UN AVION ESPION BRITANNIQUE INTERCEPTÉ AVEC UN MISSILE PAR UN CHASSEUR RUSSE !

Un incident diplomatique dramatique au-dessus de la mer Noire

L’armée britannique a révélé tardivement un incident dramatique de tir réel au-dessus de la mer Noire, impliquant des avions à réaction russes fin septembre.

Cet incident souligne à quel point la Russie et les puissances de l’OTAN peuvent être proches à tout moment d’un échange de tirs « par inadvertance » qui pourrait dégénérer en une guerre plus large.

Le ministre britannique de la défense, Ben Wallace, a informé jeudi la Chambre des communes qu’au cours d’une patrouille effectuée le 29 septembre par un avion espion britannique au-dessus de la mer Noire, un chasseur russe a « lâché un missile » à proximité de l’appareil.

Boeing Rivet joint RC-135

Il s’agissait d’un « Rivet Joint RC-135 non armé de la RAF » qui opérait dans « l’espace aérien international au-dessus de la mer Noire » et qui a été « intercepté » par deux Su-27 russes, selon le briefing du chef de la défense aux législateurs.

L’un des chasseurs russes a alors « lâché un missile à proximité du RAF Rivet Joint au-delà de la portée visuelle », a expliqué M. Wallace. La Russie a ensuite imputé la responsabilité du lancement du missile à une erreur technique, affirmant qu’il n’était pas intentionnel.

Dans un message transmis au ministère de la défense britannique, la Russie a qualifié le tir de missile de « dysfonctionnement technique ».

Wallace a décrit cela dans la foulée :

« La patrouille s’est achevée et l’avion est retourné à sa base », a-t-il déclaré. « À la lumière de cet engagement potentiellement dangereux, j’ai fait part de mes préoccupations directement à mon homologue russe, le ministre de la Défense [Sergei] Shoigu, et au chef d’état-major de la défense à Moscou. »

« Dans ma lettre, j’ai précisé que l’avion n’était pas armé, se trouvait dans l’espace aérien international et suivait une trajectoire de vol pré-notifiée. J’ai estimé qu’il était prudent de suspendre ces patrouilles jusqu’à ce qu’une réponse soit reçue par l’État russe », a ajouté M. Wallace.

« La réponse du ministre russe de la défense, le 10 octobre, indique qu’ils ont mené une enquête sur les circonstances de l’incident et qu’il s’agissait d’un dysfonctionnement technique du chasseur Su-27. Ils reconnaissent également que l’incident a eu lieu dans l’espace aérien international. »

Su-27 Russe

M. Wallace a déclaré que les alliés du Royaume-Uni ont été informés du dangereux incident rapproché, tout en affirmant que les patrouilles de routine dans la région ont repris pour le moment, mais qu’elles seront escortées par des avions de chasse.

« Tout ce que nous faisons est considéré comme calibré par rapport au conflit en cours dans la région et en accord avec le droit international », a-t-il souligné lors du briefing aux parlementaires.

Alors que la brève rencontre très alarmante entre des armées rivales dotées de l’arme nucléaire est maintenant minimisée, peut-être pour éviter que les tensions n’explosent davantage entre Londres et Moscou au moment où le conflit ukrainien continue de s’intensifier, un scénario possible, voire probable, est que le chasseur russe ait, après l’interception initiale de l’avion espion, tiré un « coup de semonce » pour tenter de dissuader ces patrouilles de surveillance de l’OTAN au-dessus de la mer Noire, près de la Russie.

Les tensions géopolitiques ne doivent pas vous faire oublier l’effondrement économique, débancarisez-vous !

Source : Zero Hedge

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Une réponse

  1. « Erreur technique » langage de diplomate sophiste professionnel (c’est de bonne guerre quand on est face aux anglo-saxons)

    Pilote -« Leader, j’ai une signature radar au cap 230 à 20 milles nautiques »

    Leader -« Ok, identification visuelle discrète, puis retrait hors portée visu »

    Pilote -« Wilco »…  » Rivet Joint RC-135 non armé de la RAF »

    Leader -« Stand by, je contacte le commandement »

    Leader -« Commandement Rivet Joint RC-135 non armé de la RAF telle position, telle direction, telle vitesse, attendons les ordres »

    Commandement -« Tir de sommation autorisé hors de portée visuelle »

    Leader & Pilote -« Roger »…
    1- activation de l’armement tactique
    2- désactivation du guidage missile (sinon le missile ne serait jamais passé à côté, d’ailleurs le type de missile n’est pas précisé, air-sol, air-air ???
    3- dégagement du verrouillage du bouton du lanceur »
    4- Tir ….

    L’erreur de cible est totalement impossible également, l’appareillage n’attribue pas une signature identique à un autre appareil, d’autant plus improbable que le Rivet Joint RC-135 n’est pas du tout un avion furtif . (c’est un lourd tracteur avec remorque juste bon à labourer )

    La position et la direction du Rivet Joint RC-135 au moments des faits nous est donnée par la RAF, ce n’est pas forcément la vérité.
    Il est probable que la RAF ait tenté d’aller « tester » les limites, désormais ils ont leur réponse.

    « L’espace international aérien » cela signifie 12 milles nautiques d’une frontière terrestre …lol
    C’est totalement obsolète en 2022, surtout avec la vitesse des avions actuels et le type d’équipements de surveillance embarqués.
    Il faut une minute trente à un Rivet Joint RC-135 pleine vitesse pour parcourir ces 12 milles nautiques, c’est à dire c’est lent mais ça se franchit très facilement.
    Faut l’savoir ^^

    CONCLUSION
    Les Russes ont juste envoyé le message « faites pas trop chi*r les gars, voilà les limites, si vous les franchissez une seule fois vous tomberez ! »

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