Pierre Hillard

Pierre Hillard

Pierre Hillard

Pierre Hillard, historien et essayiste visionnaire et prolifique, explore sans relâche les arcanes du mondialisme et ses incidences sur la souveraineté des nations. Docteur en science politique, il analyse l’érosion des souverainetés nationales et les grands blocs continentaux. Il s’est spécialisé dans la critique des processus d’intégration supranationale et la dénonciation de ce qu’il considère comme une décomposition programmée des États européens.

Contributeur régulier à GPTV et auteur de la revue mensuelle, le parcours d’enseignant de Pierre Hillard, son travail de recherche rigoureux et documenté et sa bibliographie abondante reflètent un engagement indéfectible pour une France souveraine.

Biographie

Pierre Hillard est né le 21 janvier 1966 en France. Issu d’un milieu marqué par une forte empreinte catholique, il s’inscrit dans la lignée d’une tradition intellectuelle attachée à la défense de la foi et de l’identité nationale.

Son parcours familial et ses premières lectures l’orientent très tôt vers une réflexion sur la place du christianisme dans la société contemporaine et sur les mutations géopolitiques du Vieux Continent. Cette sensibilité religieuse, conjuguée à un intérêt précoce pour l’histoire, la géopolitique et les dynamiques de pouvoir inhérentes à ces deux disciplines, façonne durablement son engagement intellectuel.

Basé en France, Hillard mène une vie discrète, consacrée à la recherche et à l’écriture. Son attachement à la tradition catholique et à la souveraineté nationale façonne sa pensée, marquée par une défiance envers les processus technocratiques globalisés.

Études et formation

Pierre Hillard obtient une licence en histoire, suivie d’une maîtrise en sciences politiques, puis approfondit ses études en relations internationales et études stratégiques, qui le conduisent à soutenir en 2006 une thèse de doctorat à l’université Paris-Descartes sous la direction d’Edmond Jouve.

Sa thèse, Les Ambiguïtés de la politique allemande dans la construction européenne, analyse le rôle de l’Allemagne dans le projet de Constitution européenne, soulignant comment celle-ci s’inscrit dans un projet plus large de gouvernance mondiale et pose les bases de son analyse critique de l’intégration européenne.

Parcours professionnel

Après ses études, Pierre Hillard enseigne jusqu’en 2009 les relations internationales à l’École supérieure du commerce extérieur de Paris, avant de quitter l’enseignement pour se libérer des contraintes institutionnelles et de s’engager en totale indépendance dans ses activités d’essayiste, de conférencier et de recherche, axées sur la critique du mondialisme.

Collaborations

Dès le début des années 2000, Pierre Hillard s’inscrit dans les réseaux souverainistes français en nouant des liens étroits avec des personnalités comme Paul-Marie Coûteaux, qui signe la préface de son ouvrage pionnier Minorités et régionalismes dans l’Europe fédérale des régions (Éditions François-Xavier de Guibert, 2001).

Il collabore ensuite avec Philippe de Villiers, partageant une même inquiétude quant à la dilution des souverainetés nationales dans l’Union européenne, avant de s’associer un temps à Alain Soral, figure de la contestation anti-mondialiste et critique de l’européisme.

Face à la marginalisation de ses analyses par les institutions traditionnelles, Pierre Hillard privilégie la diffusion de ses idées par le biais de médias indépendants tels que GPTV, Égalité et Réconciliation ou TV Libertés, où il propose une lecture souverainiste et critique de l’actualité géopolitique.

Il renforce cette démarche en publiant des préfaces pour des ouvrages majeurs : il introduit Histoire secrète de l’oligarchie anglo-américaine de Carroll Quigley (Éditions Le Retour aux Sources, 2015) et Les Conséquences politiques de la paix de Jacques Bainville (Omnia Veritas, 2021).

Ce choix assumé de s’appuyer sur des réseaux alternatifs, loin des agendas globalistes, assoit sa réputation et lui confère une place influente dans les cercles souverainistes européens, où son engagement pour une analyse indépendante du mondialisme est largement reconnu.

Engagement catholique

L’engagement catholique de Pierre Hillard s’inscrit dans une fidélité revendiquée au catholicisme traditionnel. Il défend la restauration d’un ordre social fondé sur la primauté du catholicisme, et prône le retour à une situation antérieure à la Révolution française, où le catholicisme était religion d’État.

Sa pensée est nourrie d’une lecture historique et théologique qui fait du catholicisme une clé de voûte indispensable à la cohésion nationale, et son engagement vise à réaffirmer la nécessité d’un retour aux fondements religieux pour contrer la décomposition de la société contemporaine.

Il défend une conception du monde où la défense de l’identité chrétienne et la critique des influences modernistes ou laïques occupent une place centrale.

Il a fait partie de l’organisation Civitas, connue pour son attachement au rite tridentin, son rejet des réformes du concile Vatican II et sa volonté de rétablir une société structurée selon les principes de la doctrine catholique traditionnelle.

Bibliographie

Pierre Hillard est l’auteur d’une dizaine d’ouvrages majeurs, traduisant la cohérence de sa démarche intellectuelle et la constance de ses préoccupations.

Sa bibliographie méticuleusement documentée, se distingue par un recours systématique à une abondance de notes de bas de page, des sources officielles, et des documents d’archives exceptionnellement rares, comme les écrits de Richard Coudenhove-Kalergi dans La Décomposition des nations européennes (2004) ou les rapports de la Trilatérale dans Atlas du mondialisme (2016), pour dénoncer avec précision les influences technocratiques globalistes.

Ses ouvrages sont salués pour la solidité de leur documentation, chaque affirmation étant étayée par des références précises, souvent issues de textes institutionnels, de rapports parlementaires ou de publications spécialisées, ce qui confère à ses analyses une assise factuelle difficilement contestable.

Dans « Atlas du mondialisme », Hillard mobilise non seulement des cartes inédites, mais également des documents historiques rares, parfois extraits d’archives peu accessibles, afin d’illustrer la genèse et l’évolution des doctrines mondialistes. L’ouvrage « Archives du mondialisme » va encore plus loin, proposant au lecteur une sélection de pièces d’archives de première main, rédigées en plusieurs langues (français, italien, allemand, anglais, hébreu), dont certaines n’avaient jamais été publiées auparavant. Ces sources originales, présentées avec leurs traductions, permettent de retracer la filiation idéologique du mondialisme depuis ses origines religieuses et philosophiques jusqu’à ses manifestations contemporaines.

Dans « Archives du mondialisme », Hillard reproduit et analyse des correspondances diplomatiques, des extraits de débats parlementaires européens et des cartes officielles, comme celle de l’Europe ethnique conçue sous l’égide du Parlement européen, révélant des projets de régionalisation rarement évoqués dans le débat public.

  • Minorités et régionalismes dans l’Europe fédérale des régions (François-Xavier de Guibert, 2001, rééd. 2002, 2004, 2013)
    Préfacé par Paul-Marie Coûteaux, cet ouvrage pionnier analyse le projet allemand de régionalisation de l’Europe, les conséquences de la fragmentation des États-nations et la promotion des identités régionales au détriment de l’unité nationale. Hillard y voit la manifestation d’une stratégie visant à affaiblir la souveraineté des nations au profit d’une gouvernance supranationale et d’un ordre mondial technocratique.Riche en sources, le livre influence les débats souverainistes et est réédité plusieurs fois, consolidant sa thèse et sa portée académique et politique.
  • La Décomposition des nations européennes : De l’union euro-atlantique à l’État mondial (François-Xavier de Guibert, 2004, rééd. 2010)
    Dans ce livre, Pierre Hillard examine la dynamique de l’intégration euro-atlantique et la dissolution des souverainetés nationales au profit d’un bloc euro-atlantique, s’appuyant sur des figures comme Richard Coudenhove-Kalergi. Il met en lumière l’action des élites transnationales et des think tanks dans la promotion d’un agenda mondialiste, soulignant les risques de dilution des identités nationales.
    Documenté et visionnaire, l’ouvrage éclaire les liens entre régionalisme et mondialisme, devenant une référence pour les défenseurs de l’État-nation.
  • La Marche irrésistible du nouvel ordre mondial (François-Xavier de Guibert, 2007)
    Pierre Hillard retrace l’histoire des doctrines mondialistes et analyse les étapes de la construction d’un ordre mondial unifié, des sociétés secrètes à la Révolution française. Il insiste sur le rôle des institutions internationales et des réseaux d’influence dans la transformation des structures politiques et économiques mondiales, défendant l’idée d’un projet globaliste orchestré par des élites technocratiques.
    Malgré les résistances institutionnelles, le livre, solidement sourcé, inspire les cercles souverainistes et antimondialistes.
  • La Fondation Bertelsmann et la gouvernance mondiale (Le Retour aux Sources, 2009 ; rééd. Kontre Kulture, 2022)
    Dans cet essai, Pierre Hillard analyse le rôle central de la Fondation Bertelsmann dans la genèse et la diffusion des concepts de gouvernance mondiale au sein des institutions européennes et internationales. Il détaille les réseaux d’influence, les stratégies et les partenariats cultivés par cette fondation allemande pour orienter les politiques publiques, promouvoir l’intégration supranationale et peser sur l’élaboration des normes globales. L’ouvrage s’appuie sur une étude minutieuse des rapports, conférences et initiatives pilotés par Bertelsmann, offrant ainsi une grille de lecture critique sur l’action des fondations privées dans la transformation des structures de pouvoir contemporaines.
  • Chroniques du mondialisme (Culture & Racines, 2014, 2020)
    Cet ouvrage est un recueil d’analyses couvrant la période 2010-2020,enrichi d’une étude sur la crise sanitaire de 2019-2020. Il propose une lecture critique de l’actualité politique et économique à travers le prisme du mondialisme. Hillard y expose sa grille d’analyse, mettant en évidence la progression des logiques d’intégration supranationale et les résistances qu’elles suscitent. Il oppose un mondialisme américain à un bloc souverainiste russo-chinois, une analyse novatrice qui influence les débats sur la multipolarité.
  • Atlas du mondialisme (Retour aux Sources, 2020)
    Essai géostratégique détaillé, cet ouvrage retrace l’histoire du mondialisme depuis la Renaissance, avec cartes et documents rares et cartographie les réseaux, doctrines et acteurs du mondialisme contemporain, offrant un panorama des stratégies d’influence et des dynamiques de pouvoir à l’échelle globale.P ierre Hillard y synthétise les résultats de ses recherches antérieures et propose une réflexion sur les perspectives d’avenir.
    Salué pour sa rigueur, il reste une référence incontournable.

En 2023, afin d’y apporter un éclairage contemporain Pierre Hillard écrit la préface de la réédition de Jacob Frank et le mouvement frankiste texte majeur de Gershom Scholem, historien et philosophe israélien, considéré comme le fondateur des études universitaires modernes sur la Kabbale et les courants mystiques juifs.

La même année, il assure également le rôle d’éditeur scientifique et de commentateur pour la publication de Les permanences de la géopolitique et de la mystique russes de Jean Parvulesco, enrichissant l’édition d’une analyse sur la continuité des influences spirituelles et stratégiques dans la Russie contemporaine.

Engagements actuels

Les conférences, de Pierre Hillard mobilisent un public fidèle et croissant, témoignant de son influence. Il contribue également à des revues, dont La Pensée (2003), où il analyse la fin de l’Europe nationale.

Pierre Hillard poursuit ses recherches sur le mondialisme, publiant des analyses sur Géopolitique Profonde et intervenant sur TV Libertés.

Ses travaux demeurent exceptionnels dans la mesure où ils offrent une lecture systématique et documentée des stratégies d’intégration supranationale, en insistant sur les dimensions religieuses, historiques et géopolitiques du phénomène.

Pierre Hillard s’attache à dévoiler les ressorts cachés des politiques de gouvernance mondiale, proposant une grille d’analyse qui suscite l’intérêt d’un public en quête d’explications alternatives aux mutations contemporaines.