🔥 Les essentiels de cette actualité
- Diadié Savané, ancien de gauche, se tourne vers Alain Soral, influencé par la réalité des banlieues et un discours sans détours sur la France.
- Alain Soral séduit une population diverse avec un refus du politiquement correct et une vision tranchante de la société française.
- Le projet « Égalité et réconciliation » vise à réconcilier les communautés, mais impose une assimilation forcée et un rejet du multiculturalisme.
Le 12 juillet à 9h, Diadié Savané est l’invité de Mike Borowski, dans Le Libre Journal de Géopolitique Profonde !
Diadié Savané est une figure politique émergente de Montargis, originaire des quartiers populaires. Issu d’un milieu marqué par la gauche antiraciste, il a rompu avec les discours victimaire et progressiste pour se rapprocher des thèses d’Alain Soral, qu’il revendique pleinement. Il incarne une ligne politique inédite : républicaine, enracinée, soralienne. Candidat aux municipales, il défend dans les cités la maxime “égalité et réconciliation” comme réponse au vide idéologique laissé par les partis traditionnels.
L’itinéraire d’un converti politique
Diadié Savané n’est pas une anomalie : il est le symptôme d’un renversement idéologique majeur qui traverse les banlieues françaises. Enfant de la gauche antiraciste, nourri à l’aversion automatique du Front National, il a grandi dans une mythologie politique binaire où Jean-Marie Le Pen incarnait le mal absolu. Mais en vieillissant, il a déconstruit cette image simpliste pour se confronter à la brutalité du réel : ghettoïsation des quartiers, islamisation rampante, trahison des élites de gauche.
Ce basculement ne s’est pas fait dans le vide. Il s’est accompagné de lectures, de conférences, d’un intérêt croissant pour les figures dissidentes comme Alain Soral. C’est là que l’alchimie opère : Savané découvre un discours qui parle de la France sans détours, qui ose nommer les tensions ethniques, qui dénonce la domination des castes médiatiques, qui appelle au retour à une souveraineté populaire. Le choc est profond. Il ne se contente pas de sympathiser : il devient soralien. Et surtout, il ne renie pas son passé de banlieusard noir, il le recompose dans un cadre national-républicain. “Égalité et réconciliation” devient alors plus qu’un slogan : une mission sociale à imposer dans les cités, contre les communautarismes et les séparatismes culturels.
Soral, l’écrivain maudit devenu phare des déclassés
On peut mépriser Soral, l’accuser d’antisémitisme, d’extrémisme ou de conspirationnisme. Mais il faut admettre un fait : aucun intellectuel français contemporain n’a autant influencé une frange aussi diverse de la population. Ouvriers blancs, musulmans marginalisés, Français issus de l’immigration… Tous se retrouvent dans ce discours tranchant, qui ne cherche pas à plaire mais à révéler.
Ce qui fait la puissance de Soral, c’est son refus du politiquement correct. Il parle de la France comme d’un corps malade, infecté par les élites mondialistes, par les minorités agissantes, par les gauches complices. Il refuse le clivage gauche/droite pour lui substituer le clivage vertical : “en haut, les traîtres ; en bas, le peuple”. Cette lecture simplifiée séduit ceux qui n’ont plus confiance dans les partis, les syndicats ou les médias. Il ne vend pas de solutions, il vend une clarté. Et dans une époque saturée d’hypocrisie, cette clarté radicale fait mouche.
Sa popularité dans les quartiers populaires s’explique aussi par une posture d’homme du peuple : il parle avec leurs mots, évoque leurs galères, dénonce les manipulations identitaires tout en respectant une spiritualité ancrée. Ce n’est pas un raciste : c’est un républicain brutal, et cette brutalité plaît à ceux que la gauche morale a méprisés pendant trop longtemps.
Le mythe de la réconciliation nationale
“Égalité et réconciliation” sonne bien. Mais derrière la formule, l’ambiguïté demeure. Peut-on réellement réconcilier des communautés qui ne partagent plus ni les valeurs, ni la langue, ni la mémoire ? Soral affirme que oui, à condition de restaurer une autorité nationale forte, une laïcité stricte, et un rejet de l’ingérence étrangère. En théorie, c’est un projet cohérent. En pratique, c’est une ligne de fracture.
Car cette réconciliation est exclusive : elle ne tolère pas le multiculturalisme, elle rejette les influences étrangères, elle condamne toute forme de privilège communautaire. Elle impose une assimilation forcée, un retour à une France souveraine et homogène. Pour certains, c’est un rêve. Pour d’autres, c’est un cauchemar.
Savané y voit une voie d’avenir : sortir les jeunes des cités du piège victimaire et leur offrir un projet national ambitieux, viril, discipliné. Mais cette vision nécessite un affrontement. Elle ne se fera pas par des compromis mous. Elle exige une rupture frontale avec les idéologies actuelles : déconstruction, wokisme, islamo-gauchisme. C’est pourquoi elle séduit autant qu’elle inquiète.
La trajectoire de Savané n’est pas marginale. Elle préfigure une mutation idéologique plus vaste : le basculement d’une partie des Français issus de l’immigration vers une droite nationale, autoritaire et patriote, incarnée non par la bourgeoisie conservatrice, mais par des figures hybrides comme Alain Soral. Ce phénomène, s’il continue, pourrait bien redessiner totalement le paysage politique français.
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