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Les raisons cachées du conflit OTAN-Russie

Révélations sur les opérations clandestines de la CIA en Ukraine dès 2014 : infiltration, snipers, changement de régime, une guerre secrète orchestrée. Révélations sur les opérations clandestines de la CIA en Ukraine dès 2014 : infiltration, snipers, changement de régime, une guerre secrète orchestrée.

🔥 Les essentiels de cette actualité

  • Le 8 juin, Maxime Chaix révèle les guerres clandestines orchestrées par Washington depuis 2001, loin des caméras.
  • En Ukraine, le Maïdan est un basculement géopolitique planifié par les États-Unis dès 2013, menant à la guerre en 2014.
  • En Syrie, l’opération Timber Sycamore finance des groupes djihadistes pour renverser Assad, révélant la complicité occidentale.

Le 8 juin à 9h, Maxime Chaix est l’invité de Nicolas Stoquer, dans le Libre Journal de Géopolitique Profonde !

Maxime Chaix est un journaliste indépendant, essayiste et traducteur spécialisé dans les opérations clandestines occidentales et la politique étrangère américaine. Il a traduit plusieurs ouvrages de Peter Dale Scott et publié La guerre de l’ombre en Syrie puis Guerre de l’ombre en Ukraine. Défenseur d’un journalisme critique, il dénonce le soutien médiatique aux guerres menées par les puissances occidentales.

Les guerres clandestines : l’arme invisible de Washington

Depuis le 11 septembre 2001, les États-Unis ont basculé dans une logique de guerre totale. Mais pas une guerre conventionnelle. Une guerre secrète, opaque, où les opérations spéciales, les mercenaires et les coups d’État par procuration remplacent les divisions blindées. Loin des caméras, la CIA orchestre des déstabilisations ciblées, infiltrant des régimes hostiles ou jugés instables pour servir des intérêts géopolitiques bien définis. L’Irak, l’Afghanistan, mais surtout l’Ukraine et la Syrie deviennent les laboratoires de cette stratégie de l’ombre.

Le Maïdan n’est pas un simple soulèvement populaire. C’est l’épicentre d’un basculement géopolitique majeur, conçu, alimenté et accompagné par les États-Unis. Dès la fin 2013, le Département d’État et ses réseaux ont infiltré les cercles nationalistes radicaux ukrainiens. Le massacre du 20 février 2014 n’est pas une bavure, mais une opération psychologique parfaitement ciblée. Des snipers, positionnés dans des bâtiments contrôlés par les éléments les plus extrémistes du mouvement, tirent sur les manifestants et les forces de l’ordre. Ce bain de sang catalyse la chute de Ianoukovitch et propulse au pouvoir une élite ouvertement hostile à Moscou. Washington jubile : son influence s’ancre aux portes de la Russie.

Ukraine : une guerre planifiée depuis 2014

La guerre en Ukraine ne commence pas en 2022. Elle débute en 2014, dès la mise en place d’un gouvernement pro-occidental soutenu par les États-Unis. Les services de renseignement américains, rejoints par leurs homologues britanniques et baltes, installent un réseau d’influence et de commandement opérationnel. Formations militaires, livraisons d’armement, conseils stratégiques : tout est mis en œuvre pour préparer une confrontation avec la Russie. L’OTAN avance ses pions, Kiev durcit sa rhétorique, et les régions de l’Est, russophones, deviennent des zones de tension permanente.

Le Kremlin répond par l’annexion de la Crimée et le soutien au Donbass insurgé. Mais l’objectif américain n’est pas la paix. Il s’agit d’enfermer la Russie dans un conflit asymétrique long, coûteux et déstabilisant. En février 2022, l’invasion russe n’est pas une surprise, mais une conséquence. Poutine joue le dernier coup d’une partie commencée huit ans plus tôt. La guerre devient ouverte, mais les cartes avaient été distribuées en coulisses bien avant.

Syrie : soutenir les djihadistes contre Assad

En Syrie, le scénario est identique. Sous couvert de combattre le régime de Bachar el-Assad, Washington lance l’opération Timber Sycamore. Dès 2011, des milliards de dollars sont injectés pour armer et entraîner une rébellion dite « modérée ». En réalité, les groupes les plus efficaces sur le terrain sont affiliés à al-Qaïda, voire à l’État islamique. Ce paradoxe n’est pas une erreur : il répond à une logique stratégique. Faire tomber Assad, allié de l’Iran et de la Russie, justifie toutes les alliances, même les plus sulfureuses.

Les forces spéciales américaines, britanniques et françaises encadrent la formation des rebelles. Les services saoudiens et qataris fournissent le financement. La Turquie laisse transiter les armes. Le résultat : une guerre civile prolongée, une Syrie en ruines, et des milliers de djihadistes expérimentés. Ce chaos sert les intérêts occidentaux : affaiblissement de l’axe Damas-Téhéran-Moscou, fragmentation du territoire syrien, expansion du conflit à toute la région.

Maxime Chaix révèle ce que les médias dominants taisent : la complicité active de l’Occident avec des milices islamistes. Le mensonge du soutien aux « démocrates syriens » masque une réalité brutale : des services secrets coordonnés pour renverser un régime à tout prix, quitte à armer ceux-là mêmes qui ont ensanglanté Paris, New York et Londres. Une guerre de l’ombre, méthodique et cynique, à l’image d’une diplomatie occidentale passée du côté obscur.

IMPORTANT - À lire

Plongez au cœur des guerres secrètes orchestrées par Washington depuis le 11 septembre 2001. De l'Ukraine à la Syrie, découvrez comment la CIA manipule l'échiquier géopolitique dans l'ombre, armant des milices extrémistes pour servir ses intérêts.

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