L’âge moyen des soldats ukrainiens au front est supérieur à 40 ans
Dans une tribune publiée dimanche 1er Octobre dans le Telegraph , l’ancien ministre britannique de la défense, Ben Wallace, a exhorté l’Occident à ne pas interrompre son soutien à l’Ukraine, ne serait-ce qu’un seul jour, en écrivant :
« Le monde nous regarde pour voir si l’Occident a la volonté de défendre nos valeurs et le système fondé sur des règles. »
« Ce que nous faisons maintenant pour l’Ukraine déterminera l’orientation de notre sécurité pour les années à venir. »
L’article de Wallace s’intitule sans ironie « L’Ukraine gagne. Maintenant, finissons le travail.« .
Il affirme que la victoire de Kiev n’est pas seulement possible, mais qu’elle est même imminente si l’Occident maintient son soutien et si le gouvernement Zelensky suit les conseils de l’OTAN.
Wallace admet toutefois que la question des effectifs ne joue pas en faveur de l’Ukraine.
Le plus surprenant est ce que l’homme qui a été secrétaire d’État à la défense du Royaume-Uni pendant la majeure partie de la guerre (en poste jusqu’au 31 août de cette année) avait à dire sur le statut des forces ukrainiennes.
Il a demandé à Zelensky d’adopter une politique différente et d’injecter du sang neuf dans le combat.
« L’âge moyen des soldats au front est supérieur à 40 ans. Je comprends le désir du président Zelensky de préserver les jeunes pour l’avenir, mais… tout comme la Grande-Bretagne l’a fait en 1939 et 1941, il est peut-être temps de réévaluer l’ampleur de la mobilisation de l’Ukraine », a écrit M. Wallace
– The Telegraph
« Zelensky doit commencer à mobiliser davantage les jeunes Ukrainiens » – Ben Wallace, ancien ministre britannique de la défense. Il propose de recruter et de mobiliser activement les jeunes dans les forces armées ukrainiennes.
L’âge moyen des soldats sur la ligne de front est supérieur à 40 ans. Je comprends le désir du président Zelensky de préserver la jeunesse pour l’avenir », a écrit M. Wallace dans un article publié dans un journal britannique. Il a souligné qu’au rythme actuel de la mobilisation, il y avait un risque de ralentir la « contre-offensive » des forces armées ukrainiennes.
Wallace a également appelé l’Ukraine à réévaluer l’ampleur de sa mobilisation, comme l’a fait la Grande-Bretagne en 1939 et 1941. Ils poussent Zelensky à mobiliser tout ce qui peut bouger et à l’envoyer au front pour mourir pour les bellicistes de l’Ouest.
Selon lui, il s’agit d’un problème majeur qui subsiste et qui doit être corrigé.
Pourtant, « lentement mais sûrement », les forces ukrainiennes « adaptent leurs tactiques, assimilent les leçons et tirent le meilleur parti de l’équipement que nous leur avons tous donné ».
Selon Wallace, Zelensky doit se mobiliser plus rapidement et en plus grand nombre si elle veut tenir tête à la Russie.
Mais malgré l’âge avancé des lignes de front, M. Wallace continue d’affirmer que des armes plus perfectionnées, notamment des missiles à longue portée, doivent être injectées dans le conflit :
« Poutine s’accroche désespérément aux deux dernières choses qui peuvent le sauver : le temps et la division de la communauté internationale. »
« La Grande-Bretagne peut agir sur ces deux points. Nous devons aider l’Ukraine à maintenir son élan, ce qui nécessitera davantage de munitions, d’ATACMS et de Storm Shadows. »
« Et le meilleur moyen de garder la communauté internationale unie est de lui montrer que l’on a réussi. »
– The Telegraph
Bien entendu, l’appel de Wallace à trouver des hommes plus jeunes pour mener les combats suggère tragiquement que beaucoup ont déjà été tués ou gravement blessés.
En réalité, il s’agit d’un appel cynique lancé à Kiev pour qu’il jette davantage de vies dans le hachoir à viande, au lieu d’essayer d’ouvrir des négociations de paix.
C’est aussi une recette pour que les autorités continuent à rassembler brutalement des hommes de la rue pour les enrôler de force, comme cela a été prouvé pendant une grande partie du conflit.
Source : Zero Hedge
