Quel avenir pour l’Afrique sur la scène géopolitique ?
La question de la dédollarisation est depuis longtemps dans l’air, en particulier à l’approche de la réunion des nations /BRICS en Afrique du Sud en août.
La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a lancé le 26 juillet un défi direct et provocateur à Washington et à sa domination du dollar, affirmant que Moscou travaillera avec les dirigeants africains pour affaiblir le dollar américain.
Zakharova, par sa remarque citée par RIA Novosti, a dénoncé le fait que les États-Unis l’utilisent comme un outil d’hégémonie mondiale, et comme « un moyen de réaliser leur agression. »
Les commentaires du ministère des Affaires étrangères sont intervenus juste avant le sommet de haut niveau des dirigeants africains qui doit se tenir à Saint-Pétersbourg à la fin de cette semaine.
Les dirigeants africains ont commencé à arriver en Russie mercredi pour le deuxième sommet Russie-Afrique depuis 2019, qui a débuté le jeudi 27 juillet et s’est poursuivi le vendredi 28 juillet.
Les propositions pour mettre fin au conflit ukrainien on été discutées, mais aussi les alternatives à la suite de l’effondrement de l’accord sur les céréales de l’Initiative de la mer Noire soutenu par les Nations Unies :
Alors que le président Poutine organise également des réunions individuelles avec des chefs d’État clés, tels que les dirigeants éthiopien et égyptien, il y a une certaine déception compte tenu de la faible participation cette année, clairement due à la crise ukrainienne et à la campagne de pression et de sanctions de l’Occident à l’encontre de Moscou.
L’Associated Press note que :
« Le nombre de chefs d’État présents est passé de 43 à l’époque à 17 aujourd’hui en raison de ce que le Kremlin a décrit comme des pressions occidentales brutales visant à décourager les nations africaines de participer. »
Dans ce contexte, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a souligné :
« L’ingérence éhontée et non dissimulée des États-Unis, de la France et d’autres États par le biais de leurs missions diplomatiques dans les pays africains, et les tentatives de faire pression sur les dirigeants de ces pays afin d’empêcher leur participation active au forum sont absolument scandaleuses, mais cela n’empêchera en rien le succès du sommet », a déclaré M. Peskov à la presse.
En effet, le Kremlin a souligné que 32 autres pays africains enverront des hauts fonctionnaires ou leur ambassadeur à ce grand sommet, que M. Poutine supervisera.
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Source : ZeroHedge