Le 31 octobre à 19h, Sarah Jane Iffra, Maître Danglehant, Stéphanie Reynaud et Frigide Barjot sont les invités de Mike Borowski, en direct sur la chaîne YouTube de Géopolitique Profonde !
Sarah Jane Iffra, chanteuse indépendante, s’est fait connaître par ses chansons engagées, critiques envers la politique de Macron, le Pass sanitaire, et le mondialisme. Ayant débuté sa carrière en réinterprétant de grands classiques de la chanson française, elle a choisi de se démarquer avec des paroles audacieuses et corrosives, dénonçant les enjeux actuels et donnant une voix aux insatisfaits du système.
François Danglehant est un avocat français qui a été médiatisé pour avoir défendu des clients dans des affaires controversées. Inscrit au barreau de Seine-Saint-Denis, il a notamment défendu l’humoriste Dieudonné ainsi que Natacha Rey.
Stéphanie Reynaud est comédienne. Elle est également passionnée par les médias et la communication, et anime la chaîne YouTube nommée Tribune Libre , où elle interviewe des personnalités diverses sur des sujets d’actualité.
Frigide Barjot est une figure médiatique et militante française connue pour son engagement en faveur des valeurs familiales et traditionnelles. Ancienne humoriste et attachée de presse, elle s’est fait connaître du grand public en tant que porte-parole de la Manif pour tous, un mouvement opposé au mariage homosexuel en France. Elle a su mobiliser une partie de la société française autour de la défense de la famille traditionnelle, tout en suscitant des controverses par son approche directe et parfois décalée.
Quand l’art se plie à l’agenda gouvernemental
Les artistes français ont tourné le dos à la contestation pour embrasser le pouvoir. Alors qu’on attendrait d’eux un rôle de contre-pouvoir, ils se montrent dociles, cautionnant un gouvernement perçu par beaucoup comme autoritaire et centralisateur. Où est passé cet esprit de révolte, cette envie de défier les discours officiels qui caractérisait les figures emblématiques du passé ? En soutenant sans critique des politiques qui ont souvent suscité la colère populaire, les artistes se font les relais d’un système qu’ils devraient, au contraire, dénoncer.
Plus encore, cette docilité face au pouvoir révèle une vérité dérangeante : les artistes ne sont plus les voix libres qu’ils prétendent être. Leur soutien au gouvernement — particulièrement visible lors de la crise sanitaire — n’a fait que renforcer l’image d’une élite déconnectée des réalités populaires. Ils acceptent le discours officiel, qu’il s’agisse des mesures liberticides, de la propagande mondialiste, ou des choix politiques qui éloignent la France de sa souveraineté. Ce renoncement à l’esprit critique et cette collaboration active avec le pouvoir en place marquent une rupture dans le rapport historique entre le monde de la culture et celui de la politique.
Adieu Coluche, bienvenue au consensus !
Loin d’incarner une voix du peuple, les artistes actuels se positionnent en véritables alliés d’une élite bourgeoise mondialisée. Autrefois, des figures comme Coluche, Le Luron, ou Desproges osaient se moquer des puissants avec une audace et un humour décapant. Aujourd’hui, ce courage a disparu. Les grands noms de la culture semblent préférer le confort du consensus à la prise de risque.
Dans les médias, ces artistes se transforment en ambassadeurs d’une idéologie bien-pensante, relayant des valeurs universelles souvent déconnectées de la réalité quotidienne des Français. Derrière leur discours lisse et consensuel, ils sont en réalité les portes-étendards d’une élite mondialiste qu’ils servent sans faillir. Leurs prises de position politiques et sociales sont soigneusement calibrées pour correspondre à une norme imposée, sans jamais déranger l’ordre établi. En perdant ce lien avec la population, ils sont devenus des représentants du système et non plus des contestataires, rejetant tout écart avec la pensée unique, au prix de leur crédibilité auprès du public.
La fin de l’esprit critique ?
La crise sanitaire a été le révélateur d’une fracture profonde entre les artistes et le peuple. Là où le public attendait une voix dissidente, une critique de la gestion de crise et des restrictions de liberté, les artistes ont au contraire renforcé le message gouvernemental. Cette attitude a creusé un fossé irréversible. En approuvant des mesures qui ont parfois brisé des vies, les figures médiatiques ont montré une totale indifférence face aux difficultés de ceux qu’elles prétendent représenter. L’artiste, autrefois miroir de la société, s’est détourné des préoccupations populaires.
En se retranchant dans un conformisme sécurisant, les artistes ont pris le parti de l’élite contre celui du peuple. Ceux qui autrefois incarnaient l’esprit critique se cachent aujourd’hui derrière des discours consensuels. Les artistes ne représentent plus l’opposition, ils incarnent la voix du pouvoir. Cette complaisance envers l’ordre établi a distancé le public d’un monde artistique qui lui semble désormais étranger, voire hostile.
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