Le 23 février à 12h30, Mike Borowski vous donne rendez-vous pour un direct sur un sujet explosif, en direct sur Géopolitique Profonde.
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Une esthétique dérangeante, un message sous-jacent
Le choix de Thomas Jolly pour la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024 a suscité de vives réactions. Pour cet évènement mondial, il a proposé un spectacle mêlant références mythologiques, figures historiques revisitées et esthétisme ésotérique. Des symboles ambigus, une théâtralisation excessive et une scénographie jugée satanisme ont alimenté une vague de critiques.
Loin d’être anodins, ces choix artistiques traduisent une vision du monde. L’art a toujours été un vecteur d’idéologie, et dans ce cas précis, le message semble évident : rupture avec les codes traditionnels, promotion de l’excentricité et remise en cause des représentations classiques de la nation française. Cette approche se prolonge désormais avec sa nomination pour le 14 juillet, date fondatrice du régime républicain.
Un 14 Juillet sous le signe de la provocation ?
L’arrivée de Thomas Jolly à la direction artistique des festivités du 14 juillet interroge sur l’orientation idéologique de cette journée. Jusqu’ici, cette date honorait l’armée française, symbole de souveraineté et de continuité historique. Or, avec un metteur en scène connu pour sa proximité avec les milieux culturels « progressistes », la question se pose : à quoi ressemblera le 14 juillet 2025 ?
Un défilé militaire classique ou un spectacle plus « inclusif » ? On se souvient des pas de danse de la Garde Républicaine aux côtés d’Aya Nakamura lors des JO 2024. Était-ce un « crash-test » afin de tester la réaction des Français ? L’époque étant à la déconstruction, certains imaginent déjà une mise en scène où l’armée céderait la place à une parade multiculturelle et festive, transformant la fête nationale en un manifeste idéologique. Si l’objectif est de rompre avec une certaine vision de la France traditionnelle, alors la nomination de Jolly prend tout son sens. En écartant les représentations habituelles de la puissance nationale, la République envoie un signal clair sur ses nouvelles priorités.
Une idéologie qui s’impose au sommet de l’État
Le choix des metteurs en scène pour les grandes cérémonies nationales n’est jamais neutre. Derrière ces décisions se cache une volonté politique. En confiant les rênes du 14 juillet à Thomas Jolly, l’exécutif valide une approche qui s’inscrit dans une dynamique plus large : celle d’un État qui adopte ouvertement une posture progressiste et mondialiste.
Loin d’être une exception, ce phénomène s’inscrit dans une tendance observable depuis plusieurs années. La promotion d’une culture post-nationale, la réécriture des récits historiques, la glorification d’un art « transgressif » et la marginalisation des références identitaires traditionnelles sont autant d’indices d’un basculement idéologique. La France ne célèbre plus son passé ni ses héros, elle les déconstruit. Et cette dynamique ne touche pas que la sphère artistique : elle se retrouve dans l’ensemble des politiques publiques, de l’éducation aux commémorations nationales.
Un basculement culturel assumé ?
La République n’a jamais caché son ambition universaliste. Mais là où elle se voulait autrefois porteuse d’un modèle, elle semble aujourd’hui vouloir en finir avec toute référence à une identité nationale forte. Le choix de Thomas Jolly ne serait donc pas une simple provocation, mais bien un acte cohérent dans un programme plus vaste.
Le 14 juillet 2024 sera un révélateur. Si la cérémonie s’éloigne des traditions militaires et historiques pour devenir un spectacle purement artistique, alors le message sera clair : la République française a achevé sa transformation. Elle ne cherche plus à s’appuyer sur les symboles d’unité nationale, mais à imposer une nouvelle lecture de l’histoire et de l’identité du pays.
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3 réponses
Je suis tellement d’accord avec vous! Et pas seulement sur ce sujet…
Personne n’est obligé d’y aller