🔥 Les essentiels de cette actualité
- L’affaire Soral : une offensive politique pour neutraliser une voix dissidente, accusée d’ingérence pro-iranienne. Un prétexte pour étouffer un discours alternatif.
- Le régime macroniste cherche à soumettre plutôt que convaincre, en qualifiant de terrorisme toute critique d’Israël ou soutien à la Palestine.
- Disparitions troublantes de figures comme Delawarde et Denécé, symboles d’une terreur d’État qui criminalise les idées dissidentes.
- L’instrumentalisation de l’ingérence iranienne sert de diversion diplomatique et de verrouillage du débat intérieur, annonçant une nouvelle phase de répression intellectuelle.
Le 5 juillet à 12h30, Mike Borowski vous propose une émission d’actualité brûlante, en direct sur Géopolitique Profonde.
Chasse aux dissidents : une nouvelle croisade sécuritaire
L’affaire Soral n’est pas une enquête judiciaire, c’est une offensive politique. Derrière l’accusation d’ingérence pro-iranienne, le pouvoir tente une fois de plus de neutraliser une figure de la dissidence française qui dérange. Après l’hystérie autour des prétendues « marionnettes de Moscou », voici venu le temps des « agents de Téhéran ».
Le schéma est identique : désigner un ennemi étranger, discréditer les voix critiques de l’intérieur, et renforcer l’appareil répressif. Le lien entre Soral, le Hezbollah, ou même les Gardiens de la Révolution est moins une réalité qu’un prétexte commode pour étouffer un discours alternatif.
Ce glissement sécuritaire s’ancre dans une logique de polarisation. Le régime macroniste ne cherche plus à convaincre, il cherche à soumettre. En qualifiant d’ »apologie du terrorisme » toute critique d’Israël ou toute solidarité avec la cause palestinienne, le pouvoir trace une ligne rouge idéologique : sortir du récit dominant devient une forme de trahison.
Toute dénonciation du sionisme est assimilée à une complicité terroriste. Ce brouillage volontaire des repères permet de justifier toutes les atteintes aux libertés publiques, sous couvert de « lutte contre la haine ».
Mort des résistants et terreur d’État
La concomitance troublante entre l’affaire Soral et les disparitions de figures comme le général Delawarde ou Éric Denécé alimente un sentiment d’urgence. Le message est clair : toute voix dissidente, même dans les hautes sphères, devient une cible. Le système ne débat plus, il élimine symboliquement ou physiquement.
Delawarde, militaire critique du mondialisme ; Denécé, analyste lucide sur l’hybridation du renseignement ; maintenant Soral, pourchassé comme un criminel d’État. Le fil rouge est limpide : ils parlent trop fort, trop vrai, trop juste.
Cette stratégie de terreur d’État ne repose plus seulement sur la censure ou la diabolisation, mais sur la criminalisation pure et simple. L’ingérence iranienne devient un mot fourre-tout qui permet d’instruire des procès politiques.
Le prétexte de la chaîne Telegram « Axe de la Résistance » ou les émissions du même nom mal l’essentiel : ce sont les idées qui dérangent, pas les moyens techniques. La logique d’exception règne. On emprisonne pour des opinions, on inculpe pour des affinités idéologiques, on juge des intentions.
Diversion diplomatique et verrouillage intérieur
Cette affaire survient au moment où la France négocie la libération de Cécile Kohler et Jacques Paris, deux ressortissants accusés d’espionnage en Iran. L’instrumentalisation judiciaire devient alors une pièce dans un jeu diplomatique plus large.
En brandissant l’épouvantail de l’ »ingérence iranienne », Paris se donne une posture de fermeté, tout en préparant des concessions. Le sort de Mahdieh Esfandiari, traductrice incarcérée, est monnayé en coulisses. La justice devient un levier dans une négociation opaque.
Mais cette diversion sert aussi à verrouiller le débat intérieur. À l’approche de séquences politiques sensibles, le pouvoir a besoin de contrôler le narratif. Créer une menace extérieure permet de justifier une surveillance accrue, des perquisitions ciblées, des procès d’exception.
La figure de Soral, diabolisée depuis des années, devient idéale pour servir de bouc émissaire. Peu importe que les accusations soient floues, contestables ou fondées sur des suppositions : l’important est d’associer une voix dissidente à un péril sécuritaire.
Dans cette opération de basse intensité idéologique, ce ne sont pas seulement des individus qu’on cherche à abattre, mais des courants entiers de pensée. L’affaire Soral annonce une nouvelle phase de la répression intellectuelle en France : plus sournoise, plus violente, plus globale. La cible n’est pas l’ennemi extérieur. C’est l’opposant intérieur.
IMPORTANT - À lire
Pour aller plus loin que cette affaire Soral, plongez chaque mois dans les coulisses de la répression intellectuelle orchestrée par le régime macroniste. Notre revue papier décrypte les stratégies de terreur d'État qui visent à museler toute voix dissidente.
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