Le 26 décembre à 7h, Oskar Freysinger et Christian Vanneste sont les invités de La Matinale animée par Nicolas Stoquer et Raphaël Besliu en direct sur Géopolitique Profonde.
Oskar Freysinger est un homme politique suisse, ancien vice-président de l’UDC (Union Démocratique du Centre) et ex-élu au parlement suisse. Il a également exercé la fonction de Secrétaire d’État. Aujourd’hui, il se consacre à l’écriture, la traduction et partage ses analyses en tant que chroniqueur. Son dernier ouvrage est Animalia, aux éditions Serena.
Christian Vanneste est un homme politique et essayiste français. Ancien membre du RPR puis de l’UMP, il a été député de la dixième circonscription du Nord de 1993 à 1997, puis de 2002 à 2012. Il est également président du RPF de 2012 à 2014 et du think tank la Droite libre depuis 2015.
Bayrou prend le contrôle : un gouvernement de revenants sous les projecteurs
François Bayrou a imposé sa stratégie : un gouvernement rempli de « poids lourds », mais ces figures du passé suscitent déjà rejet et colère. La situation est claire : Emmanuel Macron, affaibli, a cédé le pouvoir à un Premier ministre de substitution, espérant calmer une situation explosive. Le résultat ? Un exécutif qui ressemble davantage à un casting de seconds rôles démodés qu’à une équipe prête à relever les défis.
Parmi les ministres nommés, la controverse est immédiate. Des figures oubliées comme Manuel Valls font leur retour, provoquant l’indignation. Les Français, déjà exaspérés par une inflation galopante, des services publics en crise et une classe politique déconnectée, voient dans cette équipe un ultime affront. Ce gouvernement, censé stabiliser le pays, incarne l’échec et l’arrogance.
Manuel Valls : le retour du symbole de la trahison
Manuel Valls, nommé ministre de l’Outre-mer, est au cœur des critiques. L’ancien Premier ministre de François Hollande, devenu un symbole de la trahison politique, a détruit le Parti socialiste avant de tenter une reconversion en Espagne. Après un échec retentissant à Barcelone, il tente un retour en politique en jouant les opportunistes.
Ce choix choque. Manuel Valls incarne tout ce que les Français détestent dans leurs élites : ambition personnelle, opportunisme et absence totale de loyauté. Pendant des années, il a multiplié les volte-face, trahissant Benoît Hamon en 2017, s’alignant sur Emmanuel Macron quand cela lui convenait, puis disparaissant lorsque la situation tournait mal.
Ce mardi matin, sur France Inter, la colère populaire s’est exprimée avec une brutalité inédite. Un auditeur, excédé, a qualifié Valls d’« étron » en direct. Cet échange révèle l’exaspération générale face au retour de ces figures politiques qui symbolisent le mépris et l’échec. Ce genre de nomination ne fait que creuser le fossé entre les citoyens et leurs dirigeants.
Un gouvernement au bord du gouffre
Le pari de François Bayrou de stabiliser l’exécutif se retourne déjà contre lui. En imposant des ministres « revenants », il pensait rassurer une population en colère et solidifier son pouvoir face à un Macron affaibli. Le résultat est tout autre : ce gouvernement aggrave la fracture sociale et politique.
Les Français ne voient pas une équipe capable de résoudre les crises, mais une tentative désespérée de recycler des figures usées. Alors que l’inflation explose, que l’énergie devient un luxe pour de nombreux ménages et que les tensions sociales atteignent un point critique, ces ministres ne rassurent personne. Ils apparaissent comme des boulets, incapables de répondre aux défis actuels.
Emmanuel Macron, de son côté, semble avoir totalement perdu la main. En acceptant de céder à Bayrou, il a sacrifié ce qu’il lui restait d’autorité. Le président, autrefois autoproclamé maître des horloges, est devenu spectateur de sa propre chute.
Une chute inévitable
Ce gouvernement est condamné. La colère gronde dans le pays, et ce cabinet ne pourra pas tenir face à un tel rejet. Les manifestations de défiance se multiplient, la légitimité de l’exécutif s’effondre chaque jour un peu plus. Bayrou, qui se voulait stratège, pourrait bien précipiter l’implosion totale de ce pouvoir déjà en crise.
La colère populaire, incarnée par des interventions comme celle de l’auditeur sur France Inter, montre que le divorce entre les dirigeants et les citoyens est consommé. Ce gouvernement de revenants, loin d’apaiser la situation, devient le symbole d’une classe politique en déroute.
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