Rémi Tell nous parle de la crise énergétique, du sabotage de Nord Stream et de la sortie de l’Europe
Rémi Tell est un jeune essayiste, entrepreneur et cofondateur du Collectif Peuple libre, auteur de plusieurs ouvrages, dont “Vaincre le Covidisme” (2021), “Paroles Révoltées” (2022) et “La Chute de Prométhée” (2022).
Dans cet entretien, Rémi Tell dénonce la censure, la domestication et la manipulation dont sont victimes les citoyens français et nous livre son analyse sur la situation économique, sociale et politique de la France et de l’Europe, ainsi que ses propositions pour sortir de la crise.
Le nucléaire et la dépendance énergétique
Rémi Tell critique le tarif arène, qui oblige EDF à vendre son électricité nucléaire à prix coûtant à ses concurrents, l’arrêt de la centrale de Fessenheim, qui prive la France de 5% de sa production électrique, et le manque d’investissement dans le renouvellement et la modernisation du parc nucléaire français.
Il défend le nucléaire comme un avantage compétitif et une source d’autonomie pour la France, qui dispose du deuxième gisement d’uranium au monde. Il accuse l’Union européenne et les États-Unis de vouloir affaiblir la France en lui imposant des normes environnementales et des sanctions économiques.
L’attentat contre le gazoduc Nord Stream 2 et ses répercussions
Rémi Tell revient sur l’attentat contre le gazoduc Nord Stream 2, qui a eu lieu le 15 décembre 2023 et qui a provoqué une explosion et un incendie sur une partie du tracé en Allemagne.
Il rappelle que ce projet devait acheminer du gaz naturel russe vers l’Allemagne et l’Europe, en contournant l’Ukraine et la Pologne, qui s’y opposaient.
Il souligne que cet attentat a des répercussions graves pour l’Europe et l’Allemagne en particulier, qui se retrouvent privées d’une source d’énergie essentielle pour leur économie et leur sécurité et accuse les États-Unis d’être derrière cet acte de sabotage, qui vise à affaiblir la Russie et l’Europe, et à leur vendre leur gaz de schiste plus cher et plus polluant.
Rémi Tell qualifie l’attentat contre le gazoduc, qui devait acheminer du gaz russe vers l’Allemagne et l’Europe, d’acte de guerre contre les intérêts vitaux européens et déplore le silence des médias et des oppositions politiques, qui ne dénoncent pas l’implication des États-Unis dans cette opération.
Il appelle à une réaction forte et à une coopération avec la Russie, qui est un partenaire naturel et historique de la France et de l’Europe.
La crise économique et sociale et les solutions possibles
Rémi Tell analyse les causes structurelles et conjoncturelles de la crise économique et sociale que traverse la France et l’Europe.
Il cite notamment la mondialisation, qui a entraîné la désindustrialisation, la délocalisation, la concurrence déloyale, la perte de souveraineté, l’immigration massive et le dumping social.
Il propose des mesures de relance, de protectionnisme, de souveraineté, telles que la sortie de l’euro, de l’Union européenne, de l’OTAN, la relocalisation des productions, la réforme fiscale, la réduction des dépenses publiques, la lutte contre la fraude et l’évasion fiscale, la création d’une monnaie nationale, la nationalisation des secteurs stratégiques, la révision des traités commerciaux, la restauration des frontières, la maîtrise de l’immigration.
Il invite à un changement de pouvoir et à une mobilisation populaire pour faire face au régime autoritaire de Macron et à son projet de passe sanitaire et de passe énergétique.
La faiblesse de l’opposition en France
Rémi Tell dénonce la faiblesse de l’opposition en France, qui ne propose pas d’alternative crédible au pouvoir en place.
Il pointe du doigt le manque de courage et de vision des partis RN et LR, qui se contentent de critiquer sans agir, qui sont divisés et infiltrés par des agents du système, qui sont soumis à l’Union européenne et aux États-Unis.
Il démonte également la stratégie de culpabilisation historique et de soumission à l’UE qui est utilisée pour empêcher toute velléité de résistance et de souveraineté.
La crise de l’euro et de l’Union européenne
Rémi Tell expose les contradictions et les impasses de l’euro et de l’Union européenne, qui sont des constructions artificielles et antidémocratiques.
Il explique que l’euro est une monnaie unique qui ne correspond pas aux réalités économiques et sociales des pays membres, qui crée des déséquilibres et des tensions entre les pays du nord et du sud, qui favorise l’endettement et la spéculation, qui empêche la croissance et la compétitivité.
Il plaide pour une sortie coordonnée de l’euro et de l’Union européenne, et pour une nouvelle architecture de protection et de coopération entre les nations européennes.
L’eurofascisme et le souverainisme
Rémi Tell montre que l’Union européenne est une organisation supranationale qui impose ses règles et ses normes aux États membres, qui limite leur souveraineté et leur liberté, qui sert les intérêts de l’Allemagne et des États-Unis, qui promeut l’immigration et le multiculturalisme, qui menace la paix et la sécurité.
Il dénonce l’« eurofascisme », qui est une fausse solution qui consiste à se « coucher » devant l’Union européenne et à renforcer les mesures autoritaires et liberticides.
Il cite l’exemple de Meloni en Italie, qui promet de réduire l’immigration mais qui suit la politique économique de la Commission européenne, ou de Zemmour en France, qui veut plus d’immigration mais qui reste attaché à l’euro.
Il défend le souverainisme, qui est une véritable alternative qui respecte la souveraineté des nations et leur droit à disposer d’elles-mêmes, appuyant son propos sur les exemples de la Suisse, de la Norvège ou de l’Islande, qui sont des pays souverains, prospères, démocratiques et pacifiques.
La sortie de l’Union européenne et la réindustrialisation
Rémi Tell affirme que la sortie de l’Union européenne est indispensable pour la réindustrialisation de la France, qui a perdu plus de 2 millions d’emplois industriels depuis l’entrée dans l’euro.
Il explique que l’Union européenne empêche la protection de l’industrie nationale, en imposant la concurrence libre et non faussée, le respect des règles de l’OMC, la soumission au droit européen.
Il démontre que l’Union européenne favorise l’immigration massive, qui exerce une pression à la baisse sur les salaires et les conditions de travail, qui crée du chômage et de la précarité, qui menace l’identité et la cohésion nationale.
Il propose donc de sortir de l’Union européenne, de rétablir les frontières, de contrôler l’immigration, de relocaliser les productions, de protéger le marché intérieur, de soutenir les filières stratégiques, de favoriser l’innovation et la formation.
Le passe énergétique et la transition écologique
Rémi Tell dénonce le passe énergétique et la transition écologique, qui sont des instruments de contrôle et de répression des citoyens.
Il compare le passe énergétique au passe sanitaire, qui sont basés sur le même modèle : la conformité ou la privation de droits.
Il souligne la discrimination et l’injustice sociale que ces dispositifs engendrent, en créant des catégories de citoyens privilégiés et de citoyens exclus, en fonction de leur capacité à payer ou à se soumettre.
Il révèle également l’inefficacité et l’hypocrisie de la politique environnementale, qui ne s’attaque pas aux vrais responsables de la pollution, qui sont les multinationales, les pays émergents, avec par exemple l’élevage intensif ou la production textile.
Il en appelle à la responsabilité individuelle et collective dans la consommation énergétique, et à la promotion des énergies renouvelables et locales.
L’inflation et les salaires
Rémi Tell relativise le phénomène de l’inflation, qui n’est pas forcément négatif si les salaires et la croissance suivent.
Il rappelle l’exemple des Trente Glorieuses, où l’inflation et l’augmentation de salaire étaient de l’ordre de 10-15% par an, ce qui permettait de stimuler la demande et l’investissement.
Il distingue l’inflation de l’hyperinflation, qui est un phénomène beaucoup plus grave et qui peut conduire à l’effondrement de la monnaie et de l’économie et souligne la nécessité de réindustrialiser la France pour augmenter les salaires et la compétitivité.
Les solutions pour réduire les émissions de CO2 et faire face à la crise économique mondiale
Rémi Tell propose des solutions pour faire face à la crise économique mondiale, qui est imminente et qui nécessite un ajustement douloureux.
Il expose ses arguments en faveur de la relocalisation des productions industrielles, de la révision des accords commerciaux et du mandat des banques centrales.
Il met en garde contre les solutions faciles et appelle à un changement de paradigme pour retrouver la liberté, le travail et la fierté.
La relocalisation des productions industrielles
Rémi Tell déclare que la mondialisation des échanges est une source de pollution et d’hypocrisie, et qu’il faut donc relocaliser les productions industrielles.
Il démontre que les porte-conteneurs, qui transportent des marchandises d’un bout à l’autre de la planète, produisent autant de CO2 que des centaines de milliers de voitures, et qu’ils sont exemptés de toute taxe carbone.
Il révèle que l’Union européenne externalise sa production carbone en faisant fabriquer en Chine des produits à bas coût et de mauvaise qualité, qui sont ensuite revendus en Europe avec une forte marge.
Il souligne que la relocalisation de la production industrielle est bénéfique pour l’emploi, la paix et l’environnement, qu’elle permet de réduire les coûts de transport, de contrôler la qualité, de protéger le savoir-faire, de préserver les ressources naturelles, de limiter les conflits.
La révision des accords commerciaux et du mandat des banques centrales
Rémi Tell affirme que la crise économique est imminente et qu’elle nécessite un ajustement douloureux, et qu’il faut donc revoir les règles du jeu et sortir du néolibéralisme.
Il explique que l’économie fonctionne sous extasie grâce aux politiques des banques centrales, qui injectent des liquidités dans le système financier, qui maintiennent des taux d’intérêt bas, qui rachètent des dettes publiques et privées.
Il montre que le niveau d’endettement est devenu insoutenable et que la réalité va bientôt s’imposer, que le point de rupture sera les élections de mi-mandat aux États-Unis en novembre 2024, qui pourraient entraîner une remontée des taux et un krach boursier.
Il propose de dénoncer les traités de libre-échange et l’OMC, qui favorisent le dumping social, fiscal et environnemental, qui nuisent aux intérêts des peuples et des nations et suggère de réinstaller les banques centrales dans leur mandat initial, qui est de garantir la stabilité des prix et la croissance, et non de financer les déficits et les spéculateurs.
Il appelle à sortir du capitalisme de connivence et de la société du chômage, qui créent de l’inégalité, de la frustration, de la violence.
Les perspectives de coopération avec l’Afrique et le Moyen-Orient
Rémi Tell propose des perspectives de coopération avec l’Afrique et le Moyen-Orient, qui sont des régions riches en ressources naturelles et humaines, mais qui sont souvent victimes de l’ingérence et de l’exploitation des puissances occidentales.
Il estime que la France doit renforcer ses liens avec l’Afrique francophone, qui est un partenaire stratégique et culturel, qui partage une histoire et des valeurs communes avec la France.
Il considère que l’Algérie peut être une source alternative de gaz, si les relations sont équitables et respectueuses, si les intérêts des deux pays sont pris en compte.
Il pense que la France doit se tourner vers l’avenir et reconstruire son autonomie énergétique, en diversifiant ses sources d’approvisionnement.
Conclusion
Rémi Tell nous livre son analyse et ses propositions sur la situation de la France et de l’Europe, qui sont confrontées à une crise énergétique, économique, sociale et politique et nous alerte sur les dangers du passe sanitaire, du passe énergétique, de l’Union européenne, de l’euro, de la remilitarisation de l’Allemagne, de l’attentat contre Nord Stream.
Il nous invite à réagir et à nous mobiliser pour sortir de la crise et retrouver notre souveraineté, notre liberté, notre fierté. Il nous a suggéré des solutions pour réduire les émissions de CO2, pour relocaliser les productions industrielles, pour revoir les accords commerciaux, pour sortir de l’euro et de l’UE, pour coopérer avec l’Afrique et le Moyen-Orient.
Il nous donne un message d’espoir et de résistance, en affirmant que le peuple français est capable de se relever et de se battre pour son avenir.