🔥 Les essentiels de cette actualité
- Le 21 juillet à 12h30, Mike Borowski aborde un sujet explosif sur Géopolitique Profonde : la gestion budgétaire ostentatoire de l’Élysée en 2024.
- 122,6 millions d’euros dépensés par la présidence Macron, soit 30 millions de plus qu’en 2007, révélant une élite dispendieuse en pleine austérité nationale.
- 126 réceptions de luxe et 94 voyages présidentiels coûtant 20,1 millions d’euros, illustrant une diplomatie spectacle au détriment des contribuables.
- Brigitte Macron bénéficie de 316 980 euros pour une fonction non définie, sans cadre légal ni transparence, ajoutant à l’opacité des dépenses publiques.
Le 21 juillet à 12h30, Mike Borowski vous donne rendez-vous pour traiter d’un sujet explosif, en direct sur Géopolitique Profonde.
Budget Élysée 2024 : une présidence à 122 millions d’euros
Les chiffres sont implacables : 122,6 millions d’euros engloutis par l’Élysée en 2024, soit 30 millions de plus qu’en 2007. Alors que l’ensemble du pays subit une austérité rampante, la présidence Macron se distingue par une gestion budgétaire ostentatoire.
Cette explosion de la dotation – +11 % par rapport à 2023 – ne repose sur aucun effort structurel de réduction des charges, mais sur un renflouement assumé par le contribuable. La Cour des comptes elle-même le reconnaît : le solde positif affiché n’est qu’un artifice comptable, fruit d’une injection massive de fonds publics.
Le premier poste de dépense – les ressources humaines – incarne cette dérive. 822 agents rémunérés à hauteur de 75,8 millions d’euros pour faire tourner la machine présidentielle. Ce chiffre dépasse largement les besoins réels d’un exécutif, révélant une bureaucratie hypertrophiée au service d’un pouvoir concentré.
La hausse de 4 % des coûts salariaux, due notamment aux revalorisations générales, ne cache pas l’évidence : l’Élysée fonctionne comme une cour royale, avec un personnel pléthorique, mobilisé jour et nuit, payé en heures supplémentaires, permanences et astreintes, dont le volume a explosé de 10,1 %.
Réceptions de luxe et voyages à prix d’or
En 2024, 126 réceptions ont été organisées sous les dorures de l’Élysée. Moins nombreuses qu’en 2023, mais bien plus coûteuses. Les vingt plus fastueuses atteignent près de 2 millions d’euros. Une seule soirée – celle de la fête de la musique – a englouti 241 000 euros.
Loin d’un exercice diplomatique, il s’agit d’un affichage d’opulence assumé, au moment même où les Français subissent des coupes budgétaires drastiques. Chaque dîner d’État, prétexte à une parade républicaine, coûte entre 70 000 et 120 000 euros, atteignant un total de 627 216 euros pour six repas en 2024.
Les voyages présidentiels, quant à eux, représentent un gouffre à 20,1 millions d’euros. 94 déplacements ont été recensés, avec une moyenne dépassant les 200 000 euros par sortie. Les visites en Inde et au Brésil franchissent chacune le million.
Derrière l’alibi du rayonnement international, ces expéditions relèvent d’une diplomatie spectacle, lourdement chargée en délégations, en logistique, et en imprévus. En 2023 déjà, les annulations de dernière minute coûtaient à elles seules 830 000 euros. Le vernis présidentiel camoufle mal une gestion aux antipodes de l’exemplarité.
Brigitte Macron : influence sans statut, coût sans contrôle
316 980 euros. C’est le montant alloué officiellement à l’activité de Brigitte Macron en 2024. Une somme dédiée à la rémunération de deux collaborateurs et à des frais annexes. Mais cette enveloppe, présentée comme modeste, ne reflète en rien le coût réel. Les frais de déplacements, de sécurité, de réception sont mutualisés avec ceux de son mari. Aucun chiffre précis ne permet de les distinguer.
Pire : quatre agents sont affectés exclusivement à son courrier, pour un volume qui a chuté de moitié depuis 2021. En résumé, une fonction inexistante dans la Constitution, mais intégrée de fait aux dépenses de l’État.
L’absence totale de cadre légal pour cette activité rend toute tentative de contrôle budgétaire illusoire. Elle voyage, inaugure, reçoit, se déplace dans les écoles, multiplie les actions caritatives… sans jamais rendre compte publiquement des frais engagés.
L’argument de la transparence, brandi depuis la “charte de la Première Dame” mise en place en 2017, ne résiste pas à l’examen. Ce rôle parallèle constitue une dérive monarchique qui grève les finances publiques, dans une opacité entretenue.
La Maison Élysée : vitrine ruineuse et fiasco prévisible
Inaugurée avec faste face au palais présidentiel, la Maison Élysée devait incarner une nouvelle ère d’ouverture et de rayonnement culturel. Résultat : un chantier à 5 millions d’euros pour un lieu hybride mêlant espace muséal, boutique de produits dérivés et salon de thé.
Moins de 700 000 euros de chiffre d’affaires en quelques mois, une fréquentation en dessous des attentes, et aucun équilibre financier avant 2029. Un projet dispendieux maquillé en vitrine républicaine, dont le coût s’ajoute au budget délirant de la présidence.
Loin d’une opération de prestige utile à la Nation, ce dispositif ressemble à un caprice. Il témoigne de la déconnexion d’une élite politique qui se donne les moyens d’un marketing présidentiel permanent, sans aucun contrôle démocratique.
Ce sont les contribuables qui financent ce temple de l’autopromotion, pendant que l’État appelle à la rigueur, au gel des budgets ministériels, et à la réduction du train de vie des collectivités.
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