UNE RÉCESSION QUI N’EN FINIT PLUS : FUYEZ L’IMMOBILIER !

UNE RÉCESSION QUI N'EN FINIT PLUS : TOUT PART À VAU L'EAU, MÊME L'IMMOBILIER

Vous avez de l’argent de côté à la banque ?

Vous avez un PEL comme 12 millions de Français ?

Pourtant, l’immobilier n’est pas au top de sa forme… Boosté par la crise sanitaire, le mètre carré a atteint des niveaux jamais égalés, plus de 10 000€ pour la capitale…

Les professionnels de l’immobilier espéraient une correction rapide, car les petits candidats à l’accession immobilière abandonnaient leurs projets, faute de revenus suffisants.

Tous attendaient que la courbe des prix de l’immobilier revienne à celle de l’évolution du revenu des ménages dont elle s’était écartée depuis l’explosion de la bulle internet en 2000.

Après cette crise, l’immobilier était redevenu une valeur refuge par excellence : 

Rentable et solide.

Résultat, les prix se sont envolés.

Puis, il y a eu l’inflation qu’on disait transitoire et qui s’est installée durablement (on est parti sur plusieurs années).

En Europe, c’est +11,5%  et en France, c’est +7,1% (norme Eurostat)

Les prix continuent de grimper sur l’immobilier,

  • Dans l’ancien : +7,3% 
  • Les maisons : +10%
  • Les appartements : +7,8%

La progression se poursuit.

L’inflation actuelle vient principalement du plan de soutien à l’économie, le fameux du “quoiqu’il en coûte” si cher au président…

Qui dit inflation, dit perte de pouvoir d’achat, dévalorisation du patrimoine et report du projet d’achat.

Pour contrer le problème, le gouvernement a pris un grand nombre de mesures,

  • Le bouclier loyer,
  • Le bouclier tarifaire,
  • Les chèques énergie,
  • Les cadeaux à la pompe à essence…

Grâce à ça, l’inflation est parmi les plus basses d’Europe, mais elle est toute de même de +7,2%.

Mais ces résultats sont artificiels, ces mesures ne pourront pas être maintenues indéfiniment : 

  • Elles coûtent cher,
  • Elles font grossir la dette,
  • Elles alimentent la hausse des prix.

À la fin du bouclier, la hausse va se rapprocher de celui de nos voisins.

Le problème : 

La BCE a trop tardé à réagir, la hausse des taux directeurs à +2% n’a eu qu’un seul effet :

Barrer l’accès à la propriété aux petits profils d’emprunteurs.

Les professionnels du secteur immobilier attendaient une correction des prix depuis des mois, au lieu de ça, le marché immobilier s’est dangereusement désolvabilisé.

En janvier 2021, les banques ont resserré leurs critères, depuis, les encours s’effondrent, près de 28% en un seul trimestre, du jamais vu depuis la crise des subprimes en 2007.

+2% de hausse ne paraît pas énorme, et pourtant, la différence l’est, il y a 1 an : 

Un emprunt de 200 000€ sur 20 ans coûtait 15 438€ d’intérêt pour une mensualité de 897€

Aujourd’hui : 

Il vous coûtera un peu plus de 46 000€ d’intérêts pour une mensualité de 1025€, soit 12,5% de plus !

Et comme on ne peut pas, théoriquement, emprunter plus de 35% de ses revenus, cela fait une énorme différence.

Un autre problème qui bloque les transactions, le seuil de l’usure qui empêche même les meilleurs dossiers d’obtenir le précieux accord bancaire.

Le prix de l’immobilier, c’est aussi beaucoup de frais : 

  • Frais de dossier
  • Frais de garanties,
  • Frais d’assurances emprunteur
  • Etc.

Cela coûte en moyenne entre +0,3 et +0,4% du capital emprunté par an…parfois plus !

Or, la loi interdit aux établissements d’accorder un financement dont le TAEG dépasse le taux d’usure, depuis juillet dernier, 40% des dossiers ont été rejetés pour ce motif.

Et le problème va s’amplifier avec les prochaines hausses de la BCE et la fin du bouclier tarifaire.

Il faut maintenant attendre que les vendeurs baissent leurs prix.

Mais comme le gouvernement claironne que la crise est derrière nous, les vendeurs rechignent à baisser leurs prix, surtout ceux qui ont acheté dans le but de spéculer.

Alors que faire ?

Attendre que les prix du marché s’essoufflent ?

Que l’inflation ait fini son ascension ?

Si vous laissez votre épargne sur un PEL au taux de 2% alors que l’inflation est de 6,2%, votre épargne perd chaque mois de sa valeur, en bref vous perdez de l’argent…

Ou alors, pourquoi ne pas trouver d’autres solutions pouvant battre l’inflation pour attendre sereinement que les choses se calment ?

Regardez ce que je fais ici (résultats du mois dernier sur un seul investissement parmi une centaine) :

N’attendez pas que votre épargne ait perdu 40% de sa valeur pour réagir, faites-le maintenant avant d’avoir à le regretter plus tard…

…ou au minimum ne faites pas confiance au marché immobilier, c’était le sens de mon propos aujourd’hui.

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Portefeuille Alternatif

Amicalement,

Franck Pengam | Fondateur de Géopolitique Profonde

PS : Vous pouvez également prendre rendez-vous pour en parler ensemble et trouver des solutions adaptées à vos objectifs et votre profil !

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