Les derniers hommes
Les talibans sont les derniers hommes à s’insurger contre le régime totalitaire que représente la dictature sanitaire. Dans la ville de Paktia, les talibans ont littéralement interdit le vaccin et ont exprimé leur revendication dans l’hôpital de la ville.
La région a été prise en main par leurs soldats, il y a maintenant plus d’une semaine, et ils ont destitué manu militari le gouverneur de la ville Nishan Sahib.
Une vidéo sur Facebook dévoile ces talibans, heureux, et célébrant leur victoire dans la résidence du chef de guerre Afghan, Abdul Rachid Dostom.
En l’état actuel des choses, c’est près de 2/3 du territoire Afghan qui est sous le contrôle des forces talibanes.
Et pour savoir qui sont les « bad guys » dans un conflit armé, j’écoute ce que dit le grand philosophe Bernard Henry Lévy :
Il parle de « suicide géopolitique », on peut entendre par là probablement une libération nationale.
« Une faute, un crime », je comprends alors une acte de raison, un acte héroïque.
Ok, c’est bon : soutien aux talibans (tant qu’ils font leur talibaneries chez eux).
D’ailleurs, de nombreuses vidéos relèvent une certaine popularité des talibans par certaines franges du peuple afghan, qui espère probablement un changement de situation politique tant attendu.
Le premier État antivax
En plus d’être à la tête du premier État antivax du monde, les talibans défilent avec des armes automatiques américaines toute fraîchement récupérées de l’ancien gouvernement afghan.
Belle démonstration de progrès et de démocratie de la part de ces fiers soldats du désert !
Débunker les mensonges au sujet de l’Afghanistan
Dans la mesure où les médias occidentaux tentent de faire passer les talibans pour les « méchants », sans nuance, avec l’humiliation militaire que subissent les Américains en territoire Afghan, il est important de recontextualiser l’histoire récente de ce pays pivot.
1. La guerre en Afghanistan a été planifiée avant le 11 septembre
Non, ce n’est pas une réponse des Américains face au fameux attentat.
En réalité, cette guerre a déjà décidé et déployé deux mois plus tôt en juillet 2001, à la suite de l’échec des négociations de Berlin, avec d’un côté le Royaume uni et les États unis, et de l’autre côté les talibans. Les Pakistanais présents sur place et témoin de cet échec ont préféré trouver d’autres alliés commerciaux et se sont rapprochés alors de la Chine avec la fameuse « Route de la soie ». Les Américains et le Royaume-Uni ont alors déployé leurs troupes sur place et ce n’est qu’après cela que les attentats du 11 septembre ont eu lieu et qui envenimera toute la suite.
2. Al-Qaïda est un bon outil des Américains plutôt qu’une menace
Selon Biden, « notre mission de réduire la menace terroriste d’Al-Qaïda en Afghanistan et de tuer Oussama ben Laden a été un succès. »
Dans un accord commun entre les services secrets franco-US pour aller piéger l’Afghanistan, Zbigniew Brzeziński (conseiller à la sécurité nationale du président Carter puis d’Obama) décidait d’employer l’homme de la situation, un certain Oussama Ben Laden. En effet, ce milliardaire saoudien anti-communiste avait pour mission de prendre en tête un groupe de mercenaires arabes pour déstabiliser le pays.
Il a été choisi pour deux raisons simples :
- Il avait l’argent.
- Et il avait le réseau pour recruter tous ces combattants.
Tout ceci est très bien documenté :
3. Les États-Unis ne luttent pas contre le terrorisme, mais le financent.
Wesley Morgan, journaliste au Washington Post, le 22 octobre 2020.
Biden, de la même manière que Bush (fils) a déclaré la guerre au terrorisme.
Mais qu’est-ce que le terrorisme ?
C’est avant tout une technique de guerre qui s’illustre avec des attentats en Occident, jusqu’à des États « terroriste » comme Daesh, le tout financé indirectement par Washington avec de l’équipement militaire américain. Mais chacun des camps est secrètement équipé, ceci pour noyer le poisson et ainsi mener des guerres sans fin au profit de l’impérialisme financier. À noter qu’il y a différentes factions terroristes que les Américains peuvent combattent réellement.
En fait, on peut soutenir et combattre tel ou tel groupe terroriste en fonction de la conjoncture géostratégique. Il n’y a pas de règle ni d’idéologie : quand il y a soutien étatique, ponctuel ou non, c’est pour des intérêts bien précis. Les talibans sont ainsi promus un et sacrifiés un autre en fonction d’agendas dépassant largement l’Afghanistan, évidemment au détriment de la population.
Optez pour une débancarisation complète de votre argent pour échapper à l’oppression étatique :