Le 10 janvier à 19h, Laurent Ozon est l’invité de Mike Borowski, en direct sur la chaîne YouTube de Géopolitique Profonde !
Laurent Ozon, personnalité inclassable, homme libre, épris de vérité, est un esprit curieux, car à la fois original, singulier, surprenant.
Ancien pompier militaire, fondateur et dirigeant d’un groupe de PME spécialisé dans les technologies de contrôles, Laurent Ozon est un intellectuel français spécialisé dans les domaines du localisme et de l’écologie. Il est connu pour ses analyses sur les tendances démographiques et les enjeux géopolitiques, économiques, culturels et écologiques qui en découlent.
La CIA, machine de guerre contre les démocraties
La CIA n’est pas une simple agence de renseignement. C’est un outil de domination au service des intérêts américains, chargé de modeler le monde selon les directives de Washington. Son mode opératoire repose sur des stratégies de subversion : financement de groupes d’opposition, propagande, assassinats et coups d’État. Chaque intervention laisse derrière elle des régimes fantoches, une instabilité permanente et un chaos exploité par les États-Unis.
Les exemples sont innombrables. En Iran, en 1953, elle renverse Mohammad Mossadegh pour préserver les compagnies pétrolières occidentales. En 1973, au Chili, elle élimine Salvador Allende pour imposer la dictature sanglante de Pinochet. En Afghanistan, dans les années 1980, elle finance et arme les moudjahidines, posant les bases du terrorisme islamiste moderne. Cette liste s’allonge avec la Libye, la Syrie, l’Ukraine et bien d’autres pays, où la CIA orchestre des déstabilisations sous couvert de « défense de la démocratie ».
Ses méthodes ne se limitent pas aux conflits extérieurs. La CIA mène des opérations de manipulation sur son propre territoire. Son implication dans des campagnes de désinformation, la surveillance illégale des citoyens américains et la fabrication de preuves pour justifier des guerres montrent qu’elle ne sert pas le peuple américain, mais les élites qui tirent les ficelles du pouvoir.
La Silicon Valley, cheval de Troie de la CIA
Face à une opinion publique de plus en plus méfiante, la CIA a trouvé un nouveau terrain d’action : la Silicon Valley. À travers son fonds d’investissement In-Q-Tel (IQT), elle infiltre les entreprises technologiques les plus stratégiques, s’assurant un contrôle direct sur les outils de surveillance et de collecte de données. Google, Facebook, Amazon, Palantir : tous ont bénéficié d’investissements ou de collaborations avec la CIA, transformant la technologie en arme de renseignement massive.
L’enjeu est clair : faire de la surveillance un standard industriel. La CIA n’a plus besoin d’espionner directement les citoyens, ce sont les géants du numérique qui le font à sa place. L’exploitation des données personnelles via les réseaux sociaux, les assistants vocaux, les caméras connectées et les intelligences artificielles permet une traçabilité totale des individus. La frontière entre renseignement militaire et secteur privé s’efface, au profit d’un contrôle total de l’information et des comportements.
Cette stratégie ne se limite pas aux États-Unis. IQT a investi massivement dans des entreprises européennes, françaises comprises, accédant ainsi à des technologies-clés sans que les gouvernements n’y opposent la moindre résistance. La France, incapable de protéger ses propres fleurons technologiques, laisse les Américains s’approprier ses avancées stratégiques, facilitant ainsi son vassalisation économique et militaire.
Une mafia institutionnalisée au service du crime
La CIA ne se contente pas d’infiltrer les gouvernements et l’économie mondiale. Elle est aussi impliquée dans le trafic de drogue, la torture et l’assassinat politique, des pratiques dignes des pires organisations criminelles. Depuis les années 1950, elle utilise les réseaux de narcotrafiquants pour financer ses opérations secrètes. En Amérique latine, elle collabore avec les cartels pour maintenir un chaos profitable aux intérêts américains. En Asie du Sud-Est, elle a organisé la contrebande d’héroïne durant la guerre du Vietnam. Aux États-Unis, elle a facilité l’introduction du crack dans les quartiers afro-américains pour briser ces communautés et financer les Contras au Nicaragua.
L’espionnage illégal est aussi une marque de fabrique de l’agence. Malgré l’interdiction de surveiller les citoyens américains sur leur propre sol, la CIA a utilisé des programmes clandestins pour collecter des données en masse. Les révélations d’Edward Snowden sur la NSA n’étaient que la partie émergée de l’iceberg. La CIA agit sans limites, échappant à tout contrôle démocratique.
Ses bases secrètes disséminées à travers le monde pratiquent la détention illégale et la torture, des méthodes qui n’ont rien à envier aux pires régimes autoritaires. Loin de défendre les « valeurs démocratiques », la CIA impose un ordre mondial fondé sur la peur, la répression et la manipulation. Son pouvoir dépasse celui de nombreux États et elle opère en toute impunité, se comportant comme la mafia la plus puissante de la planète.
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