🔥 Les essentiels de cette actualité
- Le dîner annuel du CRIF au Carrousel du Louvre coûte 900€, dont 800€ sont défiscalisés à 66%, permettant aux invités de payer seulement un tiers de la somme.
- Le discours de François Bayrou, applaudissant son lien fort avec Israël, transforme l’événement en grand-messe pro-israélienne, suscitant peu de critiques médiatiques.
- À Paris, 70% des passants ignorent ce qu’est le CRIF, révélant un effondrement du lien entre information officielle et conscience populaire.
- Le système de défiscalisation permet aux plus riches de financer leur accès au pouvoir, illustrant l’oligarchie dans sa forme la plus épurée.
Le 10 juillet à 17h, Mike Borowski révèle ce que cache vraiment le dîner du CRIF : défiscalisation masquée, influence communautaire et ignorance organisée au cœur de Paris.
Le grand raout du CRIF déconnecté du peuple
Le 3 juillet 2025, l’élite politico-médiatique et financière s’est réunie en grande pompe au Carrousel du Louvre pour le traditionnel dîner annuel du CRIF. Prix du ticket d’entrée : 900 euros par personne. Une somme astronomique pour une soirée de prestige, au cœur d’un Paris fracturé, où la précarité s’intensifie. Parmi les convives : ministres, banquiers, célébrités, responsables religieux, tous venus se faire voir, applaudir, réseauter. Mais ce n’est pas tant le repas qui choque que le système qui le soutient. Car sur ces 900 euros, 800 sont considérés comme un « don » défiscalisable à 66 %. Résultat : l’invité ne paie en réalité qu’un tiers de la somme grâce à une généreuse ristourne sur l’impôt sur le revenu.
La séquence a atteint un sommet d’indécence avec le discours de François Bayrou, Premier ministre, affirmant que son lien avec Israël était si fort que certains de ses enfants apprennent l’hébreu. Cette déclaration, à peine croyable, n’a pas fait scandale dans les grands médias. Pire : elle a été applaudie. Ce dîner, censé promouvoir les valeurs de la République et lutter contre l’antisémitisme, se transforme en grand-messe de l’unanimisme pro-israélien, où toute critique est immédiatement frappée d’anathème. C’est un club fermé, où l’on défend les intérêts d’un réseau d’influence, sous couvert d’engagement citoyen. Un lobby institutionnalisé, qui bénéficie d’un soutien public indirect, via la défiscalisation.
Paris surprend : ignorance ou résignation ?
Dans les rues de République, quartier populaire et central, le fossé entre les élites et la base saute aux yeux. En interrogeant des passants, un constat sidérant se dessine : 70 % d’entre eux, tout en se déclarant « informés », ne savent tout simplement pas ce qu’est le CRIF. Ces citoyens disent lire la presse, regarder les chaînes d’info, suivre l’actualité. Et pourtant, ils ignorent l’existence d’un organisme qui, chaque année, réunit le gratin politique dans un dîner à 900 euros. Ce n’est pas un oubli anodin. C’est le symptôme d’un effondrement du lien entre information officielle et conscience populaire. L’omniprésence médiatique du CRIF ne filtre plus dans l’opinion. Pire : elle ne suscite ni interrogation, ni révolte.
Chez les 30 % restants, l’attitude dominante est celle de la soumission tranquille : « c’est très bien que le CRIF existe », « ils ne font pas de lobbying », « ils défendent leur communauté ». Ce discours, répété mécaniquement, révèle une acceptation passive du système. Il n’est plus question de débattre de l’influence, de la partialité ou des conflits d’intérêts. L’opinion est déjà formatée, anesthésiée. À Paris, au cœur de la capitale politique, le citoyen moyen semble soit totalement coupé des rouages du pouvoir, soit résigné à son propre effacement. Le dîner du CRIF n’est pas un événement politique : c’est un rituel de caste, ignoré du peuple ou accepté sans critique.
Défiscalisation oligarchique : le régime des nantis
Le détail qui scandalise encore davantage, c’est la mécanique fiscale qui rend ce dîner possible. En considérant 800 des 900 euros comme un don à une œuvre d’intérêt général, les organisateurs permettent à chaque invité de déduire 66 % de cette somme de ses impôts. Le participant ne paie donc que 372 euros in fine. Et pour les entreprises ou institutions qui financent plusieurs tables, les réductions fiscales s’appliquent aussi. Ce système, légal mais profondément inégalitaire, permet aux plus riches de financer leur accès à un cercle de pouvoir, tout en réduisant leur contribution fiscale. C’est l’oligarchie dans sa forme la plus épurée : on paie pour s’asseoir à la table du pouvoir, puis on se fait rembourser par l’argent public.
Ce mécanisme n’est pas une simple faille technique. Il est voulu, assumé, répété. Chaque année, les mêmes figures politiques s’y rendent, quelles que soient les tensions internationales, quelles que soient les critiques sur l’influence du CRIF. Le message est clair : il existe en France des structures communautaires capables de peser sur l’agenda politique, sans jamais être remises en question. Et quand on ose poser la question du lobbying, la réponse est immédiate : silence ou disqualification. Le citoyen qui critique le CRIF est vite renvoyé à des accusations de complotisme ou pire. C’est une immunité de fait.
IMPORTANT - À lire
Vous voulez comprendre les réseaux d'influence qui contrôlent la France ? Le dîner du CRIF n'est que la partie émergée de l'iceberg. Chaque mois, notre revue papier analyse en profondeur les mécanismes de pouvoir, les lobbies et les enjeux géopolitiques qui façonnent notre société.
Ne vous contentez plus des informations superficielles des médias mainstream. Abonnez-vous à notre revue pour accéder à des analyses exclusives, des enquêtes de terrain et des révélations sur les véritables détenteurs du pouvoir. Recevez chaque mois votre dose d'information alternative et de réflexion critique.