Philippe Herlin

Philippe Herlin

Philippe Herlin

Philippe Herlin, économiste et analyste financier, défend de manière pragmatique la sécurité financière individuelle par l’investissement dans l’or et les cryptomonnaies. Spécialisé dans les crises financières et la souveraineté économique, il analyse avec rigueur et sans concessions les stratégies oligarchiques.

Intervenant régulier sur GPTV, Philippe Herlin est également auteur pour la revue mensuelle de Géopolitique Profonde et s’impose en tant qu’économiste-essayiste de premier plan, dont les travaux sur les alternatives monétaires éclairent les enjeux de souveraineté économique.

Formation

Né en 1970 à Paris, Philippe Herlin développe rapidement un intérêt pour l’économie et la philosophie, et poursuit des études supérieures qui lui permettent d’obtenir une maîtrise d’économétrie à l’Université Paris 10 Nanterre, un DEA de finance à Paris-Dauphine, et un doctorat en économie au Conservatoire national des arts et métiers (Cnam) en 2012.

Cette trajectoire académique, marquée par une quête de compréhension des dynamiques financières, forge sa vision critique des systèmes monétaires globalisés.

Son engagement souverainiste, influencé par l’École autrichienne d’économie et des penseurs comme Benoît Mandelbrot et Nassim Taleb, s’affirme et se vérifie dans les années 2000, face aux crises financières et à l’hégémonie des institutions supranationales.

Parcours professionnel

Après ses études, Philippe Herlin intègre le Conservatoire national des arts et métiers (Cnam) comme chargé de cours, où il transmet son expertise en finance et risques extrêmes. Membre du Club Finance HEC et du Cercle Turgot, il s’inscrit dans une démarche influencée par la théorie des cygnes noirs de Taleb et les fractales de Mandelbrot.

Dès 2010, Philippe Herlin se lance dans la rédaction d’ouvrages analysant les grandes mutations de la finance contemporaine, en s’appuyant sur la théorie des risques extrêmes et la crise financière. Il s’intéresse à la dette publique, à la crise de la zone euro, puis à la place de l’or comme valeur refuge, publiant « L’or, un placement d’avenir ».

Ses articles, publiés en 2024 et 2025, analysent la montée du cours de l’or (3 000 $ l’once) et les failles des finances publiques françaises, notamment l’exposition des banques à la dette.

Visionnaire, il consacre en 2013 un livre pionnier au Bitcoin et aux cryptomonnaies, puis explore l’ubérisation des banques et les bouleversements des moyens de paiement. Ses travaux récents portent sur la souveraineté monétaire, la protection du pouvoir d’achat et la révolution numérique appliquée à la finance

Engagements politiques

Philippe Herlin s’engage au Front national de 2002 à 2008. En 2012, après la défaite de Sarkozy, soutenu par La Droite libre, il candidate à la présidence de l’UMP. Prônant un libéralisme économique et des valeurs conservatrices, il propose des alliances locales avec le FN, mais rejeté par les cadres, il échoue à obtenir les parrainages nécessaires.

Une critique pragmatique des politiques écologiques

Philippe Herlin critique les politiques écologiques, notamment la transition énergétique et les politiques globalistes associées, qu’il juge économiquement désastreuses et fondées sur un discours alarmiste sans consensus scientifique. Ses prises de position s’opposent aux mesures de décarbonation, qu’il associe à une perte de souveraineté économique.

Dans son étude pour l’Institut Thomas More (2021), il dénonce l’impact des énergies renouvelables intermittentes sur les prix et la compétitivité européenne, prônant une approche pragmatique centrée sur le nucléaire.

Bibliographie

  • Finance : le nouveau paradigme (2010, Eyrolles)
    Cet ouvrage novateur propose une approche fractale de la finance, s’appuyant sur Mandelbrot et Taleb pour anticiper les crises. Herlin critique les modèles économiques linéaires, plaidant pour une gestion des risques systémiques. Utilisant le jeu de Monopoly comme métaphore, il montre comment la financiarisation fragilise les entreprises. Récompensé par le Prix spécial du jury Turgot 2011, le livre influence les débats sur la résilience économique, notamment dans les milieux financiers et académiques.
  • France, la faillite ? Après la perte du AAA (2010, Eyrolles)
    Herlin analyse la crise de la dette publique française après la dégradation de sa note en 2010. Il alerte sur les risques systémiques liés à l’endettement excessif, critiquant les politiques publiques et la dépendance financière mondiale. Le livre propose une discipline budgétaire et des investissements comme l’or pour préserver la richesse. Apprécié pour sa clarté, il trouve un écho auprès des lecteurs préoccupés par la stabilité économique, influençant les cercles souverainistes.
  • Repenser l’économie (2012, Eyrolles)
    Cet essai réévalue la théorie économique face aux crises récurrentes, prônant des solutions décentralisées comme le bitcoin et l’or. Herlin critique les banques centrales et les politiques mondialistes, défendant la souveraineté monétaire. Son approche interdisciplinaire, mêlant finance et philosophie, séduit académiciens et investisseurs. Le livre renforce la réputation de Herlin comme partisan de l’indépendance économique, notamment dans les réseaux anti-mondialistes.
  • L’or, un placement d’avenir (2012, Eyrolles)
    Herlin défend l’or comme refuge face à l’instabilité monétaire et à la dette publique. Il retrace son rôle historique et plaide pour sa remonétisation, anticipant la hausse de son cours (3 000 $ l’once en 2025). Destiné aux épargnants, le livre offre des conseils pratiques. Sa clarté et sa prospective sont saluées dans les milieux souverainistes, où il est perçu comme un guide pour la résilience financière.
  • La révolution du Bitcoin (2013, Atlantico Éditions)
    L’un des premiers ouvrages francophones sur le bitcoin, ce livre explore son potentiel pour bouleverser la finance centralisée. Herlin explique la technologie blockchain et son rôle dans l’indépendance monétaire, critiquant les monnaies fiat. Son plaidoyer précoce pour les cryptomonnaies fait de lui un pionnier, influençant investisseurs et passionnés de technologie. L’ouvrage marque les débats sur la finance décentralisée dans les milieux souverainistes.
  • La fin des banques ? (2015, Eyrolles)
    Herlin analyse l’impact des technologies (bitcoin, PayPal, Apple Pay) sur le secteur bancaire, prédisant une « ubérisation » de la finance. Il met en avant les opportunités pour les individus et les risques pour les banques. L’analyse prospective séduit les investisseurs et les adeptes de fintech, consolidant l’expertise de Herlin. Le livre trouve un écho dans les cercles critiques de l’hégémonie bancaire mondiale.
  • J’achète du Bitcoin : Comment investir dans les cryptomonnaies (2017, Eyrolles)
    Ce guide pratique démystifie l’investissement dans les cryptomonnaies, expliquant comment acheter et stocker le bitcoin en toute sécurité. Herlin met en avant son rôle pour protéger la richesse contre l’inflation et les systèmes financiers mondialistes. Destiné aux novices, le livre combine conseils techniques et critique souverainiste. Il rencontre un succès auprès des investisseurs, renforçant l’influence de Herlin dans le domaine crypto.
  • Pouvoir d’achat, le grand mensonge (2018, Eyrolles)
    Herlin dénonce la sous-estimation de l’inflation par l’INSEE, montrant comment elle érode le pouvoir d’achat des Français. À travers une analyse rigoureuse, il critique les biais statistiques et recommande l’or et le bitcoin comme protections. Le style accessible et les arguments solides suscitent un débat public, notamment parmi ceux qui doutent de la transparence gouvernementale, renforçant la position de Herlin dans le discours souverainiste.

Engagements actuels

Philippe Herlin contribue régulièrement à la revue Géopolitique Profonde, où il analyse les crises et opportunités financières, notamment dans le domaine des cryptomonnaies et de l’or, ainsi que les failles du système bancaire. Ses interventions sur GPTV alertent sur les risques d’étatisation via la transition énergétique.

À 55 ans, son parcours reflète un engagement soutenu pour la défense des intérêts individuels et nationaux face à l’hégémonie financière mondiale.