Si cette information s’avérait exacte, il s’agirait d’une escalade considérable
L’Ukraine affirme avoir porté un coup dur aux forces russes après avoir ciblé un hôtel de la province de Louhansk où seraient basés des membres du groupe mercenaire russe Wagner.
Le gouverneur de Louhansk, Serhiy Haidai, a déclaré dimanche que les forces ukrainiennes ont mené une frappe sur un hôtel dans la ville de Kadiivka « juste là où se trouvait le quartier général de Wagner« .
Cependant, la Russie nie qu’un « QG Wagner » ait été frappé, et les détails ou les faits confirmables restent flous ce lundi. Fait important, la partie russe affirme que l’attaque a été menée avec des missiles fournis par les États-Unis.
L’agence d’État russe TASS a rapporté que des roquettes HIMARS ont été utilisées, et que « La frappe a visé un hôtel privé… dans une zone située dans un marché central. Cela n’a pas fonctionné« .
La partie ukrainienne a rétorqué que de « nombreux » mercenaires Wagner avaient été tués lors de la frappe « réussie », certains responsables ayant posté sur Telegram des photos d’un bâtiment d’hôtel détruit.
Lundi après-midi, le New York Times a résumé ce qu’il sait de l’incident comme suit :
Une attaque à la roquette ukrainienne contre un hôtel dans l’est du pays a tué des membres du Groupe Wagner, une force paramilitaire russe dont le chef a des liens étroits avec le président Vladimir V. Poutine, ont déclaré les autorités militaires régionales ukrainiennes.
…L’agence de presse russe Tass a rapporté dans un message sur Telegram qu’une roquette HIMARS avait détruit un hôtel près du marché central mais n’a pas mentionné le Groupe Wagner. Utilisant l’ancien nom soviétique de la ville, Stakhanov, dans la République populaire autoproclamée de Louhansk, le rapport cite le bureau du maire et indique que les sauveteurs sont en train de dégager les décombres. Il ne donne pas de détails sur les victimes et ne précise pas qui résidait dans l’hôtel.
Mais le rapport du Times reconnaît que peu de choses peuvent être vérifiées sur la frappe, soulignant que « Il n’y a pas eu de confirmation indépendante que les forces Wagner étaient dans l’hôtel, mais une telle frappe s’inscrirait dans un schéma d’attaques par les forces ukrainiennes sur des points critiques de l’infrastructure militaire ou des concentrations de troupes dans le territoire occupé par les forces russes.«
Looks like the strike on the Wagner Group HQ in Kadiivka resulted in dozens of Russian fatalities.
— Visegrád 24 (@visegrad24) December 11, 2022
HIMARS was probably used to strike the hotel which served as a command center for the Wagner soldiers operating near Bakhmut. pic.twitter.com/UNFR6U79RF
TRADUCTION :
«Il semble que la frappe sur le QG du groupe Wagner à Kadiivka ait fait des dizaines de victimes russes. Les HIMARS ont probablement été utilisés pour frapper l’hôtel qui servait de centre de commandement pour les soldats Wagner opérant près de Bakhmut.»
Le groupe Wagner lui-même est resté silencieux au lendemain de l’attaque de dimanche, sans qu’aucune déclaration officielle ni aucun message sur les médias sociaux ne vienne confirmer la version ukrainienne des événements, ni que ses membres aient subi des pertes.
Si cette information s’avérait exacte, il s’agirait d’une escalade considérable, compte tenu de la grande visibilité du groupe Wagner en tant qu’entreprise privée de premier plan ayant des liens avec le président Vladimir Poutine, et compte tenu également des allégations selon lesquelles une attaque dévastatrice a été menée à l’aide du système américain HIMARS, une arme qui permet aux forces ukrainiennes de frapper loin derrière les lignes russes.
Il va également sans dire que l’ensemble de l’incident risque d’entraîner une réponse russe plus importante.
Préparez-vous avec le plan anti reset :
Source : ZeroHedge
0 Responses
Pour ceux qui savent comment fonctionnent les groupes privés … les socialistes Ukronazis et les USA sont complètement zinzins.
Si l’information est confirmée, désormais ce n’est plus une guerre sous un drapeau, c’est également devenu une affaire personnelle.
Si c’est avéré, n’importe où, n’importe quand, à n’importe quelle échelle, avec un seul homme, un binôme ou bien plus, certains risquent de petits « accidents ménagers »
Il y a des règles tacites qui ont cours depuis des décennies, certains viennent de les violer…