Le 24 février 2022, jour de l’annonce de l’opération militaire russe en Ukraine, a commencé la troisième guerre de Macron.
Les trois guerres de Macron
Sa première guerre a été face au Pays réel, ces Gaulois réfractaires à l’égard desquels il éprouve le plus souverain mépris. Elle commença le 17 novembre 2018, date du Ier acte du mouvement des Gilets jaunes, lesquels lui firent quelques sueurs froides, mais à grand renfort d’armes non létales arrachant – quand même ! – yeux et mains de ces réfractaires en colère, Macron est parvenu à tuer la contestation sociale qu’une majorité de Français voyait comme légitime.
Sa deuxième guerre a été la pandémie du coronavirus qui, à partir des premières semaines de 2020, a fait entrer l’humanité dans une ère nouvelle. Si, en répétant à six reprises lors de son allocution du 16 mars « Nous sommes en guerre », le président de la République a suggéré que l’ennemi était le virus, en réalité il dut affronter des ennemis bien humains, à savoir les Français hostiles aux mesures telles que le confinement et la vaccination, sans se priver de leur porter l’estocade par une injure, leur promettant le 7 janvier 2022 de les « emmerder », transgressant le principe selon lequel cela ne se fait pas d’insulter ses propres concitoyens quand on est le chef de l’État. Mais qui s’en souvient, à l’heure où l’artillerie russe pilonne infrastructures et forces armées du régime de Volodymyr Zelensky ?
La troisième guerre de Macron est ni plus ni moins la Troisième Guerre mondiale, qui comme les deux précédentes a éclaté en Europe de l’Est. Sarajevo, puis la Pologne, puis l’Ukraine… C’est dans cette nation protéiforme affectée par une guerre civile larvée depuis près de huit ans que commence « le combat du grand Jour de Dieu tout-puissant », pour citer le quatorzième verset du seizième chapitre du livre de la Révélation de Jean [1], opposant Ouest (l’OTAN et ses alliés) et Est (Chine-Russie et leurs alliés), soit la matérialisation du combat philosophique entre barbarie et civilisation, ou – pour le dire autrement – entre modernité et tradition.
Le président Macron se veut justement la parfaite incarnation des modernes, des progressistes, dont les Tables de la Loi sont les Déclarations des droits de l’homme (celle du 26 août 1789 et celle du 10 décembre 1948), qui pour s’imposer au monde, du « populicide » des chouans aux bombes atomiques de Nagasaki et Hiroshima, n’ont pas manqué de briser une quantité incommensurable de vies, jusqu’aux récents épisodes sanglants de l’ex-Yougoslavie, d’Afghanistan, d’Irak et de Syrie.
Gilets jaunes, Covid, Ukraine
À l’instant où il s’agit de dresser le bilan du quinquennat d’Emmanuel Macron, force est de constater qu’il s’est déroulé sous le signe de la guerre, d’une triple guerre.
Macron, symbole d’une technocratie qui s’est mise au service de la Banque, s’est hissé à la tête d’un système politique inventé par un militaire, le général de Gaulle, dont l’arrivée au pouvoir dans des conditions tragiques fit craindre à nombre de ses opposants une dérive césariste, permise constitutionnellement selon eux par l’article 16 qui prévoit « l’exercice des pouvoirs exceptionnels ».
François Mitterrand fut de ceux à qui la perspective d’un nouveau « 18 brumaire » faisait horreur. C’est ainsi qu’il signa le pamphlet Le coup d’État permanent en 1964, avant de devenir le chef de cette Vème République honnie, car jugée trop bonapartiste, qu’il ne changea pourtant pas d’un iota, cultivant depuis son trône élyséen la parole rare, théorisée par son conseiller Jacques Pilhan.
Depuis le système médiatique a considérablement changé et Macron, ce Giscard bis qui se dit gaullo-mitterrandien, estime que pour reproduire la stature « jupitérienne » que Mitterrand s’était taillée il doit substituer à la parole rare le coup d’éclat permanent, en veillant à utiliser toute la palette médiatique dont il dispose à l’ère des réseaux sociaux : du J.T. de TF1 à McFly et Carlito sur YouTube en passant par une vidéo selfie sur Twitter ou TikTok, sans oublier l’importance qu’ont prises les chaînes d’info en continu, BFMTV en tête.
L’action communicationnelle est plus que jamais devenue le cœur de l’action politique : avec la mondialisation, les décisions lourdes se prennent au sein des sièges des firmes transnationales, tout particulièrement des GAFAM, ainsi que dans les pôles décisionnels des institutions supranationales (FMI, OMC, BCE, Commission européenne).
Et à cela s’est ajouté le Covid-19 : le politique, en se soumettant aux autorités médicales, devient « biopolitique », selon le vocable du Michel Foucault. Il perd ainsi son pouvoir au profit de l’expertise scientifique. Macron n’est rien d’autre qu’un polichinelle agissant au profit de la bancocratie. Polichinelle a brisé en janvier dernier un tabou, en admettant ouvertement qu’il entendait nuire à une partie de ses concitoyens, ceux qu’il exècre, ces emmerdeurs, ces Gaulois réfractaires refusant de se transformer comme lui en Gallo-ricains [2], dociles et vaccinés, ne protestant pas le moins du monde d’être poussés à ingérer en intraveineuse ces substances mises au point par des sociétés américaines ou britanniques.
Par le ton polémique de son verbe, il en est arrivé au stade du coup d’État sémantique, autrement dit de la déclaration de guerre d’un groupe contre un autre. Celui qui, à cause de sa gestion autoritaire de la révolte des Gilets jaunes a été comparé à Adolphe Thiers, a endossé l’habit d’un « ancêtre » encore plus lointain : le comte de Boulainvilliers qui, au début du XVIIIème siècle, réveilla les fractures ethniques de la France pour justifier le renforcement des privilèges de la noblesse, acquis de haute lutte à l’époque des invasions barbares, dans une étude intitulée Mémoire pour la noblesse de France contre les Pairs, puis dans sa Lettre sur les anciens Parlemens qu’on appelle États généraux.
Ce qui selon lui légitimait la suprématie de la minorité post-franque sur la majorité post-gauloise était le droit de la force, et rien d’autre. Son modèle politique était peu ou prou celui de l’Angleterre : un régime où le monarque voit son pouvoir limité par de grands seigneurs, ou polysynodie, ce qui est au fondement du parlementarisme britannique.
Or, depuis, les temps démocratiques sont advenus, et la « force du droit » a supplanté le « droit de la force ». Cette force du Droit, fondé sur l’onction démocratique, Max Weber l’appelait force du légal-rationnel. Macron se prétend modèle d’incarnation de la rationalité, chef du « cercle de la raison », contre les obscurantistes.
Contrairement à l’époque de Boulainvilliers, où la quantité ne s’était pas encore substituée à la qualité, cette fois c’est la « majorité » qui lance l’offensive. N’oublions pas qu’en définitive la « démocratie » est la dictature de la majorité. Mais depuis les Gilets jaunes la « démocratie » vacille, pour faire en sorte que le système se maintienne Macron a choisi comme politique économique l’inflation, comme jadis ses devanciers les révolutionnaires, ce qui le sert sur le court terme seulement [3].
Il est par voie de conséquence contraint de focaliser l’attention du public sur d’autres sujets. Parmi ceux-là la question sanitaire : si, à l’orée de l’an 2022, Macron a déclaré la guerre de classes, se posant comme fer de lance de la majorité silencieuse qui ne supporte pas qu’une poignée d’irréductibles rejettent la vaccination – telle Clotilde qui a très peur des amères concoctions de la « cuisine du diable » de son oncle le docteur Pascal dans le roman éponyme d’Émile Zola – n’est-ce pas pour éviter que le débat soit centré autour de son bilan économique, qui est lamentable pour ne pas dire catastrophique ?
Il y a un point commun, d’ailleurs, entre ce roman qui clôt la saga des Rougon-Macquart et le mandat de Macron. À la fin du Docteur Pascal, qui traite de la foi scientiste dans le Progrès indéfini porteur d’un nouvel âge d’or, l’on est étonné de lire ce passage imprégné de religiosité :
« Un élan de ferveur maternelle monta du cœur de Clotilde, heureuse de sentir la petite bouche vorace la boire sans fin. C’était une prière, une invocation. À l’enfant inconnu, comme au dieu inconnu ! À l’enfant qui allait être demain, au génie qui naissait peut-être, au Messie que le prochain siècle attendait, qui tirerait les peuples de leur doute et de leur souffrance ! Puisque la nation était à refaire, celui-ci ne venait-il pas pour cette besogne ? Il reprendrait l’expérience, relèverait les murs, rendrait une certitude aux hommes tâtonnants, bâtirait la cité de justice, où l’unique loi du travail assurerait le bonheur. Dans les temps troublés, on doit attendre les prophètes. À moins qu’il ne fût l’Antéchrist, le démon dévastateur, la bête annoncée qui purgerait la terre de l’impureté devenue trop vaste. Et la vie continuerait malgré tout, il faudrait seulement patienter des milliers d’années encore, avant que paraisse l’autre enfant inconnu, le bienfaiteur. »
Le 16 avril 2020, le président Macron a glissé un message mystérieux au Financial Times contenant des références relevant du même ordre : « Je crois que notre génération doit savoir que la Bête de l’événement est là, elle arrive, qu’il s’agisse du terrorisme, de cette grande pandémie ou d’autres chocs. Il faut la combattre quand elle arrive avec ce qu’elle a de profondément inattendu, implacable. » Pour le moins étrange, cette allusion aux textes eschatologiques des religions révélées (livre de Daniel, Apocalypse de Jean, sourate des Fourmis)… autant chez Zola que chez Macron… Chassez le surnaturel il revient au galop !
Quant à la troisième guerre de Macron, le conflit actuel en Ukraine, l’outillage conceptuel qui nous apparaît le plus pertinent pour donner du sens à cette opération dite spéciale appartient au réseau lexical de la religiosité.
Le conflit global
Implicitement, Vladimir Poutine a désigné dans sa déclaration du 24 février dernier comme ennemi Gog et Magog [4], dans la mesure où il a accusé l’Occident de faire germer le terrorisme comme la nuée porte l’orage :
« En fait, on a l’impression que pratiquement partout, dans de nombreuses régions dans le monde, là où l’Occident vient mettre en place son ordre, cela se termine en blessures sanglantes qui ne cicatrisent pas, en plaies que sont le terrorisme international et l’extrémisme. Tout ce que j’ai évoqué en est l’exemple le plus flagrant, mais ce n’est en aucun cas le seul exemple du mépris du droit international. »
Gog veut dire, selon Augustin d’Hippone dans La Cité de Dieu « la maison », c’est l’OTAN, et Magog signifie, toujours d’après le Père de l’Église de race kabyle, « ce qui en sort », c’est le takfirisme (al-Qaïda, Daech). À cet égard nous remarquons de surcroît que le président russe Poutine désigne l’Ouest comme l’ « empire du mensonge ». Expression à rapprocher de cette remarque de Jean Vaquié dans son Abrégé de démonologie :
« Le mot « Gog » a le sens de « toiture”. Il désigne les forces sataniques couvertes, c’est-à-dire dissimulées, les forces que l’on a des difficultés à identifier comme mauvaises. Gog a donc le sens de ruse. […] Concernant le sens que l’on peut donner à Gog et à Magog, saint Ambroise s’exprime ainsi : « par Gog, qui s’interprète toiture, sont désignés ceux qui cachent leur malice, paraissant justes aux yeux des hommes, alors qu’ils sont méchants dans leur esprit. » » [5]
L’Occident et son projet « anglobaliste » [6] absolument inique s’avèrent ainsi une machinerie complexe, comme indiqué sur JSF le 16 août 2019 :
« Dans l’introduction de son remarquable essai Occident et Islam, le chercheur indépendant spécialiste de géostratégie Youssef Hindi, souligne que l’ »agressive politique d’encerclement – endiguement – conduite contre la Chine et la Russie par les États-Unis et ses alliés dans ce bras armé qu’est lʼOrganisation du traité de l’Atlantique Nord pourrait bien être l’ombre d’une guerre mondiale à venir.[…] Notons que dans les faits la guerre officielle contre le Terrorisme se déroule essentiellement sur le territoire de pays au préalable ciblés par les États-Unis et Israël : Syrie, Irak, Libye, Yémen. Dans les faits, cette lutte anti-terroriste contre […] Daech, al-Qaïda alias al-Nosra, occulte l’appui, les soutiens logistiques et financiers de ces mêmes États coalisés apportent, directement ou indirectement aux fanatiques des organisations d’obédience wahhabite. » Implicitement, il fait référence à une grille d’interprétation que nous avons développée dans un dossier paru en décembre 2018 consacré à Saint-Augustin
Trump a très récemment montré la validité de cette thèse, en révélant urbi et orbi que Daech est un instrument de la politique extérieure américaine.
« « Nous souhaitons que l’Europe reprenne 2 500 djihadistes de Daech, qu’ils retournent en Europe : en France, en Allemagne, dans d’autres endroits. Si elle ne les prend pas, nous devrons probablement les relâcher en Europe », a-t-il déclaré aux journalistes jeudi 1er août », relatait Sputniknews le 2 août dernier.
Ceux qui ont scénarisé le film Le Chant du loup […] semblent souscrire à cette vision des choses : le terrorisme est l’outil d’un projet du diable qui vise à déclencher un conflit généralisé, une troisième guerre mondiale, opposant Ouest et Est, à la fois par la violence islamo-takfirie mais aussi par la violence libérale-démocratique.
C’est pourquoi le 26 décembre 2018 nous soulignions, à propos de ce conflit global « qui oppose des structures réticulaires transnationales désirant la domination planétaire – soit une ploutocratie protestante protégée par sa citadelle insulaire se prenant pour le gendarme du monde, qui soutient une théocratie juive qui entend déployer ses frontières du Nil jusqu’à l’Euphrate, et qui combat après l’avoir suscité une théocratie musulmane qui projette de reconstituer un califat s’étendant cette fois du Maroc à l’Indonésie – les nationalistes français n’ont pas à prendre parti. En optant pour la neutralité, ils échappent au piège tendu par le princeps hujus mundi. Nous n’avons pas à choisir entre Gog et Magog, entre le terrorisme dʼÉtat et lʼÉtat terroriste. Nous n’avons pas à nous engager dans ce que l’on nous présente comme une guerre entre le Bien et le Mal. » »
Cela fait des années qu’une guerre latente est livrée à la Russie et à la Chine. En attestent les lignes précédentes. Cette guerre est désormais manifeste. La France y joue un rôle secondaire, même si pour les États-Unis son poids est décisif au sein de cette alliance « anglobaliste », qui est le regroupement de qu’est l’AUKUS [7] et de l’Union européenne, dont les membres sont en train d’accroître considérablement leur rapprochement en matière de coopération stratégique et militaire depuis le déclenchement de l’offensive russe en Ukraine. Indéniablement, la guerre est un accélérateur historique.
À tous ceux qui restent abasourdis par ce qui vient de commencer à la frontière orientale de notre continent européen, nous les invitons à lire ce que Charles Maurras écrivit à l’adresse de ceux qui croyaient impossible l’irruption de la guerre de 14-18, à ces doux idéalistes, pacifistes, humanitariens, ces adeptes de la foi dans le progrès pacificateur, dans l’utopie socialiste, qui avaient pour maître Jean Jaurès.
Le lendemain de sa mort, le 2 août 1914, l’éditorial de Charles Maurras dans l’Action Française, soulignant la marche tragique de l’Histoire, mettait en évidence l’ineptie de la croyance en l’irruption hic et nunc de la paix universelle perpétuelle :
« On lit dans une page de l’introduction à l’Enquête sur la Monarchie :
» — Cela est très sensé, me disait un socialiste à qui je communiquais nos premiers travaux, seulement vous raisonnez comme s’il ne devait pas se produire de transformations… »
Eux, raisonnaient comme si les transformations devaient se produire dans le sens de la pacification graduelle, caractérisée par un état de consommation pure, renouvelée de l’abondance et de l’oisiveté de l’âge d’or.
Évolutionnistes de formation, concevant l’avenir suivant un développement unilinéaire, à la manière de M. Léon Bourgeois, ce fut pour eux un simple, jeu d’écriture ou de langage que de prouver par a plus b de combien de façon nous marchions, nous courions an régime de la société des nations, les idées nationales, les faits nationaux devant se décomposer avant même qu’une génération d’hommes eût vécu !
Nous soutenions la thèse contraire, nous mentirions que, partout, grandes, petites, avancées, arriérées, les nationalités contemporaines frémissaient, se tendaient vers l’indépendance, vers l’influence ou, pour les plus fortes, vers la domination. […]
L’histoire mieux interrogée aurait dû prévenir M. Jaurès et les socialistes qui le subissaient tous qu’ils tournaient le dos à leur siècle. L’évolution, comme ils disent, ne va pas à l’unité, mais bien à la diversité. »
Certes, depuis l’ONU a été fondée, des instances d’intégration régionale comme l’Union européenne sont en construction, une « justice » internationale existe ; un mouvement vers l’unité s’est déployé. Or, constate-t-on, à un tel mouvement se heurte un attachement profond à la diversité, qui, s’il le faut, est prêt à prendre les armes (nucléaires) pour résister à l’uniformisation imposée par la loi d’airain « anglobaliste ».
Macron est le Jaurès ou le Léon Bourgeois de notre temps. L’un de ses mentors, Alain Minc, avait parlé de mondialisation heureuse. Notre planète, au crépuscule de son premier mandat présidentiel, s’engouffre dans une direction diamétralement opposée, dans le périlleux engrenage de la guerre.
En 2017 il avait gagné en promettant aux Français le Printemps éternel, cinq ans plus tard la crainte qu’un hiver nucléaire hante les esprits de nombre d’entre eux. « Le marché des bunkers, qui n’existait pas dans notre pays jusqu’ici, commence à se réveiller » [8], écrit Marie Coeurderoy.
Rémi Hugues
Pour aller plus loin que de la simple lecture :
Sources :
[1] Arrêtons-nous sur les deux versets qui suivent. Le verset 15 : « Voici que je viens comme un voleur ! » Ce voleur, c’est le Christ-Pantocrator, qui vient juger les êtres humains, distinguer le vertueux – « qui veille et garde ses habits » – du mauvais – « nu », il est contraint de « laisser voir sa honte. » (Évangile de Jean 14 : 17) Le verset 16 : « Et ils les rassemblèrent dans le lieu appelé en hébreu Harmagédon. » Dans ce lieu doit se dérouler la bataille finale entre l’OTAN et l’union sino-russe ; d’après une interprétation littérale, cette bataille finale aura donc lieu au Proche-Orient, et aura pour seul et vrai vainqueur ce Christ-Pantocrator appelé aussi Paraclet, ce petit coq qui profitera de la destruction des grands coqs, autrement dit les géants américain, européen, russe, chinois, indien, etc., pour fonder le Cinquième royaume prophétisé par Daniel (ou Jérusalem céleste). Pour approfondir sur ce thème, nous recommandons de visionner ceci : https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/cpa80055740/les-quatre-betes
[2] https://www.marianne.net/politique/macron-ce-gallo-ricain-par-regis-debray
[3] Il semble qu’à l’Élysée et à Bercy on adhère à cette croyance contestable que l’inflation permet d’atténuer la contestation sociale. Ce serait donc l’antidote génial aux Gilets jaunes. Cette thèse est soutenue notamment par l’économiste Jacques Généreux : « Si les relations entre ces partenaires sont fondamentalement conflictuelles et marquées par la défiance réciproque, l’inflation est, en revanche, le moyen d’ajustement le plus facile. Il évite l’affrontement direct en éludant le débat sur le partage du revenu : chacun, à leur tour, quand les circonstances jouent en leur faveur, les deux partenaires rétablissent la part qu’ils estiment équitable grâce à des hausses de salaires (pour les travailleurs) ou à des augmentations de prix (pour les entreprises). Les conflits s’en trouvent atténués », Introduction à l’économie, Paris, Seuil, 2001, p. 161.
[4] Nous nous sommes efforcés de démontrer dans L’essence de la modernité (Édilivre, 2018) que l’OTAN est Gog et Daech est Magog. Voir aussi : https://vigile.quebec/articles/saint-augustin-actuel-7414 https://www.jesuisfrancais.blog/2019/08/14/le-fil-qui-relie-hong-kong-a-moscou-en-passant-par-teheran-et-idleb/
https://www.jesuisfrancais.blog/2019/08/16/le-fil-qui-relie-hong-kong-a-moscou-en-passant-par-teheran-et-idleb-2/ ; https://www.jesuisfrancais.blog/2020/04/08/goupil-le-fourbe-et-leandre-le-belliqueux-ou-lenfer-de-machiavel/ https://www.jesuisfrancais.blog/2020/04/09/goupil-le-fourbe-et-leandre-le-belliqueux-ou-lenfer-de-machiavel-2/
[5] Cité par Rémi Hugues, L’Essence de la modernité, Paris, Édilivre, 2018, p. 274-275.
[6] https://vigile.quebec/articles/le-peril-anglobaliste
[7] Alliance militaire entre l’Australie, les États-Unis et le Royaume-Uni qui a été rendue publique le 15 septembre 2021.
[8] https://www.bfmtv.com/immobilier/guerre-en-ukraine-la-peur-fait-emerger-un-marche-des-bunkers-pour-les-particuliers-en-france_AV-202203110281.html