« Nous rentrons en guerre totale contre la Russie »

Analyse du déclin de la souveraineté française à travers l’abandon industriel, le repli géopolitique et les dérives politiques de 2025. Analyse du déclin de la souveraineté française à travers l’abandon industriel, le repli géopolitique et les dérives politiques de 2025.

🔥 Les essentiels de cette actualité

  • Découvrez la Matinale de GPTV avec Florian Philippot, Finn Andreen et Paul-Marie Couteaux, pour débattre de souveraineté et d’indépendance.
  • Analyse des cessions stratégiques comme Alstom et leur impact sur la désindustrialisation et l’autonomie de la France.
  • Les morts suspectes d’Éric Denécé et Olivier Marleix : coïncidences ou opérations de neutralisation politique ?
  • Trump relance la guerre en Ukraine avec des missiles et des armements lourds, tandis que la France reste silencieuse face à l’escalade.

Le 16 juillet à 7h, Florian Philippot, Finn Andreen et Paul-Marie Couteaux sont les invités de Nicolas Stoquer, en direct dans La Matinale de GPTV !

Florian Philippot, tête de liste des Patriotes pour les élections européennes de 2024, est un acteur politique connu pour son engagement en faveur de la souveraineté nationale. Ancien eurodéputé, il a fondé son parti après avoir quitté le Front National. Sa campagne pour les européennes se concentre sur la promotion du Frexit, l’idée d’une sortie de la France de l’Union européenne, qu’il propose de réaliser par référendum.

Finn Andreen est un entrepreneur et auteur suédois basé en France, spécialisé dans les questions géopolitiques et économiques. Connu pour ses analyses percutantes sur les rapports de force mondiaux, il intervient régulièrement dans des publications et médias pour décrypter les enjeux globaux et les dynamiques internationales.

Paul-Marie Coûteaux, directeur du Nouveau conservateur, est un homme politique et essayiste français. Ancien diplomate, il est surtout connu pour être l’un des principaux théoriciens du souverainisme en France.

Pilliers bradés, souveraineté dissoute

La France s’est méthodiquement dépouillée de ses instruments de puissance. En vendant la branche énergie d’Alstom à General Electric, elle a abandonné l’un de ses leviers industriels les plus stratégiques à une puissance étrangère. Cette cession n’est pas un accident économique, mais un choix politique. L’État a troqué l’indépendance énergétique contre des illusions de partenariat transatlantique. Depuis, la désindustrialisation s’accélère, les centres de décision quittent le territoire, et l’autonomie stratégique s’effondre.

Sur le plan territorial, le même scénario se répète en Nouvelle-Calédonie. Plutôt que de rétablir l’ordre républicain, l’État s’est effacé, laissant place aux violences, aux tensions ethniques et à l’anarchie. Ce retrait est un signal clair : la France n’assume plus ses responsabilités ultramarines. Elle sacrifie volontairement sa présence géopolitique dans le Pacifique, offrant un boulevard aux influences concurrentes, notamment chinoises. La souveraineté n’est plus défendue, elle est démantelée.

Dissidence éradiquée, morts suspectes

Le système ne se contente plus de faire taire. Il efface. Éric Denécé, analyste majeur du renseignement, a été retrouvé mort en juin 2025 dans sa voiture en Haute-Savoie. Officiellement, un suicide. Mais les incohérences abondent, les proches s’interrogent, et le silence officiel pèse lourd. À peine un mois plus tard, c’est Olivier Marleix, député gaullien respecté, qui est retrouvé pendu à son domicile. Deux voix libres, critiques, indépendantes, réduites au silence de manière brutale.

Ces disparitions ne peuvent être réduites à des coïncidences. Elles traduisent une atmosphère politique irrespirable, où les contre-pouvoirs sont détruits les uns après les autres. Quand les figures de la raison souverainiste tombent, ce n’est pas seulement une perte humaine. C’est une opération de neutralisation. Une purge silencieuse au service d’un régime qui ne tolère plus aucune dissonance. La mort devient un outil de contrôle.

Trump relance l’escalade, la paix s’éteint

Donald Trump, revenu au cœur du jeu mondial, a brisé son image de non-interventionniste. Le 4 juillet, il propose à Volodymyr Zelensky d’utiliser des missiles capables de frapper Moscou ou Saint-Pétersbourg. Quelques jours plus tard, il officialise l’envoi d’armements lourds – ATACMS, Patriots, JASSM – à l’Ukraine, tout en exigeant un cessez-le-feu de la Russie sous peine de représailles économiques dévastatrices. Ce basculement est net : Washington cherche la confrontation directe.

Face à cette montée brutale des tensions, la France reste muette. Elle est paralysée par ses crises internes, discréditée par sa faillite économique, et exclue du cercle des décideurs stratégiques. Son absence pèse lourd : sans sa voix, le camp occidental perd son seul acteur historiquement capable de jouer l’équilibriste. Neutraliser la France n’est pas une conséquence : c’est une condition pour laisser libre cours à l’escalade.

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