Démission ou destitution : Macron peut-il enfin tomber ?

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🔥 Les essentiels de cette actualité

  • Le 7 octobre à 12h30, Nicolas Stoquer animera une émission explosive sur Géopolitique Profonde, abordant la crise politique en France.
  • La gauche et le RN exigent le départ de Emmanuel Macron, poussant pour une démission ou une dissolution face à un pouvoir minoritaire.
  • La plate-forme d’action de Sébastien Lecornu est vue comme un palliatif inefficace, prolongeant artificiellement un régime en crise.
  • La seule issue pour restaurer la stabilité : démission ou dissolution, afin de redonner la parole au peuple français.

Le 7 octobre à 12h30, retrouvez Nicolas Stoquer pour une émission explosive sur un sujet d’actualité, en direct sur Géopolitique Profonde.

Macron doit partir

La France vit une crise de régime nette : Emmanuel Macron s’accroche alors que le pays exige une sortie par le haut. La demande de départ s’étend dans tout le personnel politique. La gauche insoumise, communiste et écologiste pousse la destitution, longtemps verrouillée par un tabou médiatique désormais brisé.

Marine Le Pen pose l’alternative claire : démission ou dissolution, rien d’autre.

«La démission relève de la conscience d’un homme et de son sens de l’État (…) Attachés à la République, nous nous contenterons donc d’appeler l’intéressé à une introspection et à une prise de conscience salutaire pour la France»

Face à ce front élargi, le président temporise et confie à Sébastien Lecornu, qui ne veut pas être Premier ministre, la négociation d’une « plate-forme d’action et de stabilité » pour esquiver la dissolution. Cette manœuvre ne résout rien. Elle prolonge artificiellement un pouvoir minoritaire, vertical, hors-sol. Le pays ne supporte plus cette présidence hors contrôle populaire. Il faut trancher : partir ou rendre la parole aux Français. Tout le reste n’est qu’une fuite bureaucratique.

La pression politique franchit un seuil. L’option de destitution n’est plus cantonnée aux marges, elle s’installe au cœur du débat. La base du pays rejette l’impasse institutionnelle, et l’argument d’autorité ne tient plus. Emmanuel Macron gouverne sans majorité réelle, sans confiance, sans horizon. Le verrouillage du système par des cabinets, des conseils et des ronds-de-cuir n’étouffe plus la colère froide qui monte.

Les forces qui réclament le départ du président ne se dispersent pas, elles convergent et se renforcent. Leur point commun est simple : il n’existe aucune stabilité possible sans retour au verdict des urnes ou sans retrait du chef de l’État. Continuer sur la même ligne aggraverait le blocage et délégitimerait davantage le pouvoir.

La gauche parlementaire a choisi son angle : lancer la procédure de destitution et assumer l’épreuve politique. La mécanique est lourde mais la dynamique est là. Les écologistes, les communistes et LFI savent que l’argument moral bascule désormais du côté du contrôle démocratique du président.

En face, le Rassemblement national martèle l’évidence : si Emmanuel Macron refuse de démissionner, la dissolution s’impose. Le centre du jeu s’éloigne des arrière-salles élyséennes pour revenir au peuple. Le pays a besoin d’un cap, pas d’un bricolage. Le refus obstiné de dissoudre n’offre qu’un théâtre d’ombres. Plus le temps passe, plus l’issue s’impose : départ ou vote, sans échappatoire.

Ironie du sort : la gauche a supplié ses électeurs de reconduire Macron au second tour des présidentielles, et le RN, lui, a refusé de signer la destitution en septembre 2024.

Le piège de la plateforme Lecornu

La « plate-forme d’action et de stabilité » confiée à Sébastien Lecornu n’est pas une solution, c’est un palliatif. Elle révèle un pouvoir reclus qui cherche à tenir par un accord de circonstance avec des appareils usés. Elle confirme aussi l’absence de Premier ministre assumé, donc l’épuisement d’un régime personnel. Mandater un responsable qui ne veut pas de Matignon pour marchandiser quelques mesures ne constitue pas une politique.

C’est une tactique de survie. La France n’a pas besoin d’un patch administratif pour sauver un quinquennat déjà disqualifié par la sanction populaire, elle a besoin d’un choix clair. En pariant sur le pourrissement contrôlé, l’exécutif prend le risque d’un effondrement brutal. La stabilité authentique ne naît pas des conciliabules, elle découle d’une légitimité fraîche et indiscutable.

Ce piège technocratique sert d’abord à gagner du temps et à éviter la dissolution. Il vise à neutraliser l’opposition en la noyant sous des offres de couloirs. Mais la réalité s’impose : sans majorité, tout gouvernement reste captif, au jour le jour, d’alliances contre nature. Les Français refusent cette cuisine. Ils veulent un mandat net, un gouvernement clair, un projet assumé.

L’accumulation de crises a démonté l’illusion d’une présidence jupitérienne. L’État se fige, les services publics se dégradent, l’autorité se délite. Dans cette configuration, une plate-forme négociée par un non-candidat à Matignon n’a aucune chance d’ancrer l’action. Elle prolonge le flottement, encourage la défiance et prépare la rupture. Il faut rompre avec cette méthode : place au verdict national, pas au colmatage.

Démission ou dissolution l’heure du choix

L’alternative est tranchée. La démission d’Emmanuel Macron ouvrirait une respiration démocratique immédiate, refermerait la parenthèse d’un pouvoir sans base et réenclencherait la responsabilité politique au sommet. Ce geste d’autorité morale apaiserait le pays, rendrait sa dignité à l’État et redonnerait un sens au mot service.

À défaut, la dissolution constitue la voie républicaine naturelle : elle remet la décision au seul souverain légitime, le peuple français. Aucun artifice juridique, aucune manœuvre d’appareil, aucune plate-forme bricolée n’offrira la stabilité qu’apporte un vote franc. Le temps des combinaisons est fini. Il faut choisir, assumer et repartir sur des fondations solides. C’est ainsi que l’on restaure l’autorité et l’efficacité.

La dynamique politique extérieure confirme cette nécessité. L’OTAN et l’Union européenne imposent une camisole stratégique et économique qui étouffe la souveraineté française. Le système occidental préfère l’alignement au débat démocratique, la norme à la volonté populaire. La France n’a rien à gagner à poursuivre cette course derrière des agendas qui ne sont pas les siens.

Elle doit reprendre le contrôle, s’ouvrir à des partenariats équilibrés, parler d’égal à égal avec les grandes puissances qui défendent leurs intérêts sans complexe. Emmanuel Macron a conduit le pays dans une impasse institutionnelle et géopolitique. La sortie passe par un acte clair : départ du chef de l’État ou dissolution immédiate. Tout le reste retarde la reconstruction nationale.

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1 commentaires
  1. Qu’il dégage.

    Jamais vôté pour ce type,
    jamais eu envie de voter pour lui et surtout :

    jamais eu envie de revoter pour lui.

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