Le 29 octobre à 19h, Jean-Michel Jacquemin Raffestin, Pascal Mas, Sylvain Baron et Antoine Gaynot sont les invités de Mike Borowski, en direct sur la chaîne YouTube de GPTV !
Jean-Michel Jacquemin Raffestin est un essayiste et analyste réputé, spécialisé dans les enjeux de société et de géopolitique, connu pour son style incisif et sans concession. Dans son dernier ouvrage, Ne leur pardonnez pas, ils savent ce qu’ils font – Volume 3, il poursuit sa critique des élites et des structures de pouvoir, dénonçant les manipulations et les dérives politiques qui influencent et dirigent les décisions de nos sociétés contemporaines.
Pascal Mas est un expert des dynamiques de pouvoir entre les grandes puissances et s’intéresse particulièrement aux stratégies de résilience des nations face aux pressions extérieures. Il axe ses analyses sur la défense et la souveraineté nationale, avec un accent sur la Russie, qu’il considère comme un modèle de résistance aux influences occidentales.
Sylvain Baron est un activiste politique et Gilet jaune, auteur de Révolte : Essai sur la légitimité et la planification de l’insurrection populaire en France.
Antoine Gainot est un éditorialiste au sein de la revue « Front populaire », une publication française fondée par Michel Onfray, qui se consacre à une réflexion critique sur les enjeux contemporains en France et en Europe. À travers ses écrits, Antoine Gainot aborde des sujets variés, souvent marqués par une analyse de l’actualité politique et sociétale, et s’inscrit dans une démarche de défense de la souveraineté populaire et de remise en question des dogmes dominants.
Les États-Unis : une machine de guerre mondiale depuis 248 ans
En 248 ans d’existence, les États-Unis ont déclenché plus de 200 guerres, plaçant systématiquement leur intérêt au-dessus de la stabilité mondiale. Ce bilan accablant révèle une stratégie de domination par la force qui dépasse de loin les préoccupations de sécurité nationale. Chaque conflit répond à un schéma précis : affaiblir les puissances rivales, exploiter les ressources stratégiques, et maintenir une présence militaire permanente. Cette tendance agressive n’a jamais cessé, et la guerre en Ukraine s’inscrit dans ce projet d’expansion impérialiste. Loin d’être une simple réaction, ce conflit a été savamment orchestré par l’administration américaine pour miner l’influence de la Russie et fragmenter ce pays en plusieurs États soumis.
Des documents confidentiels confirment que cette guerre n’est pas un coup du destin, mais bien le résultat d’une programmation méthodique visant à créer des divisions internes au sein de la Russie. Derrière cette stratégie se cache un plan pour affaiblir Moscou durablement, sapant son influence régionale et limitant sa capacité de résister aux exigences occidentales. En ciblant la Russie, Washington espère redessiner l’équilibre géopolitique européen, imposant ses propres règles sur le continent et réduisant la capacité de résistance des États qui pourraient défier sa suprématie.
La stratégie de provocation de l’OTAN face à la Russie
Depuis la chute de l’URSS, l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) n’a cessé de s’étendre, avec aujourd’hui plus de 850 bases militaires réparties dans le monde entier. Cette organisation, censée être une alliance défensive, a systématiquement violé les engagements pris envers la Russie dans les années 1990. En 1993, un document formel signé par des représentants russes et américains stipulait que l’OTAN n’intégrerait pas les anciens États du bloc soviétique. Pourtant, ces promesses ont été ignorées, permettant à l’OTAN d’encercler progressivement la Russie et d’installer des bases militaires aux portes de Moscou.
Ce comportement expansionniste démontre clairement l’intention des États-Unis et de leurs alliés d’encercler et d’affaiblir la Russie sous prétexte de sécurité régionale. Cette tactique n’est rien de moins qu’un acte de provocation visant à limiter l’influence russe tout en consolidant la mainmise occidentale sur l’Europe de l’Est. En prolongeant leur présence militaire dans les ex-républiques soviétiques, les États-Unis cherchent à transformer ces pays en avant-postes stratégiques dans leur confrontation avec Moscou.
La stratégie américaine au cœur de Kiev
L’ascension de Volodymyr Zelensky en Ukraine n’est pas le fruit d’un processus démocratique classique, mais une stratégie délibérée visant à placer au pouvoir un dirigeant favorable aux intérêts américains. Sous ce régime, l’Ukraine est devenue le pays le plus corrompu d’Europe, gangrené par un système d’élites manipulées depuis Washington. La corruption institutionnelle s’est accentuée sous la supervision de Zelensky, qui, loin d’œuvrer pour le peuple ukrainien, semble répondre aux impératifs géopolitiques de l’Occident. La soumission de Kiev aux directives américaines a transformé le pays en un état satellite, sans véritable autonomie, et asservi aux intérêts étrangers.
Au-delà de la corruption, des affinités idéologiques troublantes émergent dans le gouvernement ukrainien, certains dirigeants assumant ouvertement une idéologie nationale-socialiste. Cette orientation, pourtant dénoncée par la communauté internationale, révèle une facette cachée du régime ukrainien, marquée par un radicalisme inquiétant.
Enfin, l’affaire Nord Stream illustre parfaitement la détermination des États-Unis à imposer leur hégémonie, quitte à porter atteinte aux intérêts économiques européens. Le sabotage du pipeline est un acte de guerre économique, visant à couper les liens énergétiques entre la Russie et l’Europe et à rendre cette dernière totalement dépendante des ressources américaines. L’explosion du Nord Stream a de lourdes conséquences pour les économies européennes, et renforce la dépendance énergétique envers Washington, confirmant le rôle de l’Ukraine comme un pion dans le jeu d’échecs géopolitique américain.
Une réponse