🔥 Les essentiels de cette actualité
- Le cash, ultime rempart de la liberté, menacé par la suppression annoncée par Darmanin. Les citoyens y voient un danger pour leur souveraineté.
- Les arguments du gouvernement contre la drogue jugés fallacieux. Les vrais circuits illicites restent intouchables, tandis que le citoyen devient bouc émissaire.
- L’euro numérique, outil de surveillance et de contrôle, préfigure une société du crédit social inspirée de la Chine.
- Les citoyens refusent de devenir des produits financiers dans une base de données. Utiliser du liquide devient un acte de résistance.
Le 27 mai à 17h, Mickaël Lelièvre tend son micro aux passants : suppression du cash, euro numérique, surveillance totale… jusqu’où ira la société du contrôle ?
Le cash comme ultime espace de liberté
La disparition de l’argent liquide est un basculement radical dans la relation entre citoyens et institutions. Le cash ne sert plus seulement à acheter, il permet de résister, de rester hors champ. Ceux qui le défendent y voient un rempart contre l’ingérence étatique, une zone franche dans une société où tout devient numérisé, contrôlé, noté. Refuser la carte, c’est encore pouvoir dire non. Accepter la dématérialisation, c’est renoncer à une part vitale de sa liberté.
La quasi-unanimité des réactions témoigne d’un rejet viscéral de cette mesure. Pour beaucoup, l’argent liquide symbolise une souveraineté individuelle qui n’a pas de prix. Ce n’est pas la nostalgie qui parle, mais une conscience aiguë du danger. « L’euro numérique, c’est la prison à ciel ouvert », résume un témoignage. Les promesses de modernité sont vues comme des appâts : sous couvert de simplification, c’est le filet du contrôle permanent qui se referme.
Les arguments avancés par le gouvernement, en particulier la lutte contre la drogue, sont jugés fallacieux et manipulateurs. Les trafics n’ont jamais attendu les billets pour exister, et les puissants ne blanchissent pas leur argent en petite coupure. Les vrais circuits illicites sont ailleurs : banques complices, sociétés-écrans, paradis fiscaux. Le citoyen moyen devient le bouc émissaire, tandis que les structures criminelles restent intouchables.
Ce glissement ne se limite pas à l’argent. Il s’inscrit dans une logique de défiance généralisée. L’État n’agit plus pour protéger, mais pour dominer. Chaque transaction, chaque dépense devient une source d’information, un indice exploitable. L’économie n’est plus un espace d’échange, mais un réseau de surveillance. Ceux qui refusent de jouer le jeu deviennent suspects par définition.
Le liquide est l’un des derniers bastions de l’anonymat. En le supprimant, on ne lutte pas contre la criminalité : on supprime la possibilité de l’oubli, l’espace de respiration dans un monde saturé de données. Le citoyen est réduit à un QR code, chaque geste devient un fichier, chaque achat une trace.
La société du crédit social est en marche
Derrière la numérisation des paiements se dessine un pouvoir algorithmique, impersonnel mais total. L’euro numérique ne sera pas neutre. Il pourra être conditionné, limité, désactivé. La Banque centrale saura tout de vous : où, quand, pour quoi vous avez payé. La traçabilité absolue devient une arme, un levier de sanction et de tri. Ce n’est pas un fantasme, c’est une architecture déjà en construction.
La Chine ne sert plus de modèle lointain, elle est le laboratoire mondial. Ce qui s’y teste aujourd’hui sera appliqué ici demain. La reconnaissance faciale dans les rues, les restrictions d’achat basées sur le comportement, les crédits sociaux – tout cela est possible dès que le cash disparaît. Le numérique devient un outil de profilage comportemental, ajusté en temps réel par des IA invisibles.
Les citoyens en sont conscients. Ils n’ont pas oublié le précédent du COVID, moment charnière où le consentement a été testé, plié, acquis. Passe sanitaire, restrictions de déplacement, QR codes omniprésents : autant de jalons posés pour habituer les esprits à une normalisation du contrôle. Aujourd’hui, c’est le paiement. Demain, ce sera la mobilité restreinte, la notation de vos opinions, l’accès conditionné à des services essentiels.
Cette société du crédit social avance par étapes, masquée derrière des termes rassurants : sécurité, fluidité, innovation. Mais le but est clair : une société où l’individu n’existe plus que comme une suite de données exploitables. L’erreur n’est plus permise. Le cash permettait l’oubli, la seconde chance. Le numérique enferme dans l’éternité du fichier.
Les citoyens refusent de devenir des produits financiers dans une gigantesque base de données. Ils dénoncent une société où la conformité devient la condition de la survie. Dépenser devient un acte politique. Utiliser du liquide, un geste de résistance. Refuser la dématérialisation, c’est défendre une vision de l’humain incompatible avec le monde des algorithmes.
Une gouvernance mondiale sans visage
Ce projet ne vient pas de nulle part. Il s’inscrit dans un agenda mondial, piloté par l’Union Européenne et les grandes organisations financières. Loin de protéger les peuples, ces structures imposent un modèle unique, fondé sur la surveillance, la standardisation et l’obéissance. Le cash gêne, car il échappe au système. Le Frexit est vu par beaucoup comme une nécessité vitale : sans souveraineté monétaire, aucun choix n’est possible.
Les médias dominants, perçus comme les bras armés de cette idéologie, censurent, nient, ridiculisent. Ceux qui s’informent autrement parlent d’un « monde parallèle » où les faits sont inversés, où la répression devient liberté, où la conformité est vendue comme émancipation. Les médias alternatifs deviennent des refuges. Leur existence même est menacée, accusée de complotisme, alors qu’ils posent simplement les questions interdites.
Les figures anti-système – Trump, Poutine, Orban – ne sont pas idéalisées, mais perçues comme des remparts relatifs face à l’uniformisation technocratique. L’ingénierie sociale mondiale avance masquée. Les politiques nationales ne sont que des relais. Les vrais décideurs sont ailleurs : à Bruxelles, à Davos, dans les sommets climatiques ou monétaires où les citoyens n’ont aucune voix.
Ce rejet de la suppression du cash n’est pas réactionnaire. Il est profondément politique, enraciné dans un instinct de survie démocratique. Les peuples sentent que le sol leur échappe. Ils n’ont pas voté cette société numérique totalitaire. Ils en subissent les premières conséquences, et ils s’y opposent avec une lucidité brutale. Le cash, c’est plus qu’un billet : c’est un acte de dissidence.
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