RELATION TRUMP – POUTINE : GUERRE INÉVITABLE OU PAIX MONDIALE ? | LA NOCTURNE GPTV

Le 4 janvier à 22h, Dimitri de Kochko est l’invité de Lara Stam, dans Un Soir avec Lara, sur Géopolitique Profonde !

Dimitri de Kochko est journaliste, réalisateur et militant associatif. Il est un acteur incontournable des relations franco-russes. Président de Stop Russophobie et fondateur de l’association France-Oural, il est également à l’origine de plusieurs initiatives culturelles majeures, comme le Prix Russophonie et les Journées du Livre Russe. Son expertise sur la Russie et ses implications géopolitiques sera précieuse pour décrypter le récent désengagement de Moscou en Syrie.

Moscou ne se fait aucune illusion sur Trump

Moscou sait que Donald Trump défendra avant tout les intérêts américains et ne fera aucune concession qui irait à l’encontre de la puissance des États-Unis. Contrairement à certains discours occidentaux qui laissent entendre que Trump pourrait être plus favorable à la Russie, le Kremlin ne se fait aucune illusion. Son approche pourrait être moins idéologique que celle des Démocrates, mais elle restera dictée par une volonté de préserver la domination américaine.

La Russie ne modifiera pas sa stratégie en fonction de Trump. L’expérience a prouvé que les changements de présidence aux États-Unis n’affectent que marginalement la politique étrangère américaine. Que ce soit sous Biden ou sous Trump, Washington cherchera à affaiblir la Russie, à prolonger son influence sur l’Europe et à maintenir son hégémonie. Moscou poursuivra ses objectifs militaires, économiques et diplomatiques indépendamment de qui siège à la Maison-Blanche.

L’Occident va droit dans le mur

L’administration Trump, tout comme l’actuelle élite occidentale, manque de données précises sur la réalité du terrain en Ukraine. Les médias et les cercles décisionnels américains continuent de se nourrir de rapports biaisés qui surestiment les capacités de Kiev et sous-estiment la résilience russe. Cette vision erronée empêche toute prise de décision rationnelle et nourrit des stratégies vouées à l’échec.

L’Europe, elle, a déjà perdu son influence en Russie. La guerre en Ukraine a scellé une rupture durable entre Moscou et l’Union européenne. Les entreprises européennes qui ont quitté la Russie ont été immédiatement remplacées par des acteurs chinois, indiens, turcs et moyen-orientaux. Si certains groupes occidentaux maintiennent discrètement leurs activités, la majorité a définitivement perdu ses positions stratégiques. Une fois la paix rétablie, la Russie ne reviendra pas vers l’Europe, ayant tiré les leçons de sa dépendance passée.

La France paiera le prix de son aveuglement diplomatique. Son engagement inconditionnel en faveur de Kiev et ses déclarations belliqueuses ont définitivement terni son image auprès des élites russes. Paris, qui aurait pu jouer un rôle de médiateur, s’est aligné sur Washington et Londres, renonçant à toute autonomie stratégique. Cette posture affaiblira son influence en Eurasie pour les décennies à venir.

La soumission à Washington accélère la chute de l’Europe

Vladimir Poutine a pointé du doigt l’effondrement économique allemand comme une conséquence directe de la soumission à Washington. Berlin, en rompant avec la Russie et en adoptant des politiques énergétiques suicidaires, a condamné son industrie à une crise structurelle. L’abandon du gaz russe au profit de solutions plus coûteuses a affaibli la compétitivité allemande et accéléré la désindustrialisation du pays.

Les États-Unis ont profité de la crise européenne pour renforcer leur propre économie. En vendant leur gaz liquéfié à des prix exorbitants et en attirant les capitaux européens fuyant un continent en crise, Washington a consolidé son emprise sur l’Occident. L’Europe, incapable de défendre ses intérêts, a subi une perte stratégique majeure qui bénéficiera à long terme aux États-Unis et à la Chine.

L’Europe a définitivement perdu la confiance de la Russie. Les sanctions, les confiscations d’avoirs russes et la russophobie affichée par les dirigeants européens ont scellé un divorce irréversible. Même en cas d’apaisement politique, Moscou ne reviendra jamais à une coopération économique similaire à celle d’avant 2022. Les alliances se redessinent en Eurasie et l’Occident n’y joue plus qu’un rôle marginal.

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