Le 20 novembre à 7h, le Général Delawarde, Xavier Moreau et Sylvain Ferreira sont les invités de Nicolas Stoquer et Raphaël Besliu, en direct dans La Matinale sur la chaîne YouTube de Géopolitique Profonde !
À 8h, retrouvez Xavier Moreau, suivi de Sylvain Ferreira à 9h15 et du général Dominique Delawarde à 9h45.
Le général Dominique Delawarde, Saint-cyrien de formation, a servi dans les prestigieux chasseurs alpins et la Légion étrangère. Expert en gestion des ressources humaines, il a dirigé des officiers de liaison français aux États-Unis, où il réside régulièrement depuis son départ du service actif. Ayant participé à la crise balkanique de Sarajevo en 1994-1995, il a mené des opérations cruciales à la tête du 7e Bataillon de Chasseurs Alpins (7ème BCA Bourg-Saint-Maurice à l’époque). En tant qu’ancien chef de la « Situation-Renseignement-Guerre électronique » à l’état-major de planification opérationnelle : son expertise militaire est indiscutable.
Xavier Moreau est un analyste français spécialisé dans les relations internationales. Diplômé de Saint-Cyr et ancien officier parachutiste, il est titulaire d’un DEA en relations internationales de Paris IV Sorbonne, où il s’est spécialisé dans les relations soviéto-yougoslaves pendant la guerre froide. Résidant en Russie depuis 24 ans, il dirige la société LinkIT Vostok. Installé à Moscou depuis de nombreuses années, il se consacre à la géopolitique russe et a fondé le centre d’analyse Stratpol.
Sylvain Ferreira est un historien militaire français, spécialisé dans l’art de la guerre et son évolution de 1850 à 1945. Il s’intéresse particulièrement à l’impact de l’ère industrielle sur les combattants et a contribué à plusieurs revues d’histoire militaire. Auteur et concepteur de jeux de stratégie, il a récemment publié La bataille de Marioupol : 25 février – 20 mai 2022.
Les intérêts cachés derrière le soutien américain à l’Ukraine
À quelques mois de la fin de son mandat, Joe Biden tente un dernier coup. Il a récemment autorisé l’Ukraine à utiliser des missiles à longue portée pour frapper des cibles en profondeur sur le territoire russe, une décision qui marque une escalade sans précédent dans le conflit, nous dit-on. Présentée comme une étape décisive pour affaiblir la Russie, cette décision n’a en réalité produit aucun résultat concret. Les frappes dites « stratégiques » ont été sévèrement encadrées par Washington, limitant toute possibilité d’impact militaire significatif.
Et ça n’a rien d’un véritable scoop étant donné que depuis plus de 2 ans, le territoire russe est déjà attaqué avec de l’armement américain, notamment à Belgorod, sans que ça n’affole grand monde par ailleurs.
Cette mascarade est la preuve flagrante de l’influence de l’État profond américain, qui manipule le conflit selon ses propres intérêts. L’objectif n’est pas de remporter une victoire décisive mais de prolonger la guerre. Ce conflit, alimenté par le complexe militaro-industriel, sert à engranger des profits colossaux tout en affaiblissant les nations impliquées. Les Ukrainiens, en première ligne, sont sacrifiés dans cette stratégie cynique. L’État profond agit pour préserver son contrôle géopolitique, et non pour garantir la paix ou soutenir l’Ukraine.
L’Occident joue avec le feu en Ukraine
L’escalade occidentale en Ukraine atteint des sommets inquiétants. En autorisant des frappes en profondeur et en provoquant la Russie, les États-Unis et leurs alliés mettent délibérément en péril les bases militaires, les navires et les soldats français. Cette stratégie irresponsable place l’Europe au cœur d’une crise majeure, ignorée par les dirigeants occidentaux qui poursuivent des objectifs dictés par des intérêts étrangers, au mépris de la sécurité européenne.
La menace est encore plus grave depuis le changement de doctrine nucléaire annoncé par Vladimir Poutine. Désormais, la Russie s’engage à répondre par des frappes nucléaires à toute attaque massive, même conventionnelle. Ce tournant décisif dans la confrontation marque un point de non-retour. En persistant dans une logique d’escalade aveugle, l’Occident joue consciemment avec les limites de la stabilité mondiale, en ignorant délibérément les risques d’un conflit global dévastateur.
Les marionnettistes du conflit
Les responsables de cette guerre par procuration ne peuvent plus se cacher. Bernard-Henri Lévy, figure emblématique de l’interventionnisme occidental, incarne à lui seul cette propagande belliciste. Toujours prompt à s’afficher dans les zones de conflit, il prône une escalade militaire au service des intérêts d’une élite mondiale qui méprise ouvertement les peuples.
Malheureusement, il n’est pas un cas isolé. Derrière lui, une coalition de politiciens, de lobbyistes et de médias orchestrent une campagne massive de désinformation. Ils masquent leurs véritables intentions derrière des discours sur la liberté et la démocratie. En réalité, leur objectif est clair : perpétuer un système économique basé sur les guerres, les marchés de reconstruction et la domination des multinationales.
Ces fauteurs de guerre ont du sang sur les mains. Les morts s’accumulent, les populations souffrent, mais eux prospèrent. Les médias complices relaient inlassablement leurs récits mensongers pour légitimer une escalade sans fin. Mais aujourd’hui, les masques tombent. Les preuves de leur rôle dans l’embrasement du conflit sont indiscutables, et leur stratégie de manipulation apparaît au grand jour.
Une guerre orchestrée au détriment des peuples
Le conflit en Ukraine est devenu une véritable farce. La présence de combattants coréens dans les rangs ukrainiens illustre parfaitement cette dérive absurde. Leur contribution sur le terrain est insignifiante, et leur engagement ne change rien à l’équilibre des forces. Ces manœuvres témoignent d’un désespoir croissant au sein des autorités ukrainiennes et de leurs soutiens occidentaux.
Il est désormais évident que rien ne viendra bouleverser la donne. Les efforts occidentaux, aussi massifs soient-ils, ne parviennent pas à inverser la dynamique du conflit. L’armée russe continue de s’adapter et de renforcer ses positions. L’économie ukrainienne s’effondre, la population est à bout, et les forces armées s’épuisent.
Les illusions d’une victoire rapide, entretenues par les médias et les politiciens, se sont écroulées. Ce conflit n’a plus d’issue militaire. Il ne reste qu’une guerre d’usure, orchestrée par des élites qui jouent aux échecs avec la vie des peuples. Les décideurs occidentaux savent pertinemment que leurs actions ne mèneront à rien, mais ils persistent, aveuglés par leur soif de pouvoir et de profit.
2 Responses
la grosse question est jusqu’où ira le bellicisme anglosaxon judéo-protestant anglo-americain …. impossible pour eux de reconnaitre leur défaite dans leur expansion …. il est certain que nombre d’entre eux sont prêt à aller au conflit nucléaire …. espérons que d’autres aux responsabilités sauront arrêter cette tendance .
Merci pour vos analyses toujours très pertinentes.