Le 23 mai à 7h, Marc Gabriel Draghi, Bruno Gollnisch, Youssef Hindi et Thierry Meyssan sont les invités de Nicolas Stoquer, en direct dans La Matinale de GPTV !
Retrouvez Marc Gabriel Draghi à 7h15, puis Bruno Gollnisch à 8h, suivi de Youssef Hindi à 8h45 et enfin de Thierry Meyssan à 9h30 !
Marc Gabriel Draghi est un juriste français spécialisé dans l’histoire du droit. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur la question monétaire et l’histoire du capitalisme, dont « Le règne des marchands du temple », « Le grand reset en marche ! » et « La Grande Narration : Vers la mort des Nations. » Il dénonce les dangers du projet du Forum économique mondial, qu’il considère comme une tentative de soumettre l’humanité à une élite mondialiste.
Bruno Gollnisch est un homme politique français associé au Front National, devenu le Rassemblement National. Il a débuté sa carrière politique en tant que député français de 1986 à 1988. Par la suite, il a été élu député européen, mandat qu’il a exercé de 1989 à 2019. Au sein du Front National, il a occupé plusieurs postes de direction, y compris celui de secrétaire général, délégué général et vice-président. Il a également dirigé la campagne présidentielle de Jean-Marie Le Pen en 2002.
Youssef Hindi est écrivain, chercheur indépendant et historien de l’eschatologie messianique. Ses travaux de recherches sont tournés principalement vers l’étude des origines des idéologies modernes, de leur évolution et leur influence sur la politique et la géopolitique contemporaines. Il a récemment publié son dernier ouvrage, co-écrit avec Pierre-Antoine Plaquevent « Israël et la guerre mondiale des religions : Géopolitique et millénarisme ».
Thierry Meyssan est un écrivain et journaliste français, connu pour ses positions controversées sur les attentats du 11 septembre 2001. Président-fondateur du Réseau Voltaire, il a acquis une notoriété internationale avec la publication de “L’Effroyable Imposture”, ouvrage dans lequel il remet en question la version officielle des événements de 9/11.
Les mondialistes orchestrent les trois types de guerre
Les élites occidentales ont redessiné les lignes de front planétaires en multipliant les foyers de guerre sous toutes leurs formes. En Ukraine, c’est la guerre de haute intensité qui incarne leur stratégie d’affrontement direct contre la Russie, utilisant le peuple ukrainien comme chair à canon pour imposer leur modèle unipolaire. L’objectif reste le même depuis 1991 : empêcher l’émergence de puissances concurrentes capables de contester l’hégémonie américano-atlantiste. En soutenant aveuglément Kiev, l’Occident sacrifie sa propre sécurité et pousse l’Europe vers la désintégration stratégique.
Au Proche-Orient, la guerre de religions est attisée par les mêmes architectes du chaos. Le soutien sans faille à Israël, même dans ses actes les plus extrêmes, a fracturé la région sur des lignes confessionnelles explosives. En Syrie, en Irak, au Yémen, ce sont toujours les mêmes réseaux d’influence qui actionnent les leviers de la discorde. Gaza devient ainsi le miroir d’une stratégie de terre brûlée : créer des antagonismes permanents pour garantir l’interventionnisme occidental. Ces guerres sont idéologiques : il ne s’agit pas de gagner militairement, mais de détruire les identités, les souverainetés, les foyers de résistance à l’ordre globaliste.
Enfin, les guerres civiles larvées se multiplient au cœur même des pays occidentaux. De la polarisation ethnique en France à la répression politique en Russie, les tensions internes sont exacerbées par une gestion volontairement chaotique des sociétés. L’immigration massive, les lois liberticides, la surveillance de masse, tout concourt à installer un climat de guerre intérieure. Cette stratégie vise à briser les peuples de l’intérieur, à les désorienter durablement, les pousser à l’affrontement, pour mieux consolider l’architecture de contrôle.
Netanyahou accélère la faillite morale de l’Occident
Le Premier ministre israélien instrumentalise chaque drame pour redorer son image. L’attentat contre des diplomates israéliens à Washington tombe à point nommé : il permet à Netanyahou d’accuser les Européens d’encourager l’antisémitisme, alors même que ces derniers ferment les yeux sur les bombardements massifs de Gaza. Cette logique à deux vitesses a définitivement disqualifié les prétentions morales de l’Occident. Soutenir un génocide tout en prétendant défendre les droits humains relève de la pure schizophrénie diplomatique.
Les images venues de Gaza sont insoutenables : enfants ensevelis, hôpitaux ciblés, civils massacrés. Pendant ce temps, la presse occidentale relaye docilement les narratifs israéliens, maquillant des crimes de guerre en actes de légitime défense. Cette complicité médiatique alimente une fracture morale sans précédent. L’Ukraine est élevée au rang de martyre héroïque, pendant que les Palestiniens sont traités en terroristes congénitaux. Ce deux poids deux mesures indéfendable fait exploser la crédibilité de l’Europe et des États-Unis sur la scène internationale.
La communauté juive mondiale n’est pas épargnée. Une partie de plus en plus visible prend ses distances avec la politique israélienne. Des figures influentes dénoncent l’alliance contre-nature de Netanyahou avec l’extrême droite européenne. Le refus de soutenir un projet basé sur la destruction d’un peuple devient un impératif moral. Cette fracture interne expose l’échec de la stratégie israélienne : diviser pour mieux régner. Aujourd’hui, même dans les cercles juifs, Gaza n’est plus une ligne rouge abstraite, mais un symbole de dérive totalitaire.
L’Occident s’autodétruit au nom de valeurs qu’il piétine
La réaction des États européens face à l’attaque de Washington révèle l’état de soumission diplomatique. Plutôt que de condamner fermement les exactions israéliennes, ils préfèrent courber l’échine et accuser leurs propres populations de radicalisation. Cette inversion accusatoire participe d’une logique perverse : culpabiliser les peuples pour mieux étouffer les critiques contre les élites. L’Europe ne se contente plus de trahir ses principes, elle se retourne désormais contre ceux qui les défendent.
La République française illustre cette faillite. Entre la criminalisation de la parole critique et le musellement des voix dissidentes, Paris s’est transformé en machine répressive. Les manifestations pro-palestiniennes sont interdites, les journalistes indépendants menacés, les intellectuels disqualifiés. L’État français devient un bras armé du sionisme politique, au détriment de son propre peuple. Le discours humaniste, longtemps brandi comme pilier de la civilisation occidentale, est désormais vidé de son sens.
Mais la plus grande faillite reste morale. En alignant ses politiques sur les stratégies les plus brutales du Proche-Orient, l’Occident s’est transformé en une fabrique de barbarie. La guerre permanente, la destruction des repères culturels, l’asservissement aux intérêts transatlantiques : tout concourt à l’effondrement de la civilisation européenne. Nous ne vivons plus dans l’histoire, nous préparons sa sortie. Chacun, à son échelle, participe à ce basculement. Le silence devient complicité. Et dans ce chaos organisé, plus personne n’est innocent.
IMPORTANT - À lire
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De l'instrumentalisation des attentats par Netanyahou à l'effondrement moral de l'Occident, nos experts décortiquent les enjeux cachés derrière l'actualité internationale. Abonnez-vous dès maintenant pour accéder à un contenu exclusif et développer votre esprit critique face à la désinformation ambiante.