Polarisation des affaires d’Elon Musk
Elon Musk, propriétaire de la plateforme X, anciennement connue sous le nom de Twitter, a menacé de bannir l’Anti-Defamation League (ADL) de sa plateforme, ajoutant qu’il n’avait « pas d’autre choix » que de porter plainte pour diffamation contre le groupe de défense, qui avait précédemment appelé à une pause dans les dépenses publicitaires sur le réseau social.
Le groupe allègue que M. Musk a défailli à lutter contre les discours de haine sur la plateforme de médias sociaux depuis son rachat l’année dernière, permettant à la désinformation de proliférer, ce que Mr Musk nie fermement.
En outre, il a été révélé que l’ADL a fait pression sur X pour qu’il supprime le compte populaire anti-éveillé Libs of TikTok, qui est géré par une femme juive conservatrice, Chaya Raichik.
Un #BanTheADL a commencé à circuler sur la plateforme de médias sociaux après une réunion jeudi 31 août dernier, entre le PDG de l’ADL, Jonathan Greenblatt, et la nouvelle PDG de X, Linda Yaccarino.
M. Greenblatt après la réunion a posté :
« J’ai eu une conversation très franche et productive avec @LindayaX hier à propos de @X, de ce qui fonctionne et de ce qui ne fonctionne pas, et de ce qu’il faut faire pour lutter efficacement contre la haine sur la plateforme. J’ai apprécié qu’elle prenne contact avec moi et j’espère que le service s’améliorera. @ADL sera vigilant.
Le hashtag a été condamné par le ministère israélien des Affaires étrangères.
En outre, comme le rapporte MEE, alors que cette récente campagne a été amplifiée par des comptes de médias sociaux dits « d’extrême droite » (traduction : des diffuseurs de récits non traditionnels), des organisations progressistes et des activistes palestiniens ont depuis des années exprimé leurs préoccupations au sujet de l’ADL et de ses efforts pour saper les mouvements de justice sociale aux États-Unis.
La nouvelle de cette action en justice potentielle survient après la publication d’informations selon lesquelles X a encore perdu environ 60 % de ses recettes publicitaires aux États-Unis, l’ADL continuant à faire pression sur ses annonceurs pour qu’ils évitent la plateforme de médias sociaux.
« Je ne vois aucun scénario dans lequel ils seraient responsables de moins de 10 % de la destruction de valeur, soit [environ] 4 milliards de dollars. »
En novembre 2022, le groupe de pression Stop Hate for Profit, dont fait partie l’ADL, a appelé les annonceurs à « suspendre leurs dépenses au niveau mondial » et a affirmé que « les discours de haine et la désinformation ont proliféré » sur l’application depuis la prise de contrôle par Mr Musk.
Ce ne serait pas la première fois que l’ADL est poursuivie pour diffamation…
Musk a également partagé un article mettant en cause le biais de partialité de l’ADL.
Musk a également suggéré que X exposerait, à la manière de Twitter-Files, les demandes de l’ADL d’interdire et de censurer les comptes X qu’elle juge antisémites la semaine prochaine, ce qui a donné lieu à un hashtag pour #TheADLFiles…
« Une gigantesque vidange de données permettrait de clarifier la situation. »
Musk a été très clair sur sa position…
Et personne ne se souvient de ce qu’il a dit à David Faber à propos de son attitude à l’égard de la « possibilité de dire ce que l’on veut ».
Enfin, voici le PDG de l’ADL, Jonathan Greenblatt, qui, en 2016, ressemblait beaucoup à Elon Musk en ce qui concerne la défense de la liberté d’expression…
Or, que s’est-il passé en 2016 pour qu’il abandonne cette morale au profit de la censure la plus extrême ?
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Source : ZeroHedge