Le 30 mai à 7h, Marc Gabriel Draghi et Pierre Jovanovic sont les invités de Nicolas Stoquer, en direct dans La Matinale de Géopolitique Profonde !
Marc Gabriel Draghi est un juriste français spécialisé dans l’histoire du droit. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur la question monétaire et l’histoire du capitalisme, dont « Le règne des marchands du temple », « Le grand reset en marche ! » et « La Grande Narration : Vers la mort des Nations. » Il dénonce les dangers du projet du Forum économique mondial, qu’il considère comme une tentative de soumettre l’humanité à une élite mondialiste.
Pierre Jovanovic est un journaliste économique, éditeur et éditorialiste français, auteur d’essais historiques, théologiques, financiers et politiques. Il anime sa chaîne Youtube Pierre Jovanovic – La revue de presse et vient également de publier 888 : « L’humour noir et les pouvoirs surnaturels du Christ ». Grand défenseur de l’or et l’argent métal comme valeur refuge, il nous aidera à y voir plus clair dans ce sombre avenir économique qui nous tend les bras.
2008, la prise de pouvoir absolue des banquiers
L’année 2008 n’a pas été une simple crise financière, mais le coup d’État silencieux des banquiers sur les États. Sous couvert de faillites bancaires et de panique boursière, une oligarchie anglo-saxonne a méthodiquement pris le contrôle de l’économie mondiale. Lehman Brothers n’a pas seulement été un accident industriel, mais le signal de départ d’un grand braquage planétaire. Les banques centrales, aux mains des mêmes architectes de la débâcle, ont injecté des milliers de milliards d’argent fictif pour sauver leurs créatures. Une redistribution massive de richesses vers le sommet, au détriment des peuples.
Ce renversement brutal a transformé la dette en instrument de domination. Les États, pris à la gorge, se sont soumis à leurs créanciers. Ce ne sont plus les peuples qui commandent, mais les agences de notation, les fonds spéculatifs et les conseils d’administration. Derrière le langage technocratique, c’est une véritable colonisation financière qui s’est mise en place. Les banques, jadis au service de l’économie réelle, dictent désormais la politique monétaire, les réformes sociales et les budgets publics.
Un effondrement systémique maquillé en crise passagère
Le discours médiatique en 2008 n’a été qu’un rideau de fumée. Chaque jour, journalistes et politiciens ont martelé le récit d’une crise ponctuelle, imprévisible, causée par quelques excès. En réalité, c’est l’ensemble du modèle néolibéral qui s’effondrait sous son propre poids. L’économie de casino, dopée aux dérivés financiers et à la spéculation, avait transformé la planète en champ de mines. Mais il fallait surtout éviter la panique de masse : alors on a menti. Massivement.
Ce camouflage médiatique a permis de verrouiller toute possibilité de réforme réelle. Plutôt que d’assainir le système, les élites ont reconduit les mêmes pratiques en pire. La financiarisation n’a pas reculé, elle s’est accélérée. Dix ans après, les banques sont plus puissantes, les inégalités plus criantes, et la démocratie plus fragile. La crise de 2008 n’a pas été surmontée : elle s’est enkystée dans chaque rouage de nos sociétés. Elle est devenue notre nouvelle normalité.
Le totalitarisme financier et l’anéantissement des peuples
Le pouvoir a changé de mains, et il n’y a plus de retour en arrière. L’oligarchie financière, parfaitement mondialisée, impose désormais ses règles à des États dévitalisés. Le monde du travail a été sacrifié. Précarisation, chômage déguisé, délocalisations massives : l’homme n’est plus qu’une variable d’ajustement. Le salariat est vidé de son sens, transformé en servitude moderne au service des dividendes. Ce n’est plus un contrat, c’est une chaîne invisible.
Et pour éviter toute révolte, la censure s’est installée. Les médias, devenus chiens de garde du capital, étouffent les voix dissidentes. Les procès arbitraires contre ceux qui dénoncent – comme Pierre Jovanovic ou Youssef Hindi – marquent la fin de la liberté d’expression. L’État de droit est remplacé par l’État de surveillance. Et lorsque tout cela échoue, il ne reste qu’un recours : la guerre. Une guerre mondiale, effaçant les dettes, les scandales, et les résistances, pour permettre aux mêmes prédateurs de reconstruire leur empire sur les ruines.
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