Sauver Zelensky : BHL réalise un reportage de propagande scandaleux

bhl reportage propagande bhl reportage propagande

🔥 Les essentiels de cette actualité

  • Le 29 juin à 12h30, Mike Borowski décrypte le documentaire « Notre guerre » de BHL, diffusé sur France 5. Une opération de propagande financée par l’argent public.
  • BHL érige Zelensky en « Churchill du XXIᵉ siècle », glorifiant le régime ukrainien sans montrer les dérives de Kiev ni la complexité du conflit.
  • Le film impose un récit unique, visant à relancer l’adhésion à l’effort de guerre et à justifier les milliards d’euros versés. Un outil de guerre médiatique.
  • Boycotter ce film, c’est refuser que BHL impose son récit personnel comme vérité nationale et défendre la possibilité de penser autrement.

Le 29 juin à 12h30, Mike Borowski vous donne rendez-vous pour un direct afin de décrypter un événement médiatique aussi révélateur qu’inquiétant : la diffusion du dernier documentaire de Bernard-Henri Lévy, « Notre guerre ».

Une propagande ukrainienne signée Bernard-Henri Lévy ?

Ce dimanche soir, France 5 diffuse en prime-time « Notre guerre », documentaire signé Bernard-Henri Lévy et financé par l’argent du contribuable. Sous couvert de témoignage humaniste, l’œuvre s’impose comme une pure opération de propagande, entièrement dédiée à la glorification du régime ukrainien et à la réaffirmation d’un narratif occidental militarisé.

Tourné entre février et avril 2025, le film s’emploie à sauver la figure de Zelensky, que BHL érige en « Churchill du XXIᵉ siècle », et à raviver une ferveur pro-ukrainienne en déclin.

La mise en scène est millimétrée. L’auteur-philosophe, casque vissé sur la tête et gilet pare-balles sur le torse, arpente les tranchées, harangue les soldats, entonne les hymnes patriotiques, se fond dans le décor comme s’il était un frère d’armes, pas un journaliste. À travers dix séquences, le film trace une fresque épique où l’homme se confond avec la guerre, où le témoignage vire au prêche.

En vérité, BHL ne raconte pas le conflit : il raconte sa propre guerre, son propre mythe, qu’il finance, orchestre et diffuse par le biais de structures publiques. Car en tant que président du directoire d’ARTE, il profite d’un double levier : celui du récit et celui du budget.

Un récit verrouillé au service d’un agenda

« Notre guerre » ne propose aucune distance, aucun recul, aucune ouverture. C’est une ligne droite idéologique où tout contre-récit est méthodiquement écarté. La Russie est le Mal absolu, l’Ukraine le Bien immaculé, et toute critique de cette dichotomie devient suspecte, voire indécente.

Le film ne montre ni les dérives du régime de Kiev, ni la complexité géopolitique du conflit, ni l’épuisement d’un peuple broyé entre deux logiques de puissance. L’objectif est clair : relancer l’adhésion des opinions européennes à l’effort de guerre, justifier les milliards d’euros déjà versés, et préparer l’acceptation des suivants.

En cela, le documentaire joue un rôle clé dans le narratif otanien : masquer les revers militaires, les pertes humaines, la faillite stratégique, pour mieux réactiver le réflexe émotionnel. En exhibant la bravoure ukrainienne, BHL tente de ranimer une solidarité en berne, à l’heure où l’Amérique de Trump semble vouloir tourner la page.

Il veut lier les Français à cette guerre comme on lie un public à une épopée : en créant de l’attachement, en provoquant l’émotion, en saturant l’écran de symboles virils, martiaux, sacrificiels.

Le storytelling de guerre comme arme politique

Ce documentaire n’est pas un simple témoignage : c’est un instrument. Un outil de guerre médiatique. En diffusant sur France 5, avec la bénédiction de France Télévisions et la complaisance d’Arte, BHL impose un discours unique, autoritaire, qui cloisonne le débat public. Il ne s’agit plus de comprendre le conflit, mais d’y adhérer.

Il ne s’agit plus de juger une stratégie, mais de communier avec elle. Le film vise à coloniser l’imaginaire collectif, à empêcher tout regard alternatif, toute pensée critique, en substituant la figure du héros à celle de l’analyste.

Dans ce cadre, le philosophe devient prophète. Il ne questionne pas, il assène. Il ne doute jamais, il affirme. Et surtout, il mobilise les ressources d’un État – à travers les budgets d’Arte, les relais de France 5, et la complaisance médiatique – pour transformer une opération de communication en vérité d’État.

Le conflit d’intérêt est criant : BHL produit, diffuse et incarne son propre message, sans contre-pouvoir, sans contradiction, sans pluralisme. Loin d’un reportage, « Notre guerre » est une tentative d’hégémonie culturelle.

C’est pour cela que les Français doivent refuser cette fiction militarisée. Boycotter ce film, ce n’est pas trahir l’Ukraine. C’est refuser qu’un homme impose son récit personnel comme vérité nationale. C’est affirmer que l’argent public ne doit pas servir des intérêts privés, idéologiques et bellicistes.

Et surtout, c’est défendre la possibilité de penser autrement – contre le dogme, contre la mise en scène, contre le roman de guerre écrit à la première personne du singulier.

IMPORTANT - À lire

Vous voulez aller plus loin que la propagande de BHL et comprendre les vrais enjeux géopolitiques du conflit en Ukraine ? Chaque mois, notre revue papier vous propose des analyses approfondies pour décrypter l'actualité internationale.

Zelensky, Poutine, l'OTAN : tous les acteurs clés passés au crible, sans tabou ni langue de bois. Avec notre revue, formez votre propre opinion sur les grandes questions qui bouleversent le monde.


Participez au débat, et partagez votre opinion !

Faites avancer la discussion en donnant votre avis à la communauté.