Le 28 novembre à 7h, Maria Boutina, le Général Henri Roure et Patrice Magneron sont les invités de Nicolas Stoquer et Raphaël Besliu, en direct dans La Matinale sur Géopolitique Profonde !
Maria Boutina est une ancienne agente russe condamnée aux États-Unis pour infiltration politique. Après avoir purgé sa peine et été expulsée vers la Russie en 2019, elle a été élue députée à la Douma d’État en 2021.
Le Général Henri Roure est officier-général issu des troupes de Marine, Saint-Cyrien, breveté de l’École Supérieure de Guerre et Docteur d’État en Science Politique. Présent sur la liste de Dupont-Aignan et Debout la France pour les élections européennes de 2019, il a décidé de rallier la liste ASSELINEAU-UPR-FREXIT pour les européennes de 2024, où il occupera la 3e place.
Patrice Magneron est le président de l’association IDNF (Initiative pour la Défense de la Nation Française), une organisation engagée dans le rapprochement entre militaires et civils. À travers diverses actions et activités, l’IDNF œuvre pour renforcer les liens entre ces deux composantes essentielles de la société, en mettant l’accent sur des valeurs de patriotisme et de défense de l’identité nationale.
Macron détruit la France pour son rêve européen
Emmanuel Macron liquide la France pour devenir le champion de l’Union européenne. Il ne s’agit pas d’un malentendu ou d’une erreur stratégique, mais d’un plan froid et méthodique. D’ici 2027, il veut en finir avec ce qui reste de la souveraineté française. Il l’a déjà prouvé : les intérêts du peuple et de la nation passent après son obsession de construire une Europe supranationale.
Depuis 2017, Macron s’emploie à désarmer la France sur tous les fronts. Il a affaibli notre indépendance énergétique en fermant des centrales nucléaires stratégiques, au nom d’une transition écologique qui sert avant tout l’Allemagne. Il a bradé nos fleurons industriels à des intérêts étrangers, transformant des entreprises françaises clés en vassales de groupes internationaux. Il a vendu la souveraineté budgétaire du pays à Bruxelles, acceptant sans sourciller des directives européennes qui étouffent nos finances publiques.
Pire encore, Macron n’a cessé de plier sous les injonctions de Washington et de Berlin. Il aligne la France sur les décisions des autres puissances, au détriment de ses propres intérêts. Son agenda est clair : il ne sert pas la France, il prépare sa carrière au sommet des institutions européennes. Pour y arriver, il est prêt à sacrifier l’avenir du pays.
La Russie, l’ennemi fabriqué par Macron
Macron utilise la Russie comme un prétexte pour justifier ses ambitions supranationales. Pour lui, l’Union européenne ne peut exister sans un ennemi commun. La Russie est cet ennemi. Il ne s’agit pas d’une coïncidence, mais d’une stratégie délibérée. En désignant Moscou comme la grande menace, Macron tente de souder les pays européens autour de son projet d’Europe fédérale.
Cette politique de confrontation n’a aucun sens pour la France. Les sanctions économiques imposées à la Russie n’ont pas affaibli Vladimir Poutine, mais elles ont détruit des secteurs entiers de l’économie française. Nos agriculteurs, nos entreprises et nos ménages en subissent les conséquences directes. Explosion des prix de l’énergie, raréfaction des matières premières, inflation galopante… La France paye le prix fort pour une guerre qui n’est pas la sienne.
Macron persiste, car il ne défend pas la France. Il défend une idéologie supranationale. En alimentant la rhétorique anti-russe, il renonce à la position historique de la France comme puissance diplomatique indépendante. Il fait de notre pays un exécutant servile des volontés de Washington et de Bruxelles. Mais ce n’est pas tout; il met également la France en danger. En poussant l’Europe vers une escalade militaire, il expose le territoire français à des représailles et affaiblit notre souveraineté militaire.
Macron utilise la Russie comme un outil. Il veut transformer la peur de Moscou en ciment pour construire son Europe fédérale. Et tant pis si cela détruit la France.
Les forces souverainistes face au plan destructeur de Macron
Il ne reste plus de temps. Macron prépare la destruction totale de la nation française. Les souverainistes doivent agir maintenant, sans hésitation ni compromis. L’enjeu est clair : empêcher la liquidation complète de notre indépendance et restaurer les fondations de notre souveraineté.
La priorité absolue est de construire une alternative politique. Toutes les forces patriotes doivent s’unir pour renverser cet agenda de trahison. Il n’y a plus de place pour les divisions internes. Ce n’est pas seulement une bataille électorale, c’est une lutte pour la survie de la France en tant que nation libre et indépendante.
Les solutions sont connues et doivent être mises en œuvre sans attendre. Sortir des logiques supranationales destructrices, reconstruire notre indépendance énergétique grâce au nucléaire, et renouer avec une politique étrangère non alignée. La France doit redevenir une puissance autonome, capable de défendre ses propres intérêts au lieu de se soumettre aux diktats étrangers. Cela implique également de regagner notre souveraineté économique et monétaire, aujourd’hui sacrifiée sur l’autel de l’euro et des règles budgétaires européennes.
Les souverainistes ont également un devoir de pédagogie. Les Français doivent comprendre que Macron ne travaille pas pour eux, mais contre eux. Chaque mesure, chaque décision de son mandat est orientée vers un seul objectif : briser les résistances nationales pour imposer son rêve européen. La souveraineté n’est pas un luxe ou un fantasme du passé. Elle est la condition sine qua non pour garantir la liberté, la sécurité et la prospérité du peuple français.
L’ascension de Maria Boutina, un parcours incontournable pour l’avenir russe
À 9h, plongez dans une interview exclusive avec Maria Boutina, une personnalité qui incarne aujourd’hui l’un des visages les plus emblématiques de la stratégie russe. Ancienne espionne russe emprisonnée aux États-Unis pour avoir infiltré des cercles politiques influents, elle a marqué l’opinion publique par son engagement déterminé à défendre les intérêts de son pays face aux pressions américaines. Rapatriée après avoir purgé sa peine, Maria Boutina a rapidement trouvé sa place au cœur du paysage politique russe, affirmant son influence dans les grandes orientations stratégiques de la nation.
Aujourd’hui, elle est en première ligne de la mise en œuvre du décret idéologique promulgué par Vladimir Poutine, un programme ambitieux visant à renforcer les valeurs traditionnelles et à cimenter l’unité nationale.
3 Responses
Vers 1H35 Patrice Magneron défend la Constitution de la Cinquième « République » (c’est en réalité une réprivée comme les quatre précédentes) française, alors même qu’elle est responsable de la plupart des maux qui minent la France ! M. Magneron, comme tous les droitards, se méfie des gueux car il se croit supérieur à eux. La souveraineté française qu’il préconise est bien sûr oligarchique (responsable des guerres, de la destruction de la nature et des crises économiques) et s’oppose à l’authentique souveraineté qu’est la souveraineté populaire. Le texte ci-dessous va certainement faire trépigner de rage M. Magneron :
LE CALENDRIER DES RIC (Référendum d’Initiative Citoyenne)
J’estime que la question de la fixation du calendrier des RIC est d’une grande importance. Aussi je propose que les sessions de RIC se tiennent le dernier dimanche de mars, le dernier dimanche de juin, le dernier dimanche de septembre et le dernier dimanche de décembre. Puisqu’est légitime la tenue de RIC communaux, départementaux, régionaux et nationaux (y compris le RIC constituant) il y aura au maximum seize RIC par an et au minimum zéro répartis dans quatre sessions qui auront lieu aux dates susmentionnées. Ainsi, lors de chaque session il y aura au minimum zéro RIC et au maximum quatre (*). Si nous décidons que le seuil de déclenchement d’un RIC national comme le RIC constituant est de 700 000 pétitionnaires, une pétition pour la tenue d’un RIC constituant ayant recueilli 730 405 signatures permettra la tenue de ce RIC constituant, par exemple, le dernier dimanche de mars et la pétition pour un autre RIC national ayant recueilli 720 210 signatures autorisera la tenue de ce second RIC national le dernier dimanche de juin. La même règle sera appliquée pour les trois autres échelons administratifs. Il va de soi que le nombre de signatures à recueillir pour les échelons communal, départemental et régional sera proportionnel au nombre d’habitants respectifs de ces différentes communautés administratives et variera donc d’une commune à l’autre, d’un département à l’autre et d’une région à l’autre. Si, par exemple, deux RIC et non quatre ont lieu dans une commune lors de la session des RIC du dernier dimanche de septembre, cela signifiera soit que deux propositions de RIC n’auront pas encore recueilli le nombre suffisant de signatures permettant la tenue de ces RIC, soit que les citoyens n’auront pas jugé nécessaire la tenue de ces RIC et n’auront donc pas entrepris une campagne de récolte de signatures, ou bien encore l’une et l’autre de ces deux éventualités.
(*) Chacun de ces quatre RIC se subdivise en RIC législatif, abrogatoire, révocatoire et veto. Le RIC constituant est l’une des subdivisions du seul RIC national.
Concernant le conflit :
Les conditions de Poutine pour une tentative de résolution du conflit ukrainien sont connues au moins depuis juin : retrait total de Kiev du Donbass et de la Novorossiya ; pas d’Ukraine dans l’OTAN ; fin de l’ensemble des plus de 15 000 sanctions occidentales ; et une Ukraine non alignée et dénucléarisée.
C’est tout. Tout est non négociable, sinon la guerre se poursuivra sur les champs de bataille, comme la Russie l’entend, jusqu’à la capitulation totale de l’Ukraine.
Tout le reste n’est que gesticulations et propagandes inutiles. La Russie a déjà gagné et l’occident devra se plier aux conditions russes ou rentrera dans d’énormes souffrances.
Un beau et grand moment d’émotion, ce témoignage de la très courageuse Maria BOUTINA, un total contraste avec les excitées d’hier. Félicitations à vous pour cet éclairage bien différent, il ne s’agit pas d’idéaliser la Russie qui a sûrement des défauts et des insuffisances , mais de s’efforcer de comprendre et de s’enrichir des différences.