Géostratégie
Les deux antisionismes
« La géopolitique et la théologie ne font pas bon ménage. La théologie indique un sens de la vie, un sens de l’Histoire, donc une cohérence supérieure animant le monde. À l’opposé, la géopolitique est une éducation à renoncer à toute cohérence supérieure ou générale qui animerait le sens de l’Histoire.
Les contradictions et les contre-exemples abondent en géopolitique, notamment sous la forme de renversements d’alliances que l’on croyait pérennes, et il faut admettre que la situation soit souvent erratique, chaotique, illisible, incompréhensible.
La théologie donne le sentiment qu’il existe des permanences et des valeurs absolues. La géopolitique montre qu’il n’y en a pas, en tout cas jamais définitives, et que le changement est la règle sur le long terme. »
« Cette impermanence et cette relativité sont anxiogènes et ont conduit l’espèce humaine à se doter de « grands récits », religieux ou philosophiques, offrant une rationalité de type dialectique du sens de l’Histoire, pour essayer de trouver du sens dans les contradictions. Le cerveau humain a besoin d’unité pour comprendre son environnement. Il a besoin de ramener la multitude contradictoire des phénomènes à un récit unifié, cohérent et exprimable dans une syntaxe humaine. Par exemple, les monothéismes affirment qu’il y a une création du monde et une fin du monde. Et entre les deux, il y a l’histoire du monde, qui obéit à une logique linéaire, du début vers la fin, et dialectique, car c’est l’histoire d’une contradiction, d’un affrontement, d’un antagonisme entre le Bien et le Mal. »
Mondialisme
Mondialisme belliciste : pourquoi la guerre est « bonne pour les affaires » ?
« L’actuelle guerre d’Ukraine nous montre combien les milliards de dollars peuvent influer massivement pour alimenter un conflit armé, dès lors que ce conflit entre dans le cadre d’un Agenda mondialiste.
Le mondialisme a en effet ses buts scénarisés, « scriptés » : il s’agira bien souvent de détruire ou d’affaiblir un État, ciblé parce que rétif au mondialisme, par le moyen d’un conflit ou de différents types de déstabilisations armées, qui conduiront à terme cet État « cible » à demander le secours des intérêts mondialistes, donc à se soumettre.
Le but final des mondialistes (ou en tout cas l’un de leurs buts stratégiques) est toujours, à un moment donné, la mise en place d’un système de banque centrale nationale contrôlée par des intérêts privés, dans tous les états, sur le modèle initial de la banque d’Angleterre (1694). Ceci s’est vérifié notamment à l’occasion des Révolutions anglaises, de la Révolution française, de la Révolution russe, de la Première Guerre mondiale contre l’Allemagne (et la Russie), et ce jusqu’à la destruction de la Libye en 2011. »
Walter Lippmann, l’un des hommes les plus influents du XXe siècle
« Journaliste, auteur et théoricien dont la carrière s’étend sur plus de 60 ans, à l’origine du terme de « guerre froide » et méticuleusement écouté par de nombreux présidents américains tout au long de sa vie, notre homme est ce qu’il est coutume d’appeler, une « pointure ».
Si le nom d’Edward Bernays est un peu plus familier du grand public (notamment grâce à son ouvrage Propaganda), son ami et mentor Walter Lippmann (1889-1974) l’est beaucoup moins.
Tout aussi important (voire plus) dans la stratégie de manipulation médiatique et intellectuelle que son comparse Bernays, c’est à Walter Lippmann que l’on doit l’expression devenue fameuse : « Manufacturing Consent » (ou la Fabrique du Consentement), mais aussi tout une redéfinition de la pensée libérale, communément appelée « néo-libéralisme », terme chic, mais un brin fourre-tout. »
« Issu de la très haute bourgeoisie juive new-yorkaise, Lippmann voit le jour dans le chic Upper East Side en Durant son enfance, il est envoyé au Sachs Collegiate Institute, et sera marqué par les enseignements de son fondateur, Julius Sachs, membre de la très influente famille, Goldman Sachs. Il entre dans la prestigieuse université d’Harvard en 1906. Il adhère au même moment au New York Socialist Party. Rejeté par les élitistes club W.A.S.P de l’université, il fonde le Harvard Socialist Club. Marqué par les auteurs de la Société Fabienne (Fabian Society), il fait une rencontre décisive, en la personne de Graham Wallas, l’un des fondateurs de la London School of Economics, avec le socialiste George Bernard Shaw. »
Techno-Science
Comprendre la psychologie évolutionniste
« Dans un avenir lointain, j’entrevois des champs ouverts à des recherches bien plus
– Darwin Charles (1859). L’origine des espèces. p. 488
importantes. La psychologie reposera sur une nouvelle base, celle de l’acquisition
nécessaire de chaque pouvoir et capacité mentale par gradation. »
« L’évopsy, soit la psychologie évolutionnaire ou évolutionniste, est une tentative d’éclairer l’étude psychologique par les facteurs de pressions sélectifs qui se sont exercés sur l’espèce humaine durant son histoire.
De la même manière que la biologie de l’évolution vise à comprendre les scénarios et les mécanismes de l’évolution des espèces, la psychologie évolutionniste (que nous écrirons « evopsy » dorénavant) vise à comprendre les scénarios et mécanismes de l’évolution du comportement et de la psychologie humaine.
Après le début de l’approche fonctionnaliste de la psychologie de William James, les deux livres qui ont officialisé et jeté les bases de l’approche de psychologie évolutionniste sont le livre de Donald Symons The Evolution of Human Sexuality publié en 1979 et le livre de Leda Cosmides et John Tooby The Adapted Mind publié en 1992. »
Qu’est-ce que l’evopsy ?
« L’evopsy cherche à comprendre la psychologie humaine en identifiant les adaptations psychologiques par rapport aux problèmes ancestraux, aux pressions sélectives qu’elles ont dû résoudre au cours de l’évolution. Les mécanismes et traits psychologiques sont soit les résultats adaptatifs fonctionnels directs de la sélection naturelle et sexuelle, soit des sous-produits sans valeur adaptative immédiatement perçue d’autres traits eux adaptatifs. »
Macroéconomie
Marchés en ébullition : l’illusion d’une économie en pleine santé
« Restons prudents !
Non, contrairement à ce que nous dit notre cher ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, l’inflation n’est pas vaincue.
Ce graphique montre le pourcentage net de pays reportant une inflation plus forte (orientation vers le haut) ou une inflation moins forte (orientation vers le bas) selon différentes mesures de l’inflation. »
« Tout observateur des marchés financiers pourrait s’étonner du fossé entre la bonne tenue des marchés actions et l’état réel des choses (géopolitique, perspectives d’inflation, problèmes de refinancement, signaux de ralentissement économique divers, crise immobilière…). Mais d’une certaine manière, cela peut s’expliquer par la bonne santé relative de certaines entreprises cotées, et par les perspectives de filet de sécurité fourni par la FED si les choses se gâtent. »
Décentralisation
Bitcoin : modèle stock/flux еt prévision du cours
« Alors que nous sommes entrés dans le bull run, nous nous consacrons à une analyse approfondie du modèle stock to flow (S2F), le plus reconnu pour prévoir le cours du Bitcoin sur plusieurs années. »
« Le modèle stock/flux (stock to flow en anglais, S2F en abrégé) a été mis à jour pour l’or, donc bien avant le Bitcoin, pour comprendre ce qui en fait sa valeur monétaire. En effet, retracer les évolutions de l’offre et de la demande s’avère bien sûr important pour appréhender les variations de son cours, mais il s’agit d’un point de vue partiel, car la principale fonction de l’or est la thésaurisation. Il importe donc de prendre du recul et de s’intéresser au stock total, et de voir à quel rythme il augmente, c’est l’objet du rapport stock/flux. »
Conseils de lecture pour l’été. Bonnes vacances !
« Les vacances d’été sont propices à la lecture, on a du temps, on est disponible, on prend du recul sur l’urgence quotidienne.
Voici une liste de conseils de lecture, de livres que j’ai lus ces derniers mois et qui m’ont semblé particulièrement pertinents et captivants. Ils sont classés par catégorie (religion, histoire, essai, art, roman). Bonne lecture ! »
Une réponse
Bonjour
S’il vous plaît
Il me semble qu’il y a une li&brai&rie dans le 1&5 ème qui ve&nd cette re&vue dire&ctement
Je suis à Pa&ris et je veux bien l’adr&esse s’il vous plaît
Merci
Chri&stine