🔥 Les essentiels de cette actualité
- La gifle de Brigitte à Macron devient virale, échappant à tout contrôle. Le gouvernement réagit en urgence, convoquant les plateformes. Un symbole fort de la perte de souveraineté numérique.
- Le pouvoir impose un récit officiel par la force, visant à reprendre la narration. La liberté d’expression est mise sous chantage, les plateformes doivent collaborer ou partir.
- Derrière la lutte contre les discours de haine, un glissement autoritaire se dessine, menaçant toute forme de dissidence. Un sujet explosif à suivre en direct sur Géopolitique Profonde.
Le 1er juin à 12h30, Mike Borowski vous donne rendez-vous en direct sur Géopolitique Profonde pour un sujet d’actualité explosif : la gifle de Brigitte à Macron.
Une gifle qui échappe à l’État
La scène est devenue virale en quelques heures. Lors d’un déplacement officiel au Vietnam, Brigitte Macron gifle Emmanuel Macron sous l’œil indiscret des caméras. L’extrait se répand à la vitesse de l’éclair sur X, TikTok, YouTube et Facebook, cumulant des millions de vues en une journée. L’image est puissante, l’événement incontrôlable. Ce n’est plus une rumeur, c’est un fait visuel, brut, non validé par les canaux habituels de l’Élysée.
Face à cette perte totale de contrôle médiatique, le gouvernement réagit au quart de tour. Aurore Bergé, ministre déléguée à l’Égalité entre les femmes et les hommes, convoque d’urgence les représentants des principales plateformes. X, Meta, TikTok, YouTube, Snapchat et Twitch devront se présenter lundi 2 juin à 14h30, non pas dans un simple bureau ministériel, mais en présence de l’Arcom et de la direction générale de la police nationale. Un symbole fort : la parole numérique devient affaire de sécurité publique.
Comment l’État réagit après la gifle de Brigitte Macron à Emmanuel Macron
La justification avancée par le gouvernement est limpide : il s’agit de « demander des explications sur certains influenceurs et sur leur responsabilité dans la prolifération des discours de haine ». Le ton est posé. Mais derrière cette rhétorique d’ordre et de morale, l’objectif est clair : reprendre la main sur la narration. La gifle de Brigitte est devenue virale car elle échappe à tous les filtres. Cette perte de souveraineté sur le réel numérique n’est pas tolérable pour un pouvoir en quête permanente de contrôle.
Depuis plusieurs mois, l’exécutif multiplie les signaux d’un durcissement général. TikTok est déjà visé par une commission d’enquête parlementaire, accusé d’impacter négativement la santé mentale des mineurs via son algorithme. Huit influenceurs, accusés de relayer des contenus « problématiques », seront auditionnés début juin. Le cadre est posé : il ne s’agit plus d’autorégulation mais d’une reprise en main étatique, musclée, méthodique et verticale.
Une gifle qui relance le débat sur la liberté d’expression et la censure
Ce qui est en train de se jouer dépasse largement la gifle ou même les réseaux sociaux. C’est une mutation profonde du rapport à la parole, à l’image, à l’information. Le pouvoir ne veut plus simplement surveiller : il exige une allégeance active des plateformes. Celles-ci devront désormais anticiper, censurer, nettoyer — non pas selon leur propre grille, mais selon celle imposée par les autorités françaises. Un nouveau pacte se dessine : collaborez ou partez.
Ce glissement autoritaire se fait au nom de la lutte contre les discours de haine. Mais chacun comprend que cette notion reste floue, subjective, extensible à souhait. Aujourd’hui, elle sert à justifier la mise au pas des influenceurs. Demain, elle pourra englober toute forme de dissidence. La répression ne dit plus son nom, mais elle avance, résolue, méthodique, habillée de vertus républicaines.
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