Gérard Chevrier

Gérard Chevrier

Gérard Chevrier

Gérard Chevrier est un industriel et un analyste géopolitique dont le parcours est marqué par des contributions significatives dans les domaines de l’innovation et de la réflexion stratégique. Son expertise se concentre notamment sur les menaces nucléaires et la construction d’abris antiatomiques.

Gérard Chevrier s’intéresse également aux enjeux de souveraineté nationale, dénonçant les dynamiques mondialistes et les influences oligarchiques, notamment dans le contexte de crises géopolitiques comme celle de l’Ukraine. Son parcours industriel, marqué par des innovations comme les sangles Deltex et les tubes thermoplastiques, témoigne d’une capacité à traduire ses idées en réalisations concrètes.

Contributeur régulier à la Revue mensuelle de Géopolitique Profonde, son parcours reflète un engagement constant pour la défense des intérêts nationaux.

Biographie

Né en 1943 dans la banlieue parisienne, Gérard Chevrier grandit dans un milieu modeste, marqué par les défis de l’après-guerre. Passionné dès son jeune âge par les sciences et la mécanique, il se distingue par une curiosité insatiable et une capacité à transformer des idées en innovations tangibles.

Ses premières expériences professionnelles, notamment comme moniteur de colonies de vacances et assistant en voile, révèlent une polyvalence et une aptitude à encadrer, qualités qui marqueront sa carrière.

Gérard Chevrier s’installe ensuite en Dordogne, où il construit une vie familiale tout en poursuivant ses ambitions entrepreneuriales. Sa sensibilité géopolitique, nourrie par une lecture critique des rapports de force internationaux, s’affirme au fil des décennies, notamment face aux crises globales qu’il considère comme des menaces à la souveraineté des peuples.

Formation et parcours professionnel

Le parcours de Gérard Chevrier est celui d’un industriel audacieux, doublé d’un penseur engagé qui surmonte les obstacles pour imposer des solutions novatrices.

Formé au Conservatoire national des arts et métiers (Cnam) de Paris entre 1966 et 1978, il y acquiert une solide expertise en mathématiques, physique, et sciences économiques, posant les bases de ses futurs succès industriels.

Dès les années 1960, il se forge une expérience variée, occupant des postes de surveillant et d’enseignant remplaçant tout en poursuivant ses études au Cnam. Ces années formatrices, marquées par des responsabilités précoces, affûtent son sens de l’organisation et sa rigueur.

En 1975, Chevrier révolutionne l’industrie du cerclage en concevant un procédé inédit pour produire des sangles unidirectionnelles à base de fils de haute ténacité. Il dessine lui-même chaque machine, supervise la construction de lignes de production de 15 mètres, et remplace les dangereux feuillards métalliques par des sangles plus sûres.

Cette innovation, commercialisée sous les marques Deltex et De Lama, transforme les pratiques de transport et de manutention, réduisant les accidents dans le monde entier. En 1977, son entreprise devient un acteur incontournable, exportant ses brevets aux États-Unis et en Russie, preuve de son universalité.

En 1982, anticipant les risques géopolitiques, Gérard Chevrier construit deux abris antiatomiques en Périgord noir, témoignant de sa prescience face aux menaces nucléaires.

La même année, il publie sous le pseudonyme de Gérard Chevalier Faire face au danger nucléaire, un ouvrage pionnier sur la protection contre les radiations.

En 1987, il conçoit les plans du siège social de De Lama, un bâtiment de 7 000 m² en pierre de taille, alliant esthétique et fonctionnalité.

En 1990, il innove à nouveau avec un monofilament de polyester remplaçant l’acier dans plusieurs applications industrielles.

En 1993, il lance Les Tubes d’Aquitaine, une entreprise produisant des tubes thermoplastiques renforcés pour le transport de pétrole et de gaz à haute pression, avec quatre lignes de production de 80 mètres.

Bibliographie

  • Faire face au danger nucléaire (publié sous pseudonyme Gérard Chevalier en 1983)

    Cet ouvrage visionnaire explore les moyens de se protéger contre les retombées radioactives en cas de conflit nucléaire. Chevrier y détaille les types d’explosions, leurs impacts différenciés, et propose des solutions pratiques pour minimiser les risques, notamment face aux rayonnements gamma. Fruit de son expérience dans la construction d’abris antiatomiques, le livre s’adresse aux citoyens soucieux de leur sécurité dans un contexte de tensions internationales. Il rencontre un écho dans les milieux survivalistes et géopolitiques, posant Chevrier comme un précurseur.
  • La prochaine guerre sera nucléaire (2023)

    Ce livre, publié par Les Éditions du Roqual, alerte sur l’escalade des conflits géopolitiques, notamment en Ukraine, et les risques d’un basculement vers un conflit nucléaire. Chevrier y démystifie l’idée d’une apocalypse inéluctable, expliquant comment se protéger des radiations et survivre aux retombées. Il critique les sanctions économiques contre la Russie comme contre-productives et analyse le passage d’un monde unipolaire à un ordre multipolaire. L’ouvrage, salué dans les cercles souverainistes, renforce son statut de penseur engagé et indépendant.

Engagements actuels

Gérard Chevrier contribue régulièrement à la revue Géopolitique Profonde, où ses articles se concentrent sur le nucléaire et l’arme nucléaire, analysant les enjeux stratégiques et les menaces d’escalade dans un monde multipolaire.

En 2023, à 80 ans, Chevrier continue d’innover avec des structures agricoles pour la culture en milieu désertique, économisant 80 % d’eau. Ces projets, fruit de décennies d’expérience, incarnent sa vision d’une technologie au service des peuples.

Collaborateur actif du réseau Géopolitique Profonde, il partage ses analyses sur les crises globales et la souveraineté nationale, sensibilisant un public croissant aux enjeux nucléaires et géopolitiques.

Contributeur régulier à la Revue mensuelle Géopolitique Profonde, et intervenant sur GPTV, il y défend une vision multipolaire du monde, dénonçant les visées hégémoniques des élites mondialistes.

À plus de 82 ans, son engagement reste intact, porté par une volonté de transmission et de résistance.