🔥 Les essentiels de cette actualité
- Le 11 juillet, La Matinale de Nicolas Stoquer accueille Mike Borowski, Christian Combaz et Thierry Meyssan pour discuter de géopolitique. Découvrez leurs analyses exclusives en direct.
- La Cour d’appel de Paris relaxe Natacha Rey et Amandine Roy, marquant un tournant spectaculaire dans l’affaire Trogneux. Cette décision remet en question la stratégie judiciaire de Brigitte Macron.
- L’affaire Trogneux révèle un divorce profond entre les élites et le peuple. La relaxe valide l’interrogation publique du récit officiel, fissurant l’image de Brigitte Macron.
- Malgré les failles exposées, le système reste solide. Le rejet de la motion de censure contre Ursula von der Leyen montre que le pouvoir encaisse les coups sans vaciller.
Le 11 juillet à 7h, Mike Borowski, Christian Combaz et Thierry Meyssan sont les invités de La Matinale animée par Nicolas Stoquer en direct sur Géopolitique Profonde.
Christian Combaz, écrivain et journaliste français, est connu pour son regard critique sur la société et la politique. Né à Alger et ayant grandi dans un milieu catholique à Bordeaux, il a suivi une formation variée, allant de Sciences Po à l’atelier Viseux aux Beaux-Arts. Auteur de nombreux essais et romans, il est également romancier, ayant notamment écrit Gens de Campagnol et Rebarbe à Campagnol. Il s’est aussi distingué comme vidéaste web en créant la chaîne Campagnol TVL, où il partage ses réflexions sur la France contemporaine et nous parle des gens simples, normaux, avec le ton d’un témoin et d’un artiste.
Thierry Meyssan est un écrivain et journaliste français, connu pour ses positions controversées sur les attentats du 11 septembre 2001. Président-fondateur du Réseau Voltaire, il a acquis une notoriété internationale avec la publication de “L’Effroyable Imposture”, ouvrage dans lequel il remet en question la version officielle des événements de 9/11.
Affaire Jean-Michel Trogneux : un tournant judiciaire majeur
La Cour d’appel de Paris, le 10 juillet 2025, a relaxé Natacha Rey et Amandine Roy, accusées de diffamation par Brigitte Macron et son frère Jean-Michel Trogneux. En septembre 2024, les deux femmes avaient été condamnées en première instance à des peines avec sursis et à verser des dommages-intérêts. La relaxe prononcée aujourd’hui marque un tournant spectaculaire : le système judiciaire vient de reconnaître que leurs propos relevaient de la liberté d’expression, fondée sur une « enquête » personnelle jugée de bonne foi.
Cette décision est un désaveu direct pour le couple présidentiel. Elle confirme que, malgré le tapage médiatique et les menaces judiciaires, Brigitte Macron n’a obtenu aucune condamnation pour diffamation dans l’affaire Jean-Michel Trogneux.
Pire encore pour le pouvoir : Natacha Rey a d’ores et déjà annoncé son intention de poursuivre Brigitte Macron en citation directe pour escroquerie au jugement. Le retournement est brutal. La stratégie d’intimidation judiciaire du camp Macron vient de s’écraser contre un mur de résistance civile et juridique.
Infox, pouvoir et immunité
L’affaire Trogneux, réduite par les médias à une simple théorie du complot transphobe, révèle en réalité un basculement du rapport entre pouvoir et opinion. Le système, qui s’était appuyé sur la presse subventionnée et les réseaux judiciaires pour faire taire toute remise en cause du récit officiel, voit sa manœuvre dérailler. Cette relaxe valide de facto la possibilité d’interroger publiquement la version fournie par l’Élysée sans être automatiquement frappé par la justice.
Ce jugement remet au grand jour le divorce profond entre les élites et le peuple. À force de vouloir verrouiller la parole, le régime a suscité un intérêt massif pour une affaire que l’on voulait enterrer. L’image de Brigitte Macron — icône aseptisée d’un pouvoir technocratique — est désormais irrémédiablement fissurée. La vérité judiciaire ne protège plus la vérité politique. En face, les voix dissidentes trouvent une légitimité inattendue, renforcée par une décision de justice qui légitime, au moins partiellement, leurs soupçons.
Le système encaisse… et se referme
Cette victoire n’est cependant pas le signe d’un effondrement du système. Bien au contraire. La machine reste en place, verrouillée par des institutions qui protègent leurs propres membres. Le rejet massif de la motion de censure contre Ursula von der Leyen au Parlement européen illustre parfaitement cette logique : aucune contestation interne ne peut déstabiliser un édifice aussi bien cadenassé. La classe dirigeante sait se serrer les coudes dès que ses privilèges sont menacés.
Sur le plan international, le chaos s’accumule — enlisement militaire en Ukraine, tensions explosives au Proche-Orient, multiplication des ingérences américaines — mais l’édifice occidental ne bouge pas. Il absorbe les chocs, adapte sa propagande, resserre ses alliances internes. Même affaiblie sur le plan moral, la structure reste solide. L’affaire Brigitte Macron montre que les failles existent, mais aussi que le cœur du pouvoir ne vacille pas aussi facilement. Le système encaisse les coups, mais il ne tombe pas. Pas encore.
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