Un ex-RG dévoile tous les plus grands assassinats de la République !

Le 1er juillet à 19h, Hubert Marty-Vrayance est l’invité de La Grande Émission animée par Mike Borowski en direct sur Géopolitique Profonde.

Hubert Marty-Vrayance est un ancien commissaire de la Direction centrale des Renseignements généraux (RG), connu pour ses opinions qui ont souvent suscité le débat. Né en 1958 à Perpignan, sa carrière a débuté aux RG, où il a occupé divers postes avant de passer au Service de coopération technique internationale de police (SCTIP), avec un poste au Gabon.

Hubert Marty-Vrayance n’est pas un auteur de plus dans le paysage politico-médiatique. Ancien commissaire aux Renseignements Généraux, il livre un témoignage explosif dans “Face à l’État profond, 10 ans aux RG de Mitterrand à Sarkozy”. Ce livre est une déflagration, un coup de projecteur brutal d’un État qui dissimule des assassinats politiques comme d’autres classent un dossier. Il brise le silence autour des morts les plus troublantes de la Ve République : Bérégovoy, Boulin, Diana… À travers ces noms, c’est tout un système qui vacille.

Meurtre politique ? L’affaire Bérégovoy dans la Ve République

Le 1er mai 1993, Pierre Bérégovoy est retrouvé mort à Nevers, tué par une balle dans la tête. La version officielle parle de suicide. Hubert Marty-Vrayance déchire ce récit fragile. L’ancien Premier ministre aurait été surveillé, menacé, et isolé volontairement. Le jour de sa mort, aucun appel, aucun garde rapproché, un revolver introuvable dans ses effets personnels quelques jours auparavant… Rien ne colle. Selon notre invité, ce n’est pas un homme qui a craqué, mais un homme qu’on a éliminé.

Ce “suicide” arrangeait tout le monde. Il faisait taire un homme-clé du système Mitterrand, celui qui en savait trop sur les financements occultes, les réseaux francs-maçons et les alliances toxiques entre haute finance et pouvoir politique. La mise en scène était classique : discrédit, isolement, puis disparition. Le livre démontre que les RG détenaient des notes inquiétantes sur les derniers jours de Bérégovoy, volontairement ignorées par la hiérarchie.

Robert Boulin : un ministre assassiné

Le 30 octobre 1979, le corps du ministre du Travail est retrouvé dans un étang de la forêt de Rambouillet. Officiellement, encore un suicide. Mais là encore, les incohérences s’empilent. Boulin avait le visage tuméfié, le dossier du terrain litigieux qui l’inquiétait avait disparu, et la lettre d’adieu semblait dictée. Hubert Marty-Vrayance est formel : Boulin a été exécuté.

Ce ministre droit et incorruptible s’apprêtait à révéler un scandale d’État lié à l’immobilier et à la corruption interne au RPR. Il devait livrer des noms, des preuves, des réseaux. L’État profond a frappé avant qu’il ne parle. Les RG, selon l’auteur, avaient alerté en amont sur les risques qui pesaient sur Boulin. Mais à l’époque, le politique préférait l’étouffement à l’explosion. Trente ans plus tard, les mêmes silences enveloppent cette affaire. Parce qu’elle dérange toujours les vivants.

Mitterrand et les morts utiles

Hubert Marty-Vrayance avance une thèse glaçante : Mitterrand aurait couvert, voire commandité, plusieurs disparitions ciblées durant son règne. Le président cultivait le secret, la duplicité, les réseaux parallèles. L’ancien commissaire évoque un “système mitterrandien” fondé sur la manipulation et la dissimulation, où les morts devenaient des solutions politiques.

Des journalistes, des opposants, des conseillers… Plusieurs figures ont disparu brutalement ou ont vu leur vie basculer après avoir approché des vérités interdites. Ce n’est pas un délire conspirationniste, c’est un constat froid, étayé par des rapports internes des RG que Marty-Vrayance a consultés, parfois rédigés lui-même. L’État profond n’est pas un mythe : c’est une structure parallèle qui décide de qui doit vivre, qui doit se taire, et qui doit tomber.

La mort de Diana : une opération orchestrée

La mort de la princesse Diana n’échappe pas à cette mécanique d’élimination stratégique. Selon le livre, les services occidentaux, dont les français, avaient un œil sur ses déplacements à Paris. Diana dérangeait, trop proche de causes humanitaires, trop influente politiquement, et surtout trop exposée. Elle s’apprêtait à dénoncer certains trafics, notamment d’armes, dans lesquels des intérêts étatiques étaient impliqués.

Le tunnel de l’Alma n’est pas un hasard. Les RG savaient que Paris était devenu une zone de surveillance intense. Diana n’a pas eu un accident, elle a été prise dans un piège. La voiture, la vitesse, l’alcool : tout a été savamment orchestré pour transformer une opération ciblée en drame de la route. Marty-Vrayance ne laisse aucun doute : les morts qui gênent ne doivent pas interroger, elles doivent émouvoir puis s’oublier. C’est la règle d’or de l’État profond.

Hubert Marty-Vrayance témoigne sur les meurtres politiques en France

Ce qui rend “Face à l’État profond” si percutant, c’est que l’auteur n’est ni un complotiste ni un polémiste. Hubert Marty-Vrayance parle en connaisseur du système, avec les noms, les faits, les dates. Il a été aux premières loges, au cœur des manipulations, dans les couloirs du pouvoir où la vérité est une menace. Il ne livre pas un roman noir : il dévoile un mécanisme étatique qui fabrique le silence à coups de cadavres.

Cette émission n’est pas un exercice de mémoire, c’est une opération vérité. L’État profond a des visages, des relais, une stratégie. Et à travers ces meurtres, c’est tout un pan de l’histoire contemporaine de la France qu’il faut relire autrement. Rien n’est oublié, rien n’est pardonné. Marty-Vrayance le dit clairement : la République est un théâtre dont les coulisses sont tachées de sang.