Le redoutable RS-28 Sarmat russe, alias « Satan II », est prêt à entrer en action
La Russie a annoncé vendredi que ses missiles balistiques intercontinentaux Sarmat étaient en « service de combat ».
RIA Novosti (Agence de presse Russe) a cité le chef de l’agence spatiale russe Roscosmos, Yuri Borisov, qui a confirmé :
« Le complexe stratégique Sarmat a été mis en service de combat. »
Le redoutable RS-28 Sarmat russe, alias « Satan II », est prêt à entrer en action ! Le missile invincible du président Poutine occupe le devant de la scène.
Le système de missiles balistiques intercontinentaux Sarmat à capacité nucléaire a déjà été présenté par le président Poutine comme capable d’atteindre « n’importe quelle cible sur Terre » et est largement considéré comme, de loin, le missile de plus longue portée de l’arsenal russe.(ou du monde d’ailleurs).
Le Sarmat, qui fait partie d’une classe de missiles « super-lourds », a une phase d’accélération initiale courte qui lui permet d’échapper à tous les systèmes de défense antimissile conventionnels, ce qui réduit considérablement le temps nécessaire pour le suivre.
L’OTAN l’a surnommé « Satan II ».
De par sa conception, sa très longue portée lui permet d’atteindre des cibles situées à des milliers de kilomètres aux États-Unis ou en Europe.
Selon ses spécifications, il s’agit de loin du missile le plus lourd que possède la Russie – plus de 200 tonnes – et plus lourd que tous ses concurrents étrangers :
« Cela lui permet de transporter une quinzaine d’ogives, soit jusqu’à 750 tonnes (la bombe que les États-Unis ont larguée sur Hiroshima pesait 15 tonnes).
Cela suffirait à anéantir un pays de la taille de la France.
Il peut également transporter des missiles hypersoniques, ce qui rend la plupart des systèmes de défense antimissile inefficaces. »
Il serait en cours de développement depuis 2009 et en phase d’essai depuis plusieurs années, certains vols d’essai ayant échoué.
Le Sarmat a été présenté comme pouvant atteindre des vitesses de près de 16 000 mph.
L’année dernière, après un essai réussi, M. Poutine a déclaré :
« Le nouveau complexe possède les caractéristiques tactiques et techniques les plus élevées et est capable de surmonter tous les moyens modernes de défense antimissile. »
« Il n’a pas d’équivalent dans le monde et n’en aura pas avant longtemps. »
« Cette arme véritablement unique renforcera le potentiel de combat de nos forces armées, garantira de manière fiable la sécurité de la Russie face aux menaces extérieures et donnera matière à réflexion à ceux qui, dans le feu d’une rhétorique agressive et frénétique, tentent de menacer notre pays », a ajouté M. Poutine à l’époque.
Il ne fait aucun doute que le moment choisi pour l’annonce de vendredi vise également à effrayer les dirigeants occidentaux, alors que la rhétorique nucléaire liée à la guerre en Ukraine continue d’augmenter, en particulier dans le contexte où Moscou a récemment positionné des armes nucléaires tactiques sur le territoire biélorusse.
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Source : Zero Hedge
