Le 19 février à 12h30, Nicolas Stoquer vous prépare un direct explosif sur un sujet d’actualité, en direct sur Géopolitique Profonde.
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La diabolisation obsessionnelle de la Russie
Emmanuel Macron a franchi un nouveau cap dans sa rhétorique hostile envers Moscou. En marge du sommet de Paris sur la sécurité, il a désigné la Russie comme un « danger existentiel » pour l’Europe. Une déclaration lourde de sens, qui dépasse le simple positionnement diplomatique. Elle révèle une phobie politique profondément enracinée, où le Russe devient l’incarnation du mal absolu, l’ennemi à abattre.
Cette obsession n’a rien d’accidentel. Depuis 2017, Macron s’inscrit dans une logique d’affrontement systématique avec Moscou. De la crise ukrainienne à la guerre informationnelle, il alimente une narrative où la Russie serait une menace pour la stabilité du continent. Pourtant, la réalité est tout autre. Ce n’est pas la Russie qui envahit des pays sous de faux prétextes, qui impose des sanctions économiques destructrices ou qui mène des révolutions colorées aux quatre coins du monde. C’est bien l’Occident, sous impulsion américaine, qui redessine l’échiquier géopolitique à coups de coups d’État et d’interventions militaires.
Mais pour Macron et les européistes, admettre cela reviendrait à reconnaître que l’Europe est devenue un simple pion de Washington. Il est donc impératif de désigner un ennemi extérieur, de détourner l’attention des peuples, de les focaliser sur une menace imaginaire. Cette diabolisation ne vise pas seulement à justifier des décisions politiques dangereuses, elle sert avant tout un projet bien plus vaste : celui de l’intégration totale de l’Europe sous une gouvernance supranationale.
Le bouc émissaire d’un projet totalitaire
Depuis plusieurs années, l’Union européenne avance à marche forcée vers un fédéralisme autoritaire. L’objectif est clair : liquider les souverainetés nationales et imposer un modèle unique, technocratique, centralisé. Pour y parvenir, il faut un catalyseur, une peur commune capable de fédérer les masses. La Russie joue parfaitement ce rôle.
En présentant Moscou comme une menace existentielle, Macron et ses alliés justifient un renforcement des structures européennes : plus de budget pour la défense commune, plus de contrôle sur les États membres, plus de soumission aux diktats de l’OTAN. La souveraineté devient un concept obsolète, balayé par la nécessité impérieuse de « protéger l’Europe ». Le modèle démocratique, lui, s’efface devant l’urgence sécuritaire.
Ce procédé n’est pas nouveau. Il a été utilisé à maintes reprises dans l’Histoire pour renforcer les régimes les plus oppressifs. L’Union européenne, sous prétexte de lutter contre un ennemi extérieur, se transforme en une structure de plus en plus coercitive. La Russie devient le prétexte parfait pour accélérer la dissolution des nations, imposer des restrictions aux libertés individuelles et criminaliser toute voix dissidente.
En France, cette stratégie se traduit par une répression accrue des opinions non conformes. Les voix appelant à une politique de neutralité ou de désescalade avec Moscou sont immédiatement taxées de « complicité avec l’ennemi ». Le débat est clos avant même d’avoir commencé. Macron, comme tout bon élève du mondialisme, ne tolère aucune remise en question de son narratif.
Macron, un pyromane prêt à sacrifier son peuple
Cette logique ne peut mener qu’à une seule issue : la guerre. Macron agit concrètement pour alimenter le conflit. L’aide militaire à l’Ukraine, l’envoi de matériel de guerre, la participation active aux sanctions économiques, tout converge vers un engagement toujours plus direct dans l’affrontement avec Moscou.
Mais la question se pose : jusqu’où est-il prêt à aller ? L’histoire récente montre que les conflits déclenchés sous de faux prétextes finissent toujours par échapper à leurs instigateurs. En se positionnant en chef de guerre, Macron met la France sur une trajectoire dangereuse. Il ne s’agit plus seulement de diplomatie agressive ou de sanctions économiques, mais d’une véritable montée en puissance militaire.
Les récentes déclarations du président français laissent peu de place au doute : il envisage toutes les options, y compris une confrontation militaire directe avec la Russie. Or, cette escalade ne peut que mener à une catastrophe. La France, dépourvue d’une armée capable de rivaliser avec Moscou, ne serait qu’un pion sacrifié dans un conflit dicté par Washington et Bruxelles.
Pourtant, Macron persiste, porté par une haine irrationnelle et une ambition aveugle. Son mépris pour la souveraineté nationale et son adhésion aux dogmes mondialistes en font un parfait relais des intérêts atlantistes. Peu lui importe que la France soit entraînée dans une guerre perdue d’avance. Peu lui importe que les Français n’aient rien à gagner, mais tout à perdre. Seule compte la consolidation du pouvoir européen, au prix de tous les sacrifices.
L’arrivée de Trump à la Maison-Blanche pourrait temporairement freiner cette course à l’abîme. Mais la dynamique est enclenchée, et les élites européistes, frustrées de leur impuissance face à la résistance russe, risquent de redoubler d’agressivité. Lorsque les garde-fous américains disparaîtront, lorsque l’illusion d’une Europe forte nécessitera une démonstration de puissance, alors la guerre totale deviendra une possibilité bien réelle.
Macron ne reculera pas. Sa haine de la Russie est celle d’un système entier, celui d’une élite mondialiste qui voit en Moscou la dernière résistance à son projet totalitaire. Cette haine, si elle n’est pas contenue, emportera la France dans une spirale dont elle ne pourra plus sortir.
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2 réponses
C’étaient les porte-hélicoptères Mistral et non pas des frégates
La guerre pour se donner les pleins pouvoirs (état d’urgence – état de guerre – suspendre les élections – comme Zélinsky) et se maintenir au pouvoir de cette façon ! J’ai toujours pensé que nous en arriverions-là !