La tension en Europe de l’Est s’intensifie
La Pologne a confirmé mercredi 9 août dernier, qu’elle était en train de doubler la taille de ses forces de garde le long de la frontière avec la Biélorussie, qui forme un « État-Union » avec la Russie de Poutine.
Les autorités de Varsovie ont estimé que 2 000 soldats supplémentaires étaient en cours de déploiement, alors que l’on craint toujours la montée en puissance des mercenaires de Wagner de l’autre côté de la frontière.
Wagner a entraîné les forces biélorusses et il est largement admis que plusieurs milliers d’entre eux sont désormais hébergés dans des bases dans ce pays, à la suite d’une invitation du président Viktor Lukashenko.
La semaine dernière, le Premier ministre polonais, Mateusz Morawiecki, a déclaré que le flanc oriental de l’OTAN risquait de subir des « provocations » et des « actions de sabotage » de la part de la Biélorussie en raison de la présence de Wagner.
Wagner a transféré un grand nombre de ses combattants en Biélorussie après les événements de la mutinerie du 23 et 24 juin.
Selon des détails supplémentaires dans The New York Times :
« Le ministre, Maciej Wasik, a déclaré que le déploiement était le double de ce que les gardes-frontières du pays avaient demandé et que les renforts arriveraient dans deux semaines, d’après PAP, l’agence de presse nationale polonaise. »
La Biélorussie n’a pas réagi immédiatement au renforcement des forces du côté polonais. Il a toutefois approuvé les récents exercices militaires provocateurs qui ont eu lieu le long de la frontière.
La semaine dernière, la Pologne a affirmé que deux hélicoptères biélorusses avaient violé l’espace aérien polonais au cours de ce que Minsk a décrit comme des exercices d’entraînement. Les exercices semblent être sporadiques et continus.
Le Premier ministre Morawiecki est allé jusqu’à affirmer que les combattants du PMC Wagner « pourraient tenter de s’infiltrer en Pologne », bien qu’il n’y ait eu jusqu’à présent aucune preuve d’une quelconque action hostile de la part de Wagner ou d’une quelconque violation des frontières.
Le ministère de la Défense biélorusse a démenti les allégations désormais fréquentes de la Pologne et a suggéré que Varsovie se livrait à des provocations « farfelues » destinées à justifier le renforcement des forces de l’OTAN à proximité du Belarus.
Le ministère a déclaré la semaine dernière :
« Les accusations de violation de la frontière polonaise par les hélicoptères Mi-24 et Mi-8 de l’armée de l’air et des forces de défense aérienne biélorusses sont farfelues et formulées par les dirigeants militaires et politiques polonais pour justifier le renforcement des troupes à la frontière biélorusse. »
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Source : ZeroHedge
