Biographie

Alexandre Juving-Brunet est né le 21 mars 1982 à La Seyne-sur-Mer, dans le département du Var. 

Il a suivi une formation académique rigoureuse, marquée par la discipline et l’engagement. Diplômé de l’École spéciale militaire de Saint-Cyr en 2005, il s’est classé parmi les majors de sa promotion (13e sur 220), ce qui témoigne de ses compétences et de son aptitude au commandement.

Son choix de servir dans la gendarmerie, puis de se tourner vers l’entrepreneuriat et la politique illustre sa volonté de s’affranchir des cadres traditionnels pour explorer des voies plus personnelles et engagées.

Carrière militaire

Alexandre Juving-Brunet débute sa carrière en tant qu’officier de gendarmerie après avoir intégré l’École des officiers de la Gendarmerie nationale (EOGN). Entre 2006 et 2013, il occupe plusieurs postes stratégiques : commandant de brigade à Pontarlier (2006-2008), commandant de peloton à Aubervilliers (2008-2010) et officier de liaison à la Direction de la protection et de la sécurité de la Défense (DPSD).

Ces fonctions lui permettent d’acquérir une expérience précieuse dans les domaines de la sécurité nationale et du renseignement.

Alexandre Juving-Brunet déplore peu à peu l’évolution des institutions militaires, avec lesquelles il se trouve en désaccord croissant. Il décide donc de quitter la gendarmerie en 2013, ce qui marque un tournant décisif dans sa trajectoire.

Son départ de la gendarmerie s’explique par un rejet viscéral de ce qu’il nomme « la politisation des armées ».

Il fustige une institution militaire désormais inféodée aux calculs politiques, au détriment de sa mission sacrée de défense de la souveraineté nationale et dépeint une armée dénaturée par trois maux : l’ingérence du pouvoir civil dans les choix opérationnels, la présence croissante de militaires dont les allégeances divisées menacent l’unité nationale, et le refus persistant d’employer la force armée pour ce qu’il nomme la « réhabilitation des territoires perdus de la République », c’est-à-dire pour des opérations de « pacification » dans les banlieues, nécessaires pour rétablir l’ordre souverain.

Entrepreneuriat

Après sa démission, Alexandre Juving-Brunet fonde plusieurs entreprises dans le secteur des soins corporels et de la cosmétique, mais des difficultés financières l’empêcheront de poursuivre maintenir ses entreprises.

En 2017 Sniffy Technology, une société spécialisée dans les diffuseurs connectés de parfums. Malgré un chiffre d’affaires prometteur au départ, cette entreprise échoue à cause des impacts économiques liés à la crise sanitaire.

Entrepreneur financier

En 2021, Alexandre Juving-Brunet initie le projet du « Franc Libre », une monnaie locale complémentaire visant à favoriser les échanges économiques au sein d’un réseau de producteurs et consommateurs engagés. Cette démarche, présentée comme une réponse à la fragilité du système monétaire conventionnel, se heurte à la justice.

Condamné en 2022 pour émission illégale de monnaie et mise en danger des épargnants, il est incarcéré en novembre de la même année. Le tribunal relève l’absence d’agrément et les risques inhérents à ce type de placement non régulé, malgré la bonne foi alléguée par la défense.

Son avocat, Juan Branco, dénoncera un « coup d’état judicaire » dans cette affaire .

En septembre 2023, Alexandre Juving-Brunet fonde à Genève la société FFL-Foncière et Financière SA. Cette structure propose un système d’investissement participatif centré sur l’immobilier productif et les métaux précieux, présenté comme une alternative aux circuits financiers traditionnels. Les statuts précisent que les placements s’effectuent sans garantie de rendement.

Engagement politique et souverainisme

Dès 2021, Alexandre Juving-Brunet s’investit pleinement dans la défense de la souveraineté nationale, une conviction qui anime son parcours. Il fonde le parti Le Peuple de France (LPF) et les Comités de Salut du Peuple (CSP) deux organisations prônant une souveraineté nationale renforcée face aux élites mondiales et visant à promouvoir une France libre de toute ingérence extérieure.

Le CSP, notamment, s’organise en réseau de citoyens engagés dans la résistance civile et la promotion des valeurs patriotiques.

Porteur d’une vision qu’il qualifie de « démocratie réelle », il plaide pour une réappropriation de la décision politique par le peuple, en réaction à la confiscation du pouvoir par des élites technocratiques. Ses analyses, relayées par Géopolitique Profonde, rencontrent un écho favorable auprès d’un public sensible au souverainisme individuel et collectif et à la critique de l’ordre mondial actuel.

Ses collaborations avec Géopolitique Profonde, où il intervient régulièrement pour analyser les tensions sociales et économiques en France, renforcent sa visibilité auprès d’un public adepte des thèses conspirationnistes. Il y développe notamment ses idées sur les révolutions sociales et les bouleversements géopolitiques.

Bibliographie et publications

• La guerre de France aura-t-elle lieu ? (2021) :
  
  Alexandre Juving-Brunet propose dans cette ouvrage une lecture radicale de la crise française actuelle. Mêlant expérience militaire et analyse géopolitique, l’auteur décrit une France en proie à une « dérégulation organisée » où l’effacement des frontières va de pair avec celui des libertés. Son style percutant, nourri de références historiques conclut au démantèlement de l’État-nation au profit d’un nouvel ordre mondial. L’ouvrage se distingue par son ton combattif et son appel à la résistance, reflétant l’engagement total de son auteur.

Alexandre Juving-Brunet est l’auteur d’articles politiques pour la Revue Mensuelle de Géopolitique Profonde.

Parmi ses contributions figure un article intitulé « Les Quatre Facteurs pour une Révolution », où il analyse les dynamiques sociales pouvant mener à un bouleversement majeur en France.

Alexandre Juving-Brunet se positionne comme un défenseur actif de la souveraineté française contre la domination exercée par les élites mondiales. À travers ses initiatives politiques et ses prises de position publiques, il cherche à mobiliser les citoyens autour d’une résistance civile concrète et structurée.