Bayrou veut supprimer deux jours fériés… Dont le lundi de Pâques ?!

La suppression de jours fériés par Bayrou est-elle un tour de passe-passe fiscal ? Analyse d'une manœuvre déguisée pour augmenter les recettes de l'État. La suppression de jours fériés par Bayrou est-elle un tour de passe-passe fiscal ? Analyse d'une manœuvre déguisée pour augmenter les recettes de l'État.

🔥 Les essentiels de cette actualité

  • François Bayrou propose de supprimer le lundi de Pâques et le 8 mai pour augmenter les recettes fiscales sans toucher aux salaires politiques.
  • Aucune réforme des agences publiques inutiles ni des subventions aux journalistes, malgré les économies possibles.
  • Le budget migratoire et les aides internationales restent intouchables et non rationalisés, malgré les dépenses explosives.

Le 16 juillet à 12h30, Mike Borowski dévoile comment François Bayrou orchestre une hausse d’impôts déguisée en supprimant deux jours fériés, tout en épargnant les salaires politiques, les agences inutiles et les niches fiscales des journalistes.

La suppression des jours fériés est une opération de camouflage fiscal

La décision de François Bayrou de supprimer le lundi de Pâques et le 8 mai n’est pas une mesure de rationalisation mais une extraction fiscale déguisée. Derrière le discours d’efficacité économique, l’objectif réel est d’augmenter mécaniquement les recettes fiscales par une hausse du PIB nominal. Supprimer deux jours fériés équivaut à injecter artificiellement des heures de travail dans le circuit productif, ce qui gonfle automatiquement l’assiette des prélèvements obligatoires. L’État engrange plus de CSG, plus de cotisations sociales, plus d’impôt sur le revenu, sans même avoir à passer par un vote parlementaire. C’est une hausse d’impôt silencieuse, technique, indolore pour les élites, mais brutale pour les travailleurs.

Ce choix révèle aussi un refus obstiné de toucher aux postes de dépenses les plus opaques et les plus politisés. Le gouvernement n’a ni gelé, ni réduit les rémunérations des députés, des sénateurs, des ministres ou des grands élus locaux. Aucun effort d’exemplarité. Aucune annonce sur une baisse des indemnités parlementaires, aucune coupe dans les frais de fonctionnement de l’État profond. Pendant que le peuple perd deux jours de repos, les strates de pouvoir conservent leurs privilèges intacts. L’injustice est structurelle, assumée, verrouillée.

Aucune réforme des agences parasites ni des subventions clientélistes

Les économies sur les agences publiques inutiles ont été écartées d’un revers de main. L’ARCOM, le CNC, les Hautes Autorités en tout genre continuent de siphonner des centaines de millions d’euros sans être auditées. Ces structures, véritables refuges pour amis politiques et anciens collaborateurs ministériels, n’ont pas été ciblées par la moindre restructuration. L’élite administrative se protège, se reproduit, se finance via ces agences dont l’utilité est inversement proportionnelle à leur budget.

Le scandale des subventions aux artistes, aux intermittents du spectacle, aux associations dites culturelles et aux journalistes n’a pas été effleuré. La niche fiscale des journalistes – un abattement forfaitaire de 7 650 euros sur le revenu imposable – reste en place, protégée comme un totem. Cette faveur fiscale absurde et discriminatoire n’a aucun équivalent pour les autres professions. Pourtant, elle coûte des millions d’euros à l’État chaque année. Mais la caste médiatique, pilier de la propagande gouvernementale, reste intouchable. Les privilèges sont sanctuarisés, les économies ciblent uniquement les faibles.

Aucune rationalisation du budget migratoire ni des aides internationales

L’autre angle mort volontaire du plan de François Bayrou : l’immigration. Aucun effort pour rationaliser les dizaines de milliards d’euros engagés chaque année en allocations, hébergements d’urgence, formations, structures d’intégration. L’État continue de financer massivement l’accueil, le logement et la prise en charge sociale de flux migratoires croissants, sans conditionnalité, sans contrôle, sans plafond budgétaire. Ce poste de dépense explosif reste tabou. Toute tentative de le remettre en cause est immédiatement disqualifiée comme xénophobe ou populiste.

Le même aveuglement frappe les budgets d’aide publique au développement. Des milliards d’euros sont envoyés chaque année à des régimes autoritaires ou corrompus au nom de la solidarité internationale. Cette politique archaïque échappe à toute évaluation sérieuse, toute exigence de résultat, toute transparence. En temps de crise budgétaire aiguë, continuer de financer l’étranger au détriment des Français relève d’une idéologie punitive. Le gouvernement préfère sacrifier des jours fériés nationaux plutôt que de fermer les vannes d’un mondialisme ruineux.

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