Un général américain retraité déclare que l’Ukraine pourrait prendre la Crimée d’ici l’été prochain
Ben Hodges, ancien commandant général de l’armée américaine en Europe [photo ci-dessus, à droite], a déclaré qu’il pensait que les forces ukrainiennes pourraient reprendre la péninsule de Crimée d’ici l’été prochain. Dans un entretien publié le 16 Octobre dans le journal allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung, voici ce qu’il dit :
« Quand j’observe la situation, je vois que celle des Russes empire chaque semaine. »
Hodges a poursuivi en expliquant que l’armée ukrainienne est susceptible de maintenir cet élan compte-tenu d’une logistique et d’une motivation au combat « bien supérieures ».
« On dit que la guerre est un test de volonté et de logistique – et sur ces deux points, l’Ukraine est bien supérieure », a déclaré Hodges à la publication allemande. « Les Russes doivent perdre [la guerre] ; sinon, ils réessaieront dans deux ou trois ans. »
Selon lui, le Kremlin mise gros sur son « seul espoir » que l’Occident et les pays de l’OTAN perdent leur détermination à soutenir militairement l’Ukraine.
Hodges prédit également de nouveaux sabotages contre les infrastructures Russes
L’ancien commandant en chef de l’armée pour l’Europe a également déclaré qu’il s’attendait à voir davantage d’attaques par sabotages contre les actifs russes et les plateformes logistiques et de ressources cruciales, comme les récents attentats à la bombe contre le pont du détroit de Kerch et les pipelines Nord Stream :
« Ils [ les Russes] font tout ce qu’ils peuvent pour prolonger la guerre et répandre la peur et l’insécurité à l’Ouest. Tous les moyens sont bons : les jeunes hommes qui sont maintenant enrôlés comme chair à canon, ainsi que les attaques contre les infrastructures à l’Ouest », a déclaré Hodges à FAZ.
« Je pense que nous verrons donc davantage d’actes de sabotage et d’attaques de ce type, ou du moins de tentatives, dans les semaines et les mois à venir. »
L’ancien général fait ces affirmations alors qu’il y a eu une intensification des bombardements transfrontaliers et des attaques de missiles contre la ville russe de Belgorod, qui se trouve juste au nord de la frontière ukrainienne, non loin de la grande ville ukrainienne de Kherson.
Les cartographies des combats démontrent pourtant le contraire de ces affirmations
Bien que la plupart des gros titres du mois dernier aient annoncé des avancées rapides des forces ukrainiennes contre les Russes dans l’est, le Kremlin a annoncé dimanche de nouveaux succès significatifs :
Le ministère russe de la défense affirme que ses forces ont repoussé les efforts des troupes ukrainiennes pour avancer dans les régions de Donetsk, Kherson et Mykolaiv, infligeant ce qu’il décrit comme des pertes significatives à l’ennemi.
Un porte-parole du ministère a déclaré que « lors de combats acharnés, les unités de l’armée russe ont tenu les positions qu’elles occupaient, infligeant des pertes importantes à l’ennemi. »
En cas de tentative d’invasion de la Crimée, Poutine pourrait sortir le grand jeux
En ce qui concerne les spéculations selon lesquelles l’Ukraine pourrait porter le combat directement en Crimée, il n’en reste pas moins que l’armée russe dispose probablement encore de vastes effectifs inexploités, la mobilisation partielle de Poutine étant toujours en cours.
Il demeure également que Poutine n’a toujours pas déclaré un « état de guerre » complet et officiel. Mais ce serait probablement le cas si les forces de Kiev faisaient un effort sérieux pour envahir la Crimée.
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Source: Zero Hedge