TRUMP, POUTINE, XI JINPING : L’ALLIANCE QUI VA DÉTRUIRE L’EUROPE ? | XAVIER MOREAU | GPTV

TRUMP, POUTINE, XI JINPING : L’ALLIANCE QUI VA DÉTRUIRE L’EUROPE ? | XAVIER MOREAU | GPTV

Le 18 janvier à 22h, Xavier Moreau, Fabrice Sorlin et Thomas Thomasovitch sont les invités de Divergence animée par Alexis Tarrade en direct sur Géopolitique Profonde.

Alexis Tarrade est une figure active dans la communauté française en Russie, avec un parcours marquant dans le soutien aux expatriés français et les relations franco-russes. Ancien président de la section Russie et Biélorussie des Républicains, il a quitté ce poste en 2020, en désaccord avec la ligne politique du parti. Il a également dirigé l’Union des Français de l’Étranger (UFE) en Russie, une association clé pour les Français résidant dans le pays, visant à leur apporter soutien et accompagnement. En tant que secrétaire général de France Expatriation Russie, Alexis Tarrade participe régulièrement aux débats sur les relations internationales, notamment dans des émissions comme « Ici Moscou, » où il commente les relations franco-russes et la crise ukrainienne.

Xavier Moreau est un analyste français spécialisé dans les relations internationales. Diplômé de Saint-Cyr et ancien officier parachutiste, il est titulaire d’un DEA en relations internationales de Paris IV Sorbonne, où il s’est spécialisé dans les relations soviéto-yougoslaves pendant la guerre froide. Résidant en Russie depuis 24 ans, il dirige la société LinkIT Vostok. Installé à Moscou depuis de nombreuses années, il se consacre à la géopolitique russe et a fondé le centre d’analyse Stratpol. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages, dont « Nouvelle Grande Russie » et « Pourquoi la Russie a gagné ? ».

Fabrice Sorlin est une personnalité politique française connue pour ses positions nationalistes et catholiques traditionalistes. Il a fondé et présidé l’association Dies Irae. En plus de son engagement politique en France, Fabrice Sorlin est vice-président du Mouvement international russophile et a participé à des discussions sur des sujets géopolitiques, notamment en lien avec la Russie.

Thomas Thomasovitch, créateur de la chaîne YouTube « Thomasovitch », partage son quotidien en Russie tout en dirigeant l’agence de voyage Aventurusse.

Les réseaux sociaux : de la censure à un outil de pouvoir

Facebook, Twitter et TikTok ne sont plus de simples plateformes sociales. Ils incarnent aujourd’hui des armes stratégiques dans les luttes idéologiques modernes. En Europe comme aux États-Unis, la pression des gouvernements sur ces géants du numérique ne cesse de croître. Officiellement, il s’agit de lutter contre les « fake news » et les contenus haineux. Mais en réalité, ces interventions traduisent une volonté claire : contrôler la diffusion de l’information et neutraliser toute opposition.

Les récentes initiatives législatives en Europe, comme le Digital Services Act, illustrent cette dynamique. Derrière la façade de la régulation, se cache une tentative d’imposer une narration unique. Aux États-Unis, la situation est similaire, mais avec une touche plus agressive. Des alliances entre agences fédérales et plateformes numériques montrent que la frontière entre État et entreprises privées s’efface progressivement. Le modèle économique des réseaux sociaux devient un outil politique.

L’arme économique des rachats stratégiques

Le contrôle des réseaux sociaux ne se limite pas à leur régulation. Les rachats stratégiques orchestrés par certains acteurs étatiques redessinent le paysage numérique mondial. Le rachat de Twitter par Elon Musk, présenté comme un acte de défense de la liberté d’expression, soulève des questions quant aux véritables objectifs derrière cette opération. Musk joue-t-il un rôle d’allié du camp conservateur américain, ou est-il simplement un pion dans une lutte d’influence plus large ?

En parallèle, la Chine utilise TikTok pour étendre son soft power. Cette plateforme, bien plus qu’un simple réseau social, est un outil d’influence culturelle et idéologique, exporté avec succès dans les démocraties occidentales. Les accusations répétées d’espionnage et de manipulation algorithmique montrent que TikTok incarne une menace perçue par les puissances occidentales.

L’ère des réseaux sociaux décentralisés est-elle un mirage ? Face à cette polarisation extrême, des alternatives émergent, mais elles peinent à rivaliser avec la puissance de ces mastodontes déjà intégrés dans les mécanismes étatiques et géopolitiques.

Trump, Poutine et Xi Jinping : vers un nouvel ordre mondial ?

Une rencontre tripartite entre Donald Trump, Vladimir Poutine et Xi Jinping pourrait bouleverser les équilibres mondiaux. Si elle se confirme, elle marque un tournant dans la diplomatie internationale, loin des institutions dominées par l’Occident. Ce sommet potentiel reflète une volonté commune de ces leaders : accélérer la transition vers un monde multipolaire où les États-Unis ne dicteraient plus seuls les règles du jeu.

Pour Poutine et Xi Jinping, cet alignement tactique répond à des objectifs stratégiques clairs. Le président russe cherche à s’extraire de l’isolement imposé par les sanctions occidentales, tandis que le leader chinois vise à sécuriser ses intérêts dans la région Asie-Pacifique face à la montée des tensions avec Washington.

De son côté, Trump voit dans cette opportunité une manière de renforcer sa stature d’homme d’État visionnaire. Son positionnement, oscillant entre isolationnisme et pragmatisme stratégique, lui permet de se présenter comme un artisan de paix capable de fédérer des puissances antagonistes.

Quels enjeux pour ce sommet ?

Trois axes majeurs se dessinent. D’abord, l’établissement d’un nouveau cadre de coopération économique, centré sur l’Eurasie, pourrait marginaliser les institutions occidentales traditionnelles comme le FMI ou l’OMC. Ensuite, la coordination sur des questions de sécurité internationale, comme le nucléaire ou les zones de conflit, renforcerait l’autonomie de ces trois puissances. Enfin, cette rencontre pourrait symboliser un rejet collectif de l’hégémonie américaine, tout en redéfinissant les sphères d’influence régionales.

L’impact de cette alliance tripartite serait monumental, avec des répercussions sur tous les fronts : économique, militaire et culturel.

Israël et Hamas : le cessez-le-feu, un succès pour Trump ?

L’annonce d’un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas marque une avancée diplomatique majeure. Mais ce qui frappe le plus, c’est l’implication indirecte de Donald Trump dans cette résolution. Le président Trump, réélu en 2024, pourrait exploiter cet accord comme un levier stratégique pour renforcer son rôle de faiseur de paix international.

Ce cessez-le-feu n’est pas seulement une victoire locale. Il s’inscrit dans une dynamique plus large où les Accords d’Abraham, initiés sous son administration, continuent de redessiner les relations au Moyen-Orient. L’objectif est clair : isoler l’Iran tout en renforçant les partenariats entre Israël et les pays arabes.

Les conséquences internationales

Si cet accord se consolide, il pourrait repositionner Trump comme un faiseur de paix crédible sur la scène internationale. Cette image est cruciale dans un contexte où les tensions en Ukraine stagnent et où l’administration Biden peine à obtenir des résultats tangibles. Ce succès au Moyen-Orient éclipse temporairement les échecs occidentaux sur d’autres fronts, comme la guerre en Ukraine.

Sur le plan géopolitique, un Moyen-Orient pacifié et aligné sur les intérêts américains et israéliens affaiblit considérablement l’influence russe et chinoise dans la région. En d’autres termes, ce cessez-le-feu dépasse largement le conflit israélo-palestinien : il s’agit d’un message clair envoyé à Moscou et Pékin.

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