Ukraine, Israël : voici pourquoi ça va mal finir pour nous !

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🔥 Les essentiels de cette actualité

  • Le 7 juin à 7h, Claude Janvier, François Martin et le Capitaine Hervé Moreau discutent sur Géopolitique Profonde. Découvrez leurs analyses percutantes sur la société et la politique.
  • L’Occident face à l’effondrement et l’impuissance. Échecs militaires en Ukraine, isolement au Moyen-Orient et perte de contrôle économique aux États-Unis. Un ordre mondial en déroute.
  • Les BRICS imposent leur vision multipolaire. À Rio, ils renforcent leurs alliances et défient la domination du dollar. Un monde en mutation, porté par le Sud.
  • En France, la crise identitaire et l’implosion. Violences, fractures et insécurité. L’écologie politique accentue le ressentiment. Une société sous pression, au bord de la chute.

Le 7 juillet à 7h, Claude Janvier, François Martin et le Capitaine Hervé Moreau sont les invités de La Matinale animée par Nicolas Stoquer en direct sur Géopolitique Profonde.

Claude Janvier est un écrivain et essayiste français connu pour ses prises de position tranchées sur des sujets de société et de politique. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages qui explorent les dynamiques de pouvoir et les influences cachées au sein des structures étatiques et supranationales. Son dernier livre s’intitule « L’État Profond Français ».

François Martin est un géopolitologue, journaliste et essayiste français, diplômé de l’ESSEC et de l’EMBA HEC, et auditeur de l’IHEDN et de l’INHESJ. Avec une carrière de 40 ans dans le commerce international de l’alimentaire, il a acquis une expérience considérable sur plus de 100 pays et maîtrise six langues et est connu pour ses analyses pénétrantes sur des sujets internationaux complexes.

Le capitaine Hervé Moreau est un ancien officier de gendarmerie qui a quitté son poste pour dénoncer les dérives du système judiciaire français. À travers ses livres Vérité d’un capitaine de gendarmerie et Candidat libre, il expose les dysfonctionnements institutionnels, l’impuissance des forces de l’ordre et l’absence de justice pour les victimes. Engagé et sans compromis, il propose des réformes concrètes pour la sécurité et la justice, tout en assumant les risques de son franc-parler et de son indépendance.

L’Occident au bord de l’effondrement

L’Occident accumule les défaites sans parvenir à en tirer la moindre leçon. Sur le terrain militaire, la campagne ukrainienne s’est transformée en bourbier, absorbant ressources et crédibilité. Dans le monde arabe, le soutien inconditionnel à Israël a isolé les capitales occidentales, incapables de jouer un rôle d’arbitre. Le pouvoir d’influence de l’Europe et des États-Unis se réduit à des sanctions inefficaces et à des discours sans portée.

À Washington, Donald Trump tente de ranimer l’autorité impériale par un retour aux recettes du nationalisme économique. Nouveaux droits de douane, guerre ouverte contre la Chine, relocalisation forcée : l’appareil politique se crispe sur des slogans alors que la réalité industrielle échappe à tout contrôle. Les États-Unis n’imposent plus le rythme mondial, ils le subissent. L’illusion d’un renouveau se heurte à l’évidence d’un déclin durable.

Les BRICS imposent leur tempo

Les BRICS ne spéculent pas, ils agissent. À Rio, les discussions s’articulent autour d’un objectif clair : renforcer les mécanismes d’un monde multipolaire libéré de la logique occidentale. L’Iran, intégré au groupe, cherche à consolider des alliances pérennes et annonce sa volonté de peser sur les décisions collectives. Ce sommet marque une volonté commune d’affirmer des intérêts souverains face aux injonctions de l’ordre établi.

Le groupe avance malgré ses différences internes. Ce qui les unit dépasse les désaccords : une même volonté de rompre avec la domination unilatérale du dollar et des institutions de Bretton Woods. Les coopérations énergétiques, les investissements croisés et les projets de monnaies alternatives prennent de l’ampleur. Le centre névralgique des initiatives mondiales se déplace, porté par une dynamique du Sud qui ne demande plus la permission à personne.

Crise identitaire et implosion programmée

En France, la tension est devenue permanente. L’État, dépassé par l’ampleur des violences et des fractures, n’exerce plus que partiellement ses fonctions régaliennes. L’insécurité s’enracine, la cohésion nationale se délite sous le poids des migrations de masse, de l’atomisation culturelle et d’un appareil idéologique obsédé par la repentance. La société vit sous pression, alimentée par une colère diffuse et un désespoir tangible.

L’écologie politique accentue le ressentiment. Les ZFE punissent les plus modestes, le prix de l’électricité étrangle les ménages, et les grands projets d’infrastructure sont paralysés par des actions militantes violentes. L’A69 cristallise une lutte où l’autorité de l’État recule devant une minorité radicalisée. L’Occident, vidé de ses repères et de sa force motrice, n’a plus rien à offrir à ses propres peuples. Ce n’est plus une crise : c’est une chute sans retour.

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