XAVIER MOREAU : « BARDELLA C’EST MÉLENCHON À 30 ANS ! » | GÉOPOLITIQUE PROFONDE

Le 4 janvier à 22h, Alexis Tarrade, Xavier Moreau, Fabrice Sorlin et Nikola Mirkovic vous donnent rendez-vous pour un nouvel épisode de Divergence sur Géopolitique Profonde !

Alexis Tarrade est une figure active dans la communauté française en Russie, avec un parcours marquant dans le soutien aux expatriés français et les relations franco-russes. Ancien président de la section Russie et Biélorussie des Républicains, il a quitté ce poste en 2020, en désaccord avec la ligne politique du parti. Il a également dirigé l’Union des Français de l’Étranger (UFE) en Russie, une association clé pour les Français résidant dans le pays, visant à leur apporter soutien et accompagnement. En tant que secrétaire général de France Expatriation Russie, Alexis Tarrade participe régulièrement aux débats sur les relations internationales, notamment dans des émissions comme « Ici Moscou, » où il commente les relations franco-russes et la crise ukrainienne.

Xavier Moreau est un analyste français spécialisé dans les relations internationales. Diplômé de Saint-Cyr et ancien officier parachutiste, il est titulaire d’un DEA en relations internationales de Paris IV Sorbonne, où il s’est spécialisé dans les relations soviéto-yougoslaves pendant la guerre froide. Résidant en Russie depuis 24 ans, il dirige la société LinkIT Vostok. Installé à Moscou depuis de nombreuses années, il se consacre à la géopolitique russe et a fondé le centre d’analyse Stratpol. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages, dont « Nouvelle Grande Russie » et « Pourquoi la Russie a gagné ? ».

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Fabrice Sorlin est une personnalité politique française connue pour ses positions nationalistes et catholiques traditionalistes. Il a fondé et présidé l’association Dies Irae. En plus de son engagement politique en France, Fabrice Sorlin est vice-président du Mouvement international russophile et a participé à des discussions sur des sujets géopolitiques, notamment en lien avec la Russie.

Nikola Mirkovic est un auteur, diplômé de l’European Business School. Président de l’association Ouest-Est, il a mené de nombreuses missions humanitaires au Donbass en guerre ainsi qu’au Kosovo et en Métochie. Il est régulièrement invité par les médias francophones et internationaux pour ses analyses géopolitiques.

Macron face à l’instabilité politique avec Bayrou à Matignon

Lors de ses vœux du réveillon, le président a fait une confession inattendue : la dissolution de l’Assemblée nationale était une erreur. Une erreur qui a plongé la France dans une instabilité politique encore plus profonde. Contraint de nommer François Bayrou à Matignon, Macron s’accroche à un gouvernement aussi contesté que bancal, véritable symbole d’une présidence en déclin.

En dissolvant l’Assemblée, il a ignoré les avertissements, désorganisant un Parlement déjà fracturé. Les institutions s’en trouvent aujourd’hui fragilisées, paralysées par un Premier ministre qui cristallise les critiques. François Bayrou, loin d’être l’homme de la situation, est perçu comme un fossoyeur du peu de crédibilité qui restait au gouvernement. Pendant ce temps, l’image de Macron s’effrite à vitesse grand V, son autorité fond comme neige au soleil.

Son avenir politique est plus sombre que jamais. Pris dans un tourbillon de contestations, Macron n’a plus le luxe de l’erreur. Ses aveux, ressemblant davantage à des larmes de crocodile, n’ont convaincu personne. La question n’est plus de savoir s’il peut redresser la barre, mais combien de temps il tiendra avant de perdre définitivement le contrôle. Face à une opposition grandissante et un gouvernement sans vision, le pays semble condamné à naviguer à vue jusqu’à la fin du mandat.

Immigration : l’exemple italien de Giorgia Meloni… ou le grand numéro de magie politique

Ah, l’Italie, ce prétendu modèle à suivre ! Les médias et certains politiciens s’extasient devant une soi-disant baisse de 62 % de l’immigration clandestine en 2024. Mais, comme souvent, le diable se cache dans les détails. Giorgia Meloni, championne des illusions politiques, a transformé les clandestins en migrants légaux par un simple coup de baguette législative. Pas moins de 165 000 travailleurs étrangers sont attendus en 2025 grâce à un décret sur les flux migratoires. Résultat ? L’immigration clandestine a changé de costume, mais les flux migratoires, eux, restent inchangés, voire amplifiés.

Un tour de passe-passe à peine dissimulé. L’astuce est simple : régulariser en masse pour maquiller les chiffres. Plutôt que de fermer les frontières ou de durcir les conditions d’entrée, le gouvernement Meloni multiplie les accords bilatéraux avec des pays comme la Tunisie et la Libye. Ces partenariats facilitent l’arrivée massive de migrants sous couvert de « besoins économiques ». Une opération de communication bien rodée qui masque l’incapacité chronique de l’Italie à contrôler ses frontières.

En France, Bruno Retailleau propose une politique ferme sur l’immigration à Mayotte : limiter le droit du sol, renforcer les contrôles aux frontières avec des drones, et exercer une pression diplomatique sur les Comores. Il prône des lois pour reconstruire durablement et éviter les bidonvilles. Ces mesures sont-elles constitutionnelles, et la France peut-elle les appliquer dans le cadre des traités de l’Union européenne ?

Le vrai problème, c’est Bruxelles. Tant qu’on restera sous le joug des politiques migratoires européennes, rien ne changera. L’Union européenne impose ses diktats, forçant les États membres à accueillir des migrants pour satisfaire des quotas définis à des milliers de kilomètres des réalités locales. Si l’Italie, ou la France d’ailleurs, veut reprendre le contrôle de ses frontières, une seule solution s’impose : sortir de l’Union européenne. Tant que cette rupture ne sera pas envisagée, toute tentative de régulation migratoire ne sera qu’un écran de fumée.

Jordan Bardella face aux attaques sur son rôle au RN

Jordan Bardella dans la tourmente. Une enquête du Parisien le qualifie de « député fantôme », soulignant son absence des grands débats stratégiques. Leader du Rassemblement National, Bardella est accusé de se couper de la base militante et d’être inexistant sur les dossiers clés. Une situation embarrassante pour celui qui prétend incarner l’avenir du parti.

Le RN au bord de l’explosion. Sous Bardella, le parti semble s’éloigner de ses fondamentaux. La montée en puissance de Marion Maréchal-Le Pen, plus radicale et combative, révèle une fracture idéologique profonde. Bardella joue la carte de la modération, mais cette stratégie pourrait bien se retourner contre lui. La base militante gronde, et la rivalité avec Marion menace de faire éclater le parti.

Un duel fratricide pour 2027. La présidentielle approche, et le RN risque de s’enliser dans une guerre interne destructrice. Si cette bataille éclate, elle pourrait offrir un boulevard à leurs adversaires et réduire les chances du RN d’accéder au pouvoir. À moins d’un revirement spectaculaire, Bardella pourrait bien devenir le fossoyeur de son propre parti.

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