RÉGIS LE SOMMIER : “L’OCCIDENT A REJOINT LE CAMP DU DIABLE” | GPTV

Le 23 janvier à 19h, Régis Le Sommier et Philippe de Veulle sont les invités de Mike Borowski, en direct sur la chaîne YouTube de Géopolitique Profonde !

Régis Le Sommier est un journaliste, grand reporter et ancien directeur adjoint de Paris Match. Aujourd’hui directeur de la rédaction d’Omerta, il se distingue par ses analyses percutantes et ses reportages en zones de conflit. Auteur de Qui est le diable, l’autre ou l’Occident ?, publié en janvier 2025, il propose une réflexion puissante sur le rôle de l’Occident dans les crises contemporaines.

Philippe de Veulle est un avocat au barreau de Paris, docteur en droit, diplômé du Centre d’Etudes Diplomatiques et Stratégiques (CEDS) et de l’Université Paris Descartes. Il est spécialisé dans le droit et le contentieux des affaires, le droit international et le droit pénal financier.

L’Occident trahit ses alliés pour asseoir son pouvoir

L’Occident utilise systématiquement ses alliances comme des instruments jetables pour servir ses ambitions impérialistes. Staline a été indispensable pour vaincre l’Allemagne nazie, mais il a été diabolisé dès la fin de la guerre. Saddam Hussein, soutenu par les États-Unis dans les années 1980 pour affronter l’Iran, a été exécuté après que son indépendance énergétique menaçait l’hégémonie américaine. Kadhafi, allié temporaire dans la lutte contre le terrorisme, a été éliminé en 2011 lorsque ses projets économiques contestaient l’ordre financier occidental.

Ces trahisons ne sont pas des accidents, mais des stratégies délibérées. L’Occident ne tolère aucune autonomie de ses partenaires. Toute tentative de divergence, qu’elle soit économique, politique ou militaire, est immédiatement punie. Les exemples abondent : Bachar el-Assad a été ciblé pour son refus de pipelines occidentaux en Syrie. Vladimir Poutine est devenu l’ennemi numéro un pour avoir rejeté l’expansion de l’OTAN en Ukraine et défendu la souveraineté russe.

Aujourd’hui, cette politique destructrice isole l’Occident sur la scène internationale. Les pays autrefois alignés, comme l’Arabie saoudite, préfèrent désormais se tourner vers des puissances comme la Russie ou la Chine. Le Sud global, lassé des ingérences occidentales, choisit de renforcer ses partenariats avec des acteurs plus fiables et respectueux de leur souveraineté.

La Russie résiste et expose l’impuissance de l’Occident

L’Occident subit un échec stratégique total en Ukraine. Les sanctions imposées à la Russie, censées provoquer son effondrement économique, ont échoué. Moscou a non seulement résisté, mais a renforcé ses relations avec des puissances mondiales telles que la Chine, l’Inde et le Brésil. Pendant ce temps, l’Europe s’enfonce dans une crise énergétique et économique provoquée par ses propres choix.

La victoire russe en Ukraine, désormais inéluctable d’ici 2025, marquera un tournant historique. Ce succès ne sera pas seulement militaire, mais aussi idéologique. Il prouvera que l’Occident n’a plus les moyens d’imposer son ordre mondial. Les pays neutres ou émergents comprendront qu’il est possible de défier Washington et Bruxelles sans subir leur diktat.

L’unité occidentale affichée autour de l’OTAN est un mensonge. L’Europe est profondément divisée : des pays comme la Hongrie critiquent ouvertement les sanctions, tandis que l’Allemagne vacille sous le poids de sa crise énergétique. Aux États-Unis, les financements colossaux envoyés à l’Ukraine suscitent une colère croissante parmi la population. L’Occident n’est plus qu’un colosse aux pieds d’argile.

Le retour de Trump redéfinit l’équilibre mondial

Donald Trump représente une rupture radicale avec la politique interventionniste qui a défini l’Occident pendant des décennies. Il impose une vision centrée sur les seuls intérêts des États-Unis, en réduisant les engagements militaires à l’étranger et en abandonnant des alliés inutiles.

Ce réalignement marque la fin de l’ordre libéral international. Les Européens, abandonnés par Washington, devront affronter seuls les conséquences de leurs choix stratégiques. L’Union européenne, déjà affaiblie par ses divisions internes, s’effondre face à l’émergence de blocs alternatifs comme les BRICS, menés par la Chine et la Russie.

Trump incarne également la fin de l’idéologie globaliste. Son retour au pouvoir accélére le retrait des États-Unis des conflits inutiles et précipite le basculement vers un monde multipolaire. L’Occident ne pourra plus imposer ses règles.

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Une réponse

  1. Bonjour. Depuis que le monde est monde, ce qui prédomine, c’est le rapport de force!!! Il y aura toujours un dominant!! A choisir, je préfère que cela soit les ricains!!!!

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