des politiques d’investissement de certaines infrastructures au niveau national (réseaux d’eau potable, assainissement), puis à des hausses considérables du m³ d’eau et à terme des désagréments importants pour les plus petites collectivités jugées peu « profitables » pour le nouvel oligopole Veolia… Sans même parler en parallèle dans le monde des collectivités locales, de la constitution d’énormes syndicats des eaux au bénéfice des grandes métropoles (capitales régionales : futures Smart City pour la plupart).

Le projet Hercule : le tonnerre de Jupiter pour détruire EDF

Ainsi après avoir vu les enjeux considérables qui se jouent en ce moment même sur nos infrastructures d’eau potable, assainissement et gestion des déchets, intéressons-nous maintenant au projet de démantèlement de nos infrastructures électrique. En effet, la refonte du secteur de l’électricité passe elle aussi par un Meccano financier au profit de la caste financière apatride. Mais cette fois, le projet vise à démanteler EDF en plusieurs entités (deux ou trois) entre la production et la distribution, pour favoriser la fausse concurrence, imposée par la Commission européenne.

Nous ne sommes cette fois plus devant une fusion-absorption mais devant une séparation des activités, pourtant naturellement monopolistiques d’EDF, pour extraire la « substantifique moelle » au profit du secteur privé et en réalité des marchés financiers.

La paternité de ce projet ancien (avant 2020), mis en pause depuis quelques mois, était à l’origine inscrite dans son nom de code : Hercule. Une référence à Jupiter, le surnom d’Emmanuel Macron, comme nous l’avait révélé la presse au début de son mandat et principalement l’affaire Benalla (qui se faisait appeler Mars).

Car oui, on l’a évoqué en avant-propos, celui qui fait figure de véritable candidat du Great Reset avait en réalité, dès le début du quinquennat une liste des douze « travaux » de la réforme à effectuer pour le compte de l’establishment mondialiste (retraite, assurance chômage, sécurité sociale, régulation, financement, énergies renouvelables, hydrauliques…). Ce petit Hercule avait donc germé dans l’idée de ceux qui ont fait Emmanuel Macron, en 2015-2016, lorsque celui-ci était encore le ministre de l’Économie de François Hollande.

Ainsi, dès décembre 2015, le gouvernement sous la présidence socialiste de François Hollande, inaugure la restructuration profonde d’un autre géant du nucléaire : Areva. L’exécutif souhaite démanteler le spécialiste de l’atome et revendre à EDF la branche de conception des réacteurs : l’ancien Framatome. EDF n’est pas enchantée par ce projet car sa situation financière est déjà fragile en raison de l’ouverture à la « fausse » concurrence inaugurée en 2007 sous la présidence Sarkozy. De plus, EDF au printemps 2016 décide d’inaugurer le projet pharaonique de construction de deux EPR en Grande-Bretagne sur le site d’Hinkley Point. Cependant le chantier de Flamanville, là encore un EPR, dérape sérieusement. Il accumule des retards et des surcoûts de 4 milliards d’euros. Par effet domino, les déboires de Flamanville ricochent sur Hinkley Point et par la même occasion ont alourdi considérablement les finances d’EDF.

Une idée de banquiers

La première humiliation envers EDF intervient en fin d’année 2015 lorsque le groupe est expulsé du CAC 40. Cette décision entraîne de grandes inquiétudes des investisseurs autour des incertitudes financières du nucléaire. À la suite de ce coup dur le PDG Jean-Bernard Lévy, accompagné de son directeur financier, Thomas Piquemal ont rendez-vous au ministère de l’Économie pour négocier le rachat d’Areva NP. Notre président Emmanuel Macron alors ministre de l’Économie, et son directeur de cabinet Alexis Kohler ainsi que le patron de l’Agence des participations de l’État, Martin Vial, et son banquier conseille, Jean-Marie Messier (encore lui), les accueillent. Ainsi suite aux divers échanges entre les principaux acteurs, le ministre Macron prend position en expliquant qu’ « EDF n’est pas fait pour être coté en Bourse » mais le directeur financier du groupe, Piquemal, apporte une nuance en indiquant malignement que « c’est le nucléaire qui n’est pas fait pour être coté, et pas EDF ».

Chose intéressante qui mérite d’être soulignée, en plus de la participation du banquier d’affaires Messier, Macron et Piquemal sont de la même engeance. Macron on le sait tous, a été associé-gérant chez Rothschild and Co tandis que Piquemal employé d’EDF à l’époque, était lui aussi banquier d’affaires chez le rival Lazard. Et autant vous dire que les deux s’entendent bien. Piquemal l’ancien de chez Lazard Frères expose donc son projet qu’il a présenté quelques jours plus tôt au comité exécutif d’EDF. Le programme vise à isoler le nucléaire (coûts fixes importants) dans une filiale dédiée (EDF Bleue) qui serait régulée et dont la gouvernance serait indépendante d’EDF. Une idée calquée sur le réseau électrique RTE dont l’indépendance est acquise chez EDF. Mais évidemment cette idée de spéculateur n’a pas connu un grand un succès chez les principaux dirigeants d’EDF, qui comprennent que ce projet sert de prélude au démantèlement d’EDF.

Cependant en bon « hedge » de David de Rothschild, Emmanuel Macron comprend tout de suite l’idée de ce schéma (qui vise à donner la partie rentable au privé et à faire supporter les coûts fixes au public) et selon la légende « griffonne sur une feuille blanche un croquis reprenant ses grands principes. Il aurait tout de suite pigé le problème, il a été « bluffant » reconnaît un des protagonistes. »

En réalité Piquemal et Macron, ont les mêmes patrons, ou plutôt commanditaires et ils connaissent la volonté et les sensibilités de leurs maîtres concernant ce monopole naturel de l’électricité qu’est EDF. Pour information, après avoir lancé l’idée, Piquemal a depuis démissionné d’EDF. En vérité, malgré les changements d’acteurs, il existe un véritable projet de démantèlement d’EDF à terme (projet Hercule/ Grand EDF) qui prévoit de découper « l’entreprise préférée des Français » en plusieurs parties, et d’en privatiser les parties les plus rentables.

Ce projet de 2016 de Macron-Piquemal ou plutôt Lazard-Rothschild est un des objectifs cachés de la caste financière transnationale qui œuvre entre Londres, Bruxelles, Francfort et Paris. Cette énième opération de casse du service public de l’électricité, même si le projet est en suspens depuis quelques mois (élection présidentielle oblige), va revenir évidemment sur un coin de table dans les mois qui viennent.

Le projet qui pourrait se résumer au fameux : « Socialiser les pertes, privatiser les profits », peut résumer parfaitement ce qu’est intrinsèquement le projet « Hercule ». En l’occurrence, il s’agit de nationaliser le nucléaire, vieillissant et nécessitant des investissements massifs, et de privatiser la rente nouvelle des énergies renouvelables : EDF bleu et EDF vert.

Au privé de faire la transition énergétique, et au contribuable de payer pour le démantèlement ou la prolongation des centrales ! On le sait depuis l’année 2007 et la fausse ouverture à la concurrence pour les fournisseurs d’énergie, l’Union Européenne et les gouvernements vassaux de France (depuis Sarkozy principalement) se demandent comment ouvrir à la concurrence ce monopole naturel.

En réalité, comment permettre à des acteurs privés de vendre de l’électricité moins chère qu’EDF, sachant qu’ils n’en produisent pas ou peu et ne font que revendre celle d’EDF ? La réponse connue depuis le début de l’année 2021 consiste en un mécanisme démentiel, l’ARENH, qui oblige EDF à vendre à perte à ses concurrents une partie de l’électricité qu’il produit.

En lieu et place de la concurrence libre et non faussée, nous avons donc une concurrence imposée et truquée. Résultat : entre 2007 et 2020, les dépenses en énergie des Français ont augmenté de plus 50% et cette tendance ne fait que commencer. En plus de cette fausse concurrence, les Français se sont vu taxer pour financer des projets inefficients, d’éoliens et de production photovoltaïque.

Ce projet « Hercule » ou « Grand EDF » veut en vérité la mort du service public de l’électricité, pour faire payer plus cher aux Français cette électricité, peu voir pas carbonée, et relativement (comme l’eau potable) encore trop bon marché.

Le modèle allemand et les élites françaises

Dès son début de mandat, Macron avec l’aide de Jean-Bernard Lévy le patron d’EDF lance les bases du projet Hercule qui vise donc à nationaliser le nucléaire tout en privatisant les autres activités d’EDF. Emmanuel Macron souhaite donc prioriser une séparation stricte d’EDF pour l’étape suivante : remodeler l’ensemble du secteur énergétique français. La branche d’EDF qui regroupera les énergies renouvelables et la distribution d’Enedis, dites « EDF Vert », pourrait ainsi être rapprochée d’Engie qui se recentre sur ces deux mêmes métiers. Un nouveau Meccano financier comme pour Veolia et Suez dont les banquiers d’affaires raffolent et qui s’inspirent en plus du modèle allemand…. Justement, à l’époque de l’émergence d’Hercule, Angela Merkel scindait ses deux géants de l’énergie RWE et E. On… « L’idée de rapprocher Engie de la branche verte d’EDF continue de planer », concède un responsable syndical d’Engie à la presse. « Ce scénario avait beaucoup de crédit au début du quinquennat » explique un ancien conseiller ministériel du ministère de l’écologie.

En 2020, Jean-Bernard Lévy le patron d’EDF a néanmoins réfuté les affirmations et les intentions qu’on lui prête de calquer le modèle allemand, au prétexte qu’il n’est pas une réussite (ce qui au passage est totalement vrai). Cependant Macron veut sa réforme et le projet Hercule rebaptisé « Grand EDF » a été abandonné temporairement (le temps de l’élection présidentielle). Mais après la réélection programmée d’Emmanuel Macron, ce projet sera évidemment réactivé.

Car comme nous l’avons vu en introduction les infrastructures structurant notre pays doivent être entièrement placées sous le contrôle de l’establishment financier afin d’opérer au grand sabotage, à cette grande liquidation qui ouvrira la finalisation d’un autre paradigme, ce fameux Monde d’après.

Imaginez quelques instants, un monde ou certaines maisons dans des communes éloignées des grands pôles d’activités et de décisions, n’aient plus accès à l’eau potable (totalement/partiellement) et à l’électricité de la même manière. Imaginez encore une explosion des prix du m³ d’eau potable et du k/Wh d’électricité et une différence entre les régions et les territoires en fonction de l’emplacement de votre immeuble sur le réseau national …

Cela peut paraître incroyable, mais c’est ce qui est en train de se passer en France. En plus du pillage organisé par les grandes banques d’affaires transnationales et notre gouvernement, un énorme sabotage de nos infrastructures est prévu afin de nous amener à quitter nos maisons, villages et à nous concentrer vers les grosses agglomérations,

En réalité, nous sommes déjà dans ce nouveau paradigme, en début d’année, vous ne l’avez certainement pas remarqué, mais le 8 janvier dernier entre 14 et 15 heures, le réseau électrique européen a frôlé la catastrophe. Une baisse brutale de tension a nécessité la déconnexion de plusieurs gros sites industriels en France et en Italie afin d’éviter un black-out général. RTE, le réseau de transport d’électricité en France, a ainsi coupé l’alimentation de seize grands sites industriels sur le territoire national et activé en urgence des réserves de production, ce qui a permis de réduire la consommation de 1.300 MW, relate sur sur son blog le  journaliste spécialisé en sciences Sylvestre Huet.

Le Black-out promis par Schwab et le Forum Economique mondial pourrait arriver plus tôt que prévu, sans pour autant passer par une Cyber attaque (le fameux Cyberpolygon). Au contraire, nos dirigeants pourraient même se servir de ce sabotage des réseaux et infrastructures comme étant les expressions de la surconsommation d’énergie des pays d’Europe occidentaux, ayant entraîné notre monde au bord du précipice écologique mondial. L’excuse de la nécessité de reconstruire un monde en mieux « Build back better » en prenant en compte la préservation de la planète et le développement durable, serait le motif suprême…

La grande braderie de la macronie

On le constate avec les opérations liées à nos infrastructures, mais également avec la liquidation des restes fumants de notre industrie, les fusions-acquisitions se sont multipliées depuis la crise financière de 2008 et la France est désormais officiellement un terrain de chasse très prisé des banquiers d’affaires et autres parasites du tertiaire (auditeurs, juristes, comptables, etc.). Comme pour la dette, les fusions acquisitions ou morcellements/séparations de certaines entreprises sont adorées par la finance internationale. Mais ne nous leurrons pas, ces activités ne se limitent pas à la réalisation de profits colossaux. Elles visent aussi à imposer un nouveau système politique et économique. Le pillage généralisé est un des instruments pour nous imposer ce Monde d’après. Il est évident que lorsque l’argent ne va pas dans les investissements productifs et l’intérêt général (service public), il sert les objectifs terrifiants d’une petite minorité. Et le cas du pillage de la France depuis quelques années est significatif.

Pour prendre l’exemple de l’année 2020 (émergence de la fausse pandémie du coronavirus). Les cibles françaises ont attiré plus de 110 milliards de dollars d’offres d’acquisition, soit 74 % de plus en un an, malgré le Covid. Alors que plus de dix banques d’affaires se livrent toujours bataille sur le dossier Veolia/Suez, les établissements Goldman Sachs, JP Morgan et Lazard s’emparent de la tête du podium français.

Le Covid, c’est aussi le retour des grandes batailles en France. Sur fond d’envolée du M & A (fusions/acquisitions à l’anglo-américaine), les rivalités des banques d’affaires se sont exacerbées en 2020, comme l’a montré l’offensive de Veolia sur Suez. Signe de cet accroissement des parasites financiers, en 2020, la présence de trois banques-conseils lors de la vente du bloc d’actions Suez par Engie à Veolia. L’opération Veolia sur Suez, quant à elle, en recense pas moins de onze aujourd’hui.

Le climat de dictature sanitaire a donc « étrangement » profité aux banques américaines alors qu’il paralysait l’activité des petits commerces du territoire national. On l’a dit, Goldman Sachs s’impose en tête du classement Refinitiv avec plus de 100 milliards de dollars de transactions françaises conseillées sur les 204 milliards recensées dans le pays (+8 %). JP Morgan, engagé aussi aux côtés de Suez, a pris la deuxième place du classement avec 94,5 milliards de dollars de deals. « Les banques d’affaires n’ont jamais été aussi mobilisées qu’en ce moment, a déclaré Kyril Courboin, son responsable France.

Deux banques américaines ont cependant décroché du podium, Morgan Stanley et Citigroup. Et tandis que BNP Paribas tenait encore la troisième place mi-décembre (et à la première sur les cibles françaises), Lazard Frères lui a donc ravi son rang. La Société Générale et Rothschild and Co ont elle aussi fait une remontée spectaculaire aux cinquièmes et sixième place.

Selon les « initiés »  et experts de la finance, l’échéance de la présidentielle en 2022, joue un rôle de stimulant : « la pression est forte pour conduire des acquisitions d’ici au troisième trimestre en France et créer des champions européens en bénéficiant de l’alignement politique potentiel avant la fin du quinquennat actuel », juge ainsi Maja Torun, responsable de la banque d’investissement de JP Morgan en France.

Rothschild and Co : la grosse entreprise qui ne connait pas la crise

Pour ce qui de Rothschild & Co (l’ancienne boite du Président), tous les débuts d’année ne pourront pas ressembler à 2021. En effet, sur les six derniers mois, la banque de David et Alexandre a explosé ses meilleurs résultats sur une année pleine. L’établissement de l’avenue de Messine voyait ses revenus s’établir à 1,35 milliard d’euros (+60% par rapport aux six premiers mois de 2020…). Son résultat net, à 346 millions d’euros, a plus que quintuplé par rapport aux 65 millions d’euros de la même période de l’année passée. Si l’on se permet de comparer avec l’année 2018 dans son entièreté, année record pour la banque, cette dernière avait totalisé un résultat net de 303 millions d’euros.

A vrai dire, il semble que la dernière année du premier mandat d’Emmanuel Macron soit devenue le paradis terrestre pour les banquiers d’affaires. Comme l’a déclaré à l’Agefi François Pérol, « managing partner » et coprésident du comité exécutif de Rothschild and Co : « L’activité de la banque d’affaires a été très soutenue dans toutes nos expertises et toutes les géographies ». Pour ce qui est des seuls revenus de l’activité de fusion et acquisitions Pérol à indiquer : « Nous sommes premiers en Europe concernant les fusions et acquisitions, et sur le podium au niveau mondial » et pour ce qui est du conseil en financement : « Nous avons conseillé plus d’introduction en Bourse en Europe qu’aucun autre conseiller indépendant », conclut François Pérol.

Pour avoir une brève idée des montants engagés et de la bonne santé de l’entité Rothschild and Co, quelques montants intéressants sont à retenir également : « La banque privée affiche elle aussi un nouveau record, concernant sa collecte. Elle a capté 3,7 milliards d’euros de flux nets en un seul semestre, alors que cette même collecte se montait à 2,5 milliards d’euros pour la totalité de l’année 2020. Les chiffres du premier semestre prennent en compte un mandat exceptionnel de conseil que la banque a conclu en Allemagne, pour un milliard d’euros. Au total, les encours sous gestion du groupe se montent à 87,5 milliards d’euros, en hausse de 12 % par rapport aux 78,1 milliards d’euros en décembre 2020.

Les revenus de la banque privée et de la gestion d’actifs ont atteint 274 millions d’euros, en hausse de 9 % par rapport au premier semestre 2020, pour un résultat avant impôts de 58 millions d’euros, en progression de 39% sur un an. Ces chiffres n’incluent pas l’activité de Pâris Bertrand, la société de gestion privée que le groupe a rachetée en 2020 et qui compte 6 milliards d’euros d’actifs

Enfin, les activités de capital investissement et de dette privée ont vu leurs revenus du premier semestre 2021 multiplié par plus de quatre en un an, à 235 millions d’euros et le profit avant impôt s’est établi à 185,3 millions d’euros, contre un peu moins de 10 millions d’euros au premier semestre 2020. Cette progression s’explique par des plus-values de cessions dans ses secteurs de prédilection que sont la santé, les logiciels et les services technologiques, et par la poursuite de la croissance des revenus récurrents. »

En France, vous le voyez, à une heure où le CAC 40 a dépassé pour la première fois de son histoire les 7000 points et qu’il est en hausse de plus de 70% depuis le début de l’aggravation folle des politiques interventionnistes des banques centrales en mars 2020, les banques d’affaires, elles aussi, se régalent et organisent de somptueux festins sur le dépeçage constant du tissu économique français…

La fausse nouvelle donne verte et l’influence du rocher noir

Avec Lazard-Rothschild en Europe, ou encore Blackrock aux États-Unis et dans le Monde, cette crise du Covid aura donc profité à de nombreux acteurs du cartel la finance mondialiste. Pour l’instant la crise covidienne n’a pas porté préjudice à tout le monde. D’ailleurs, pour ce qui est de Blackrock, le gestionnaire d’actif a encore renforcé son poids et son influence politique en Europe, notamment en fixant le cadre de la finance verte dans l’Union Européenne.

La Commission européenne a en effet enfin rendu publique l’étude controversée commandée à Blackrock sur la finance durable. Dans ce document, loin d’être transcendant, le gérant d’actifs américains fustige l’absence de définition claire de l’ESG (critères environnementaux, sociaux et de gouvernance) au sein des banques et chez les régulateurs. Merci Blackrock pour cette fine analyse !

Avant même sa parution, ce rapport, avait suscité des débats passionnés. La Commission européenne a cependant fini par publier les conclusions de BlackRock sur les banques européennes et la finance durable. En réalité, ce n’est pas le fond du rapport qui est important (il n’apporte rien) c’est ce qu’il dit de la relation entre la firme dirigée par Larry Fink et les institutions européistes.

La commission de Bruxelles n’était d’ailleurs plus forcément encline à dévoiler le document, après le tollé provoqué par les conditions de son attribution au groupe américain, premier gestionnaire d’actifs mondial avec 9.500 milliards de dollars d’encours gérés. L’affaire était d’ailleurs remontée jusqu’au bureau de la médiatrice de l’Union européenne (UE), qui avait doucement recadré Bruxelles sur sa gestion des conflits d’intérêts. Selon elle, « Blackrock a optimisé ses chances d’obtenir le contrat en faisant une offre financière exceptionnellement basse [280.000 euros], ce qui pourrait être perçu comme une tentative d’exercer une influence sur un domaine d’investissement pertinent pour ses clients ».

Les liens que Blackrock a tissés avec des fonctionnaires de l’UE et des organes affiliés ont été depuis très exposés. Un rapport avait notamment détaillé 24 réunions avec la Commission européenne liées à la finance durable et le recrutement d’anciens fonctionnaires de l’UE et du FMI à des postes de direction. Les exemples ne manquent pas…

En réalité, la Commission européenne a laissé l’un des lobbys les plus puissants du monde lui dicter les plans de l’Europe sur la finance verte. Et évidemment Blackrock est au cœur d’un réseau d’associations professionnelles, de groupes de pression et de réunions en coulisses qui n’ont qu’un seul but : asseoir le projet de la Grande réinitialisation et sa vision malthusienne écologique. Blackrock et son principal rival The Vanguard Group investissent d’ailleurs désormais massivement dans l’immobilier du Monde d’après. Fait notable, Blackrock propose aussi un ETF sur les Smart City et les infrastructures intelligentes

La petite propriété privée : le vrai sujet de cette décennie

En réalité, on le voit avec ces multitudes d’opérations, la question qui est en train de se poser, est clairement celle de la petite propriété individuelle, comme je l’ai exposé dans mon livre « le Grand Reset en Marche ». L’objectif est bien de nous transformer littéralement en esclave, en faisant de nous sur le long terme des populations de locataires.

D’ailleurs, contrairement à ce qu’on pourrait croire, en Europe, les pays riches ne sont pas du tout ceux qui comptent le plus de propriétaires immobiliers (Nord : Allemagne, Royaume-Uni, Pays-Bas). Au contraire, selon Eurostat qui compile les données des différents pays européens, les situations varient en fonction de l’histoire, de la culture de chaque pays et un excédent de propriétaires serait, pour l’establishment qui rédige ces statistiques, un frein au dynamisme économique.

C’est d’ailleurs intrinsèquement le message alchimique que veut faire passer l’oligarchie occidentale : en ne possédant plus rien, vous serez aussi plus riches ! Ainsi on peut  encore observer que les pays de propriétaires sont concrètement les pays latins. Et ce qui nous attend pour nous les Latins et plus particulièrement les Français c’est désormais la simple liquidation de nos modes de vie.

D’ailleurs le Premier ministre espagnol a officiellement présenté le jeudi 20 mai 2021 un volumineux plan mis au point par une centaine d’« experts » pendant un an et visant à faire de l’Espagne en 30 ans un des pays les plus modernes et prospères de l’Union européenne. Ce plan est en vérité totalement une application des objectifs et normes du Great Reset des élites financières apatrides.

Ainsi, le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez (ancien conseiller fiscal à New York) a donc présenté un plan de 675 pages intitulé Espagne 2050, fondements et propositions pour une stratégie nationale à long terme invitant à entamer une réflexion collective sur les défis du pays après la pandémie pour savoir quel type de pays « nous voulons être dans 30 ans ». «La vision de l’avenir doit être celle de l’État et non du gouvernement. Le présent nous occupe, mais nous devons également nous soucier de l’avenir», a ainsi déclaré Sanchez.

Le journal El Mundo a parfaitement synthétisé ces propositions du plan de Sanchez et en a conclu qu’en 2050, les Espagnols n’auront ni voiture ni maison personnelle et devront partager un appartement. Ils seront obligés de renoncer aux avions pour des voyages de courte distance en utilisant le train. En matière d’emploi, ils auront un statut autonome ou un CDD et pourraient avoir à travailler jusqu’à 70 ans avant de partir à la retraite. Ils devront manger moins de viande et payer plus d’impôts…

Le document, développé avec la contribution de plus de 100 experts de divers domaines et origines idéologiques, est désormais ouvert aux amendements des partis politiques, des autorités locales et régionales, des syndicats et des groupes d’employeurs, des organisations à but non lucratif et des universités. Voilà en vérité ce que nous réservent nos élites mondialisées. La ministre Emmanuelle Wargon, quand elle a évoqué la fin de la maison individuelle future, n’a fait, en réalité, que reprendre ces mêmes consignes qui viennent « d’en haut » et qui visent à s’imposer à l’ensemble du monde occidental.

Les politiques (valets dans leur ensemble) soumis aux grandes banques d’affaires de la haute finance et au ThinkThanks mondialistes, sont pour certains au courant et intéressés au dépeçage des appareils productifs énergétiques des nations. Car à l’heure de la célébration de ce nouveau paradigme vert symbolisé par la COP 26 et le rôle vert de Mark Carney au sein de l’establishment international, le temps est venu de nous faire avaler la pilule verte, dans le même temps où les masses occidentales se font inoculer.

Et cet agenda de la peur n’est pas terminé, d’autres catastrophes réellement graves arrivent. Notamment le cataclysme financier qui vient (dont le géant de l’immobilier chinois Evergrande pourrait être l’un des déclencheurs avec l’inflation, ou encore les pénuries en conséquence de ruptures des chaînes d’approvisionnement, des cyberattaques, coupures d’eau, d’électricité, scandales sanitaires divers, etc.) Toutes ces calamités menaçantes pourraient pleinement nous faire basculer dans les prochains mois dans ce fameux « Monde d’après »…

Marc Gabriel Draghi

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