🔥 Les essentiels de cette actualité
- Le 12 juin à 17h, Mickaël Lelievre interpelle les Français sur l’oligarchie et l’UE. Les classes moyennes saignées, les retraités culpabilisés, les travailleurs précarisés. Les hauts fonctionnaires et multinationales se gavent.
- Le FMI impose des décisions brutales, faisant porter le poids des échecs aux citoyens. La colère est ciblée et attend une étincelle. Le consentement à l’impôt vacille.
- La France sous tutelle comme la Grèce? Le 49.3 et les ordonnances étouffent la démocratie. Les peuples ne sont plus qu’un obstacle pour un système verrouillé.
- Des appels à une alliance entre civils, policiers, militaires et pompiers pour rétablir l’équilibre. Certains évoquent l’annulation de la dette. Reprendre le contrôle ou sombrer.
- Rejet massif de l’UE, perçue comme un broyeur de souveraineté. Sortir de l’UE, seule issue pour survivre. L’Europe, machine à détruire la démocratie.
Le 12 juin à 17h, Mickaël Lelievre tend le micro à une France en surchauffe, où la colère contre l’Union européenne, le FMI et l’élite hors sol menace de faire sauter le verrou démocratique.
L’oligarchie impose, le peuple encaisse
Le FMI ne masque même plus sa brutalité : les « décisions difficiles » qu’il réclame ne visent qu’une chose, faire porter le poids des échecs d’un système sur ceux qui n’en ont jamais eu les commandes. La réponse des Français dans ce micro-trottoir est claire : ils ne paieront plus pour les fautes d’une élite hors sol. Les classes moyennes sont saignées, les retraités culpabilisés, les travailleurs précarisés. À l’autre bout, les hauts fonctionnaires, les eurocrates et les multinationales se gavent de subventions, niches fiscales et circuits opaques. L’impôt n’est plus un outil de solidarité, mais une arme de soumission.
Ce divorce entre les gouvernés et les gouvernants alimente un rejet massif de l’Union européenne, perçue comme le cœur du dispositif d’asservissement. Bruxelles impose, Paris exécute, et les Français trinquent. Les décisions économiques ne sont plus nationales, elles sont calibrées pour les marchés, les agences de notation, les traités opaques. La colère exprimée sur le terrain n’est pas diffuse : elle est brûlante, ciblée, et n’attend qu’une étincelle. L’idée même d’un consentement à l’impôt vacille, remplacée par une exigence de reddition de comptes.
Vers une Grèce à la française
Le parallèle avec la Grèce revient en boucle, et il n’est plus théorique. Pour beaucoup, la France est déjà sous tutelle, masquée derrière les euphémismes technocratiques. Le 49.3, les ordonnances, la dilution du Parlement ne sont pas des instruments d’efficacité : ce sont des outils d’étouffement démocratique. Les décisions sont prises ailleurs, au sommet d’un système verrouillé, où les peuples ne sont plus qu’un obstacle à contourner. Les témoignages recueillis dressent un constat sans appel : la démocratie est en panne, les urnes ne changent rien, et la colère déborde les canaux institutionnels.
Cette radicalisation n’est pas marginale. Des appels explicites à une alliance entre civils, policiers, militaires et pompiers sont lancés. Non pas pour un putsch, mais pour rétablir un équilibre brisé. L’armée est invoquée comme dernier rempart contre un pouvoir jugé illégitime. Certains évoquent même la nécessité d’annuler la dette, notamment celle contractée depuis la trahison du référendum de 2005. Ce n’est plus un débat économique, c’est un cri politique : reprendre le contrôle ou sombrer dans une spirale de dépossession totale.
L’Europe, machine à détruire la souveraineté
Ce rejet de l’Union européenne n’est plus une posture marginale. C’est une conviction profonde : l’UE n’a rien de démocratique, elle fonctionne par décrets, par traités indiscutables, par injonctions financières. Le financement de l’Ukraine, les milliards versés aux laboratoires, les budgets astronomiques alloués à des agences inutiles sont vécus comme un pillage organisé. Pendant que les Français se serrent la ceinture, l’argent coule à flots pour des causes décidées sans eux, contre eux.
Sortir de l’UE apparaît comme la seule issue crédible pour une majorité d’intervenants. Non par repli, mais par nécessité vitale. L’Union est vécue comme un carcan, un broyeur de souveraineté, une superstructure faite pour maintenir l’ordre établi. Les élites y trouvent leurs carrières, leurs protections, leurs réseaux. Le peuple y voit sa dépossession, sa ruine, son silence organisé. Reprendre la main, c’est sortir. Rétablir une démocratie réelle, c’est rompre. Le discours a changé : il ne s’agit plus de réformer l’Europe, mais de l’abandonner pour survivre.
IMPORTANT - À lire
Vous voulez aller plus loin que ce micro-trottoir et comprendre les rouages de la dépossession démocratique en France et en Europe ? Chaque mois, notre revue papier décrypte l'actualité et la géopolitique pour vous donner les clés des enjeux cruciaux de notre époque.
De l'asservissement des peuples par les élites à la nécessité de reprendre le contrôle de notre destin national, nos analyses approfondies vous offrent un éclairage unique. Découvrez dès maintenant notre dernier numéro et abonnez-vous pour ne rien manquer de l'essentiel !