Big Pharma fasciné par l’intelligence artificielle : votre santé sera directement impactée

Le 14 avril à 19h, le Dr Isabelle Lagny, Marc Daoud et Jean-Luc Robert sont les invités de La Grande Émission animée par Mike Borowski en direct sur Géopolitique Profonde.

Le Dr Isabelle Lagny est une médecin, chercheuse, poète et photographe française. Titulaire d’un DEA de neurosciences, d’un doctorat en médecine et d’un doctorat en sciences de la vie, elle a exercé en médecine du travail. Parallèlement à sa carrière médicale, elle a publié plusieurs recueils de poésie et s’est investie dans la traduction de l’œuvre de Salah Al Hamdani.​

Son dernier ouvrage, La pensée médicale en action – Pour une pratique de la médecine humaniste universelle, aux Éditions Marco Pietteur, s’appuie sur plus de 40 ans d’expérience pour plaider en faveur d’une médecine centrée sur l’humain, intégrant les dimensions psychiques, sociales et culturelles du soin. Elle y propose une réflexion critique sur les dérives technocratiques de la médecine moderne et appelle à une pratique plus éthique et universelle.

Marc Daoud est le directeur de publication de Nexus, un magazine bimestriel français qui traite de sujets variés tels que la médecine non conventionnelle, l’écologie, la spiritualité et les théories du complot. Nexus se présente comme un média offrant une information libre, quitte à être inquiétante, et s’efforce de documenter des révélations et des innovations qui dérangent.

Jean-Luc Robert est un auteur et conférencier français reconnu pour ses analyses critiques sur les dérives sociétales, en particulier celles liées à la santé mentale et à la neurodiversité. Après une carrière en tant que psychologue spécialisé dans les troubles du comportement chez les enfants, il se tourne vers l’écriture et la vulgarisation pour dénoncer les excès de la médicalisation à outrance. Son dernier ouvrage, “Neuro divers +”, explore les enjeux et les conséquences du surdiagnostic chez les jeunes et les adultes, dévoilant les dangers de la marchandisation de la santé mentale.

La médecine moderne ne soigne plus, elle programme. Sous l’influence écrasante des laboratoires pharmaceutiques, elle s’est métamorphosée en une industrie pilotée par des intérêts financiers. Les médecins d’aujourd’hui ne sont plus formés à guérir, mais à prescrire, devenant les rouages dociles d’un système pensé pour rendre les populations dépendantes. La santé devient un produit, la maladie un marché, et l’humain un consommateur à vie.

Cette emprise de la médecine sous l’influence de Big Pharma soulève de plus en plus de critiques quant à la perte de l’éthique et de l’indépendance médicale.

Comment Big Pharma contrôle la formation médicale des futurs médecins

Les écoles de médecine ne sont plus des temples du savoir, mais les vitrines idéologiques des grands laboratoires. Ces derniers financent les cursus, imposent les manuels, orientent les stages cliniques. L’étudiant en médecine est façonné selon les dogmes de l’industrie : protocole avant réflexion, molécule avant diagnostic.

Ce contrôle total permet à Big Pharma d’uniformiser les pratiques et d’éliminer toute pensée critique. À la fin de leur formation, les médecins ne connaissent que les solutions brevetées, ignorent les thérapies alternatives et ne jurent que par des protocoles dictés depuis les bureaux des multinationales.

Une fois diplômés, les médecins sont jetés dans une machine chronométrée. Quinze minutes maximum par consultation, dont une bonne partie absorbée par la paperasse. Le soin est expédié en dix minutes chrono. Comment établir un vrai diagnostic ? Comment écouter, comprendre, analyser ? Impossible. Le médecin devient distributeur de prescriptions, exécutant des ordres sans temps ni recul.

Une santé orchestrée pour la dépendance

Les médicaments sont devenus des produits de consommation courante, souvent prescrits avant même qu’un besoin réel soit identifié. Dès le plus jeune âge, les enfants sont ciblés : psychotropes pour l’agitation, hormones pour la croissance, vaccins en série pour des pathologies rares. Il ne s’agit plus de prévenir, mais d’inculquer une habitude : celle de consommer.

Big Pharma ne veut pas que vous soyez en bonne santé. Elle veut que vous viviez longtemps… mais affaibli, médicalisé, sous traitement. Une stratégie d’épuisement progressif qui transforme chaque décennie de vie en profit comptable. Le but : un monde où la santé parfaite n’existe plus, remplacée par une norme de survie sous assistance chimique permanente.

Intelligence artificielle : le cheval de Troie de la médecine automatisée

L’intelligence artificielle n’est pas développée pour épauler les médecins, mais pour les remplacer. Big Pharma investit massivement dans ces technologies, non par amour du progrès, mais pour supprimer l’humain dans la chaîne de prescription. L’IA exécute les algorithmes, applique les protocoles, et ne pose jamais de question.

Les médecins qui suivent aveuglément ces protocoles deviennent les idiots utiles de leur propre disparition. Bientôt, ils ne seront plus que des surveillants de machines, incapables de sortir du cadre imposé. L’acte médical sera robotisé, la relation humaine effacée, et la médecine deviendra un processus industriel automatisé au service exclusif des actionnaires pharmaceutiques.

Conclusion

Ce n’est plus la médecine qui guide la santé publique, mais un cartel financier qui programme la maladie, organise la dépendance et prépare un avenir où l’humain ne sera qu’un objet biomédical connecté.

La médecine sous l’influence de Big Pharma ne cherche plus à guérir, mais à entretenir une dépendance rentable. Derrière l’image du progrès médical se cache une stratégie commerciale implacable, où la santé publique est sacrifiée sur l’autel des profits. Comprendre ce système, c’est faire un pas vers une reprise de contrôle de notre santé, loin des injonctions industrielles.