Le 23/08/2024 à 7H00, Laurent Martin Saint Léon, Serge Federbusch et David Van Hemelryck sont les invités de la matinale de GPTV animée par Nicolas Stoquer.
Au programme, une analyse du désordre politique actuel comme conséquence directe de la dissolution de l’Assemblée nationale par Emmanuel Macron.
Une dissolution qui laisse la France en ruines
Depuis la décision de Macron de dissoudre l’Assemblée nationale, le paysage politique français est en lambeaux. Cette manœuvre, cette « grenade » dégoupillée par le président, a laissé le pays dans le plus grand des flous, sans direction claire, avec une économie exsangue et un gouvernement incapable de prendre les mesures nécessaires pour relancer la croissance.
Le patronat reste quant à lui silencieux, et la classe politique, paralysée par l’incertitude et la peur de perdre les petits privilèges, n’offre aucune alternative viable.
Pendant ce temps, l’extrême gauche tente de prendre le contrôle de l’Assemblée, laissant les citoyens frustrés du choix qu’ils avaient pourtant majoritairement fait et dans une colère qui monte et qui présage des soulèvements futurs.
Un gouvernement renforcé malgré la débâcle électorale
Malgré les résultats des élections européennes, largement défavorables au régime macronien, le gouvernement en place veut paraître plus fort que jamais. Gabriel Attal, ancien Premier ministre, est curieusement présenté par les médias comme le favori des Français pour reprendre le poste.
Des sondages commandés et brandis par les mêmes élites qui tiennent les ficelles du pouvoir. Une situation qui exacerbe le sentiment de méfiance généralisée à l’égard des institutions et des médias subventionnés.
Un avenir sans alternative politique
L’état catastrophique des finances publiques accentue encore plus le sentiment de désespoir parmi les citoyens. Les hôpitaux, déjà en crise, subissent de nouvelles coupes budgétaires, tandis que l’embauche de médecins est drastiquement réduite pour 2024, forçant le gouvernement à envisager de recruter des praticiens étrangers pour combler les manques à moindre coût. L’argent investi dans les JO, loin de redynamiser l’économie, devra être remboursé par les contribuables, aggravant une inflation déjà galopante.
De plus, la menace d’une guerre avec l’Iran ou la Russie continue de planer, alimentant l’incertitude. Face à cela, aucune force politique ne semble capable de proposer une alternative crédible, que ce soit du côté de Macron, de l’extrême gauche représentée par Lucie Castets, ou de l’extrême droite avec Jordan Bardella, dont la soumission lors de la trêve politique imposée par Macron pour les JO a déçu jusqu’à ses plus fervents partisans.
La dissolution de l’Assemblée par Macron a créé un chaos sans précédent dans la vie politique française. Cette décision, loin d’apporter des solutions, a plongé le pays dans une crise profonde dont il est peu probable qu’il sorte indemne. Les alternatives qui se dessinent ne font qu’alimenter le sentiment d’un retour à un gouvernement eurocentré, américanisé, et dans la continuité des politiques qui ont marqué les dernières années.
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